Où l’on reparle des glaces du grand Nord

Ce n’est pas la première fois que je parle de ces faits, et ils ne vont pas en s’arrangeant. Ca continue donc à se dégrader, doucement et surement et cela n’augure rien de bon pour la survie à terme sur notre planète si les actions de l’homme continuent de croitre de cette manière.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 18 Août 2012

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Fonte record des glaces dans l’Arctique et au Groenland

NOUVEAU signe du réchauffement qui affecte le Grand Nord davantage encore que tout autre région du globe, la fonte estivale de la calotte glaciaire du Groenland et celle de la banquise arctique ont égalé leurs précédents records… avec plus de quatre semaines d’avance.

D’après  » l’indice de fonte cumulée  » publié mercredi 15 août par Marco Tedesco, professeur assistant au département des sciences de l’atmosphère et de la Terre au City College de New York, l’inlandsis du Groenland a atteint, dès le 8 août, le minimum record observé à la fin de l’été 2010.

Evénement exceptionnel

 » Avec les fontes supplémentaires à venir, le recul total de cette année va largement battre les vieux records « , avance le chercheur. Les glaciers du Groenland ont subi cet été un fort recul dans presque toutes les régions, y compris à des altitudes habituellement épargnées par le dégel.

Déjà, au mois de juillet, des relevés par satellite de la NASA avaient fait grand bruit en indiquant que 97 % de la superficie de la calotte glaciaire du Groenland était couverte d’une mince couche d’eau fondue, un événement exceptionnel.

Les résultats de  » l’indice de fonte cumulée « , qui mesure l’ampleur de la fonte, sont plus inquiétants encore, selon M. Tedesco. Le phénomène décrit par la NASA  » a modifié les propriétés physiques de la couche de neige, mais n’a très probablement pas alimenté la montée du niveau des océans « , contrairement aux masses de glace fondue mesurées par son indice, estime-t-il.

Parallèlement, le National Snow and Ice Data Center (NSIDC) des Etats-Unis a indiqué, le 13 août, que l’étendue de la banquise arctique restait en dessous du minimum record de 2007. A un mois de la fin de la saison, l’année 2012  » figure déjà parmi les quatre plus bas minima d’été depuis les débuts de l’observation par satellite « , soulignent les scientifiques du NSIDC.

Le 13 août, l’étendue de la banquise arctique était de 5,1 millions de kilomètres carrés. Soit 2,7 millions de moins que la moyenne observée entre 1979 et 2000, et 483 000 km2 de moins que le précédent minimum, en 2007.

 » Le rythme moyen de perte de glace depuis la fin juin a été rapide, avec un peu plus de 100 000 km2 par jour « , indiquent les chercheurs.

G. A.


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