Les enseignants de prépas ne doivent pas être des privilégiés

Notre pays, comme tout le monde le sait, se bat en permanence pour sauvegarder ses privilèges de toutes sortes, et tant pis si cela nuit à l’intérêt général. Dossier du jour : les enseignants de prépas. Ceux-là gagnent beaucoup, beaucoup d’argent, avec une charge de travail plus que limitée. Et en plus, avec leur salaire de cadre supérieur, ils bénéficient d’heures supplémentaires alors qu’un cadre, dans le privé, est au forfait jour !

Un véritable scandale quand on pense au salaire ridicule de leurs confrères professeurs des écoles ! On ne peut pas continuer dans cette voie où les professeurs gagnant le plus sont aussi ceux qui passent le moins de temps devant les élèves. Le boulot d’un professeur est d’être devant ses élèves, pas à tergiverser et blablater sur les meilleures conditions d’enseignement. Un professeur doit enseigner. S’il veut faire autre chose, il y a d’autres métiers pour cela.

C’est honteux, scandaleux, qu’un prof émargeant à 100 KEuros n’assure que onze heures de cours par semaine ! Il faut mettre fin, aussitôt que possible à ce scandale financé par l’argent public.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 19 Novembre 2013

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Les profs des zones prioritaires déchargés au détriment des enseignants de prépas ?

C’EST LE DOSSIER le plus sensible des discussions sur les métiers. Celui qui devrait permettre d’alléger le quotidien des enseignants de zone d’éducation prioritaire (ZEP), en piochant dans les avantages octroyés à ceux réputés les plus privilégiés… C’est en tout cas une piste mise sur la table des négociations.

Le ministre de l’éducation nationale envisage de diminuer le nombre d’heures de cours des professeurs en ZEP – d’une heure et demie à deux heures en moins par semaine, de source syndicale. Toutes les écoles et les collèges de l’éducation prioritaire ne seraient pas immédiatement concernés – dans un premier temps, seulement ceux qui concentrent le plus de difficultés.

Pour financer cette mesure, avec un budget serré, le ministre pourrait engager une réforme conduisant à alléger la feuille de paie des professeurs de classes préparatoires. Celle-ci peut atteindre des sommes inégalées – jusqu’à plus de 100 000 euros par an, selon la Cour des comptes.

Déshabiller Pierre pour habiller Paul ?  » Cela ne vise pas uniquement les professeurs de classes préparatoires, précise Vincent Peillon. Il s’agit de repenser tout le système des avantages et des décharges pour qu’il soit transparent et justifié.  » L’idée est de supprimer les heures dites  » de première chaire  » dont bénéficient les professeurs de 1re et de terminale, les  » heures de cabinet  » réservées aux enseignants d’histoire-géographie, les heures de laboratoire en sciences, les décharges en classes préparatoires… Elles seraient en réalité calculées autrement, à partir d’un système unique de  » pondération  » dont bénéficieraient, aussi, les enseignants de ZEP.

Sauf que, dans cette réforme, il y aurait des perdants. Les professeurs de prépas en ont déjà pris conscience.  » Le projet conduirait à une perte de revenu de 10 % à 15 % pour la majorité des professeurs de classes prépas « , assure Dominique Schiltz, du syndicat Snalc. Les plus touchés pourraient perdre, selon ses calculs, jusqu’à 10 000 euros par an.

Explication : les professeurs de prépas assurent entre huit et onze heures de cours par semaine, selon les effectifs de leur classe – plus l’effectif est élevé, moins ils ont d’heures. Avec la réforme, ils passeraient tous à dix heures. Ceux qui sont à huit ou neuf heures – la majorité – seraient pénalisés.  » Soit parce qu’ils feraient des heures en plus sans être payés plus, soit parce que, effectuant déjà des heures supplémentaires – mieux rémunérées que les heures d’enseignement – , ils ne feraient pas plus d’heures, mais verraient leur salaire diminuer « , avance la Société des agrégés. Elle estime la perte entre 6 300 et 7 800 euros par an pour un professeur de deuxième année ayant plus de trente-cinq élèves.

 » Les lésés seraient ceux qui sont les mieux payés, qui ont le plus d’heures supplémentaires et les plus grosses classes « , renchérit M. Schiltz. Souvent ceux qui exercent dans les prestigieuses prépas parisiennes…  » Ce serait assez violent pour des personnels qui n’ont pas été revalorisés depuis trente ans !, déplore Blanche Lochmann, présidente de la Société des agrégés de l’université. Ils seraient blessés par le message qu’on leur transmettrait, consistant à dire qu’ils sont privilégiés. Leur salaire, ils ne le volent pas. « 

C’est pourtant bien une mesure de justice sociale que défend M. Peillon.  » Il y a une forme de pénibilité reconnue, mais, curieusement, elle n’est pas du côté de ceux qui s’occupent des élèves dans les quartiers les plus difficiles, a-il déclaré le 23 octobre. Ce que ces professeurs font pour la nation est considérable. Or, ils n’ont pas une heure de décharge, seulement une prime de 100 euros – par mois – .  » Une somme qui lui semble insuffisante au regard des tâches qui sont les leurs. Plus qu’ailleurs, les enseignants de ZEP  » sont confrontés à des situations difficiles, doivent travailler en équipe, assurer une relation avec les familles… Il faut le reconnaître « .

Au. C.

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Elections municipales Meylan 2014 : mon très cher journal…

Mon très cher journal intime. Je viens d’envoyer une lettre à Marie-Christine. Je suis troublé, gêné. C’est pas grave. Je vais donc mettre cette page dans une page confidentielle comme on m’a appris à le faire dans mon blog. Espérons que je ne me trompe pas et, qu’en plus, je ne sois pas suffisamment idiot pour envoyer cette lettre compromettante à l’intégralité de mes contacts e-mail : ça serait vraiment une véritable catastrophe-apocalyptique-et-interplanétaire !

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Madame Marie-Christine Tardy, respectable Maire de Meylan

« …je t’informe donc que nos chemins se séparent ici. Tu es trop naïf, tu as une démarche trop éthique et trop honnête. Cela n’est pas vendeur et, à titre personnel, j’aurai trop peu à gagner. Adieu mon cher Michel Bernard, en espérant que nos chemins ne se croiseront plus jamais… » : c’est par ces mots que je viens de finir la lettre que je viens d’écrire à votre adversaire aux élections municipales 2014 sur votre chère belle ville de Meylan… Ouf ! Il était temps ! Mais qu’est-ce qu’il est lourd ce type ! Ethique par ci, honnêteté par là, mais qu’est-ce qu’on s’en fout de l’éthique et de l’honnêteté ! J’avais envie de lui dire : « mais ton éthique et ton honnêteté t’ont apporté 20%, alors que les méthodes pourries de Mme Marie-Christine Tardy lui en ont apporté le double ! ». Je me suis abstenu. Je l’ai fait car, on ne sait jamais, mes écrits auraient pu être retournés contre moi. Les Français, les Meylannais en particulier, sont des imbéciles, vous en conviendrez aisément, mais il ne faut pas leur dire en face, car ils risquent de le prendre mal… En effet, il faut toujours respecter le vieil adage des Inconnus : « Ne jamais prendre les électeurs pour des cons… mais ne jamais oublier qu’ils le sont ! ».

En fait M. Michel Bernard n’a strictement rien compris à la politique. Quel bolos ! C’est pour cela qu’il est médiocre. Il se bat pour l’intérêt général et la démocratie alors que les Meylannais ne visent que leurs intérêts personnels. C’est la même chose partout ! Des exemples ? A foison : Jean-François Copé réélu au premier tour à Meaux avec 64.31%, Eric Woerth réélu au premier tour avec 74.61%, les Balkany réélus au premier tour avec 51.56% et vous, largement en tête au premier tour alors que vous êtes mise en examen pour être soupçonnée d’avoir aidé votre mari dans ses affaires Meylannaises… On le voit dans ces élections : la prime à la casserole est une réalité ! C’est la bonne manière de faire de la politique et c’est grâce à votre génie, à votre intelligence et à votre audace que j’ai découvert cette réalité ! Pour m’avoir appris cela, je ne saurai jamais trop vous remercier !

Même localement, c’est la même chose : Julien Polat un proche de Alain Carignon, (on l’appelait « bébé Carignon » il y a quelques années de cela), en tête des élections à Voiron, et M. Luc Rémond élu au premier tour à Voreppe. Ces deux personnes ont été incapables d’assister le maire de Moirans dans la rédaction du débat d’orientation budgétaire de cette ville pour 2014, alors que le premier est directeur du cabinet du Maire et l’autre son directeur général des services ! Mais c’est vrai que l’on ne peut à la fois faire campagne et faire son travail pour lequel on est pourtant payé par le contribuable. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous rappeler les casseroles de M. Alain Carignon : elles sont tellement nombreuses que Cyril Lignac voulait que je lui les loue pour ‘Top Chef’. « Bébé Carignon » deviendra-t-il aussi intègre que son cher papa ?

A Meylan, vous avez compris mieux que quiconque comment la politique marchait : vous magouillez et quand on vous fait part d’une remontrance, vous jouez l’innocence. Si votre interlocuteur vous croit, vous continuez vos magouilles en essayant, dans le futur, d’être un peu plus discrète. Dans le cas contraire, vous essayez de le mettre dans votre poche en lui faisant comprendre qu’il peut gagner à fermer les yeux sur vos agissements. Si il vous suit, c’est tout bénéfice : vous avez un complice sur qui vous pourrez faire porter le chapeau. S’il ne vous suit pas, il n’y a qu’à essayer de le faire tremper, lui même dans les affaires et à le faire chanter par la suite. Bon an, mal an, cette tactique est efficace : entre vos complices et les gens suffisamment idiots pour vous croire au début et à qui vous avez rendu service, vous avez un staff complet qui est au service de votre petite personne. C’est diaboliquement efficace, et ça relève du génie !

Ainsi, aux élections, il suffira à tous vos apôtres de prêcher la bonne parole en vous mettant dans une place de victime. Vous avez compris, plus que quiconque, que la victimisation était importante car elle vous sert. Les gens ont envie d’aider le pauvre hère qui dit à tous vents qu’on lui en veut ! Et pour jouer la victimisation, il y a une arme redoutable : se défendre le moins possible… mais un petit peu quand même histoire de convaincre l’imbécile de base… En effet, qui va croire que vous ne saviez pas que votre mari travaillait sur Meylan ? C’est comme si votre mari disait qu’il ne savait pas que vous étiez le maire de cette ville ! Ca ne tient pas la route deux secondes… et pourtant les idiots qui sont dans votre liste vont prendre cette excuse pour argent comptant en se mettant des oeillères (ou des pinces à linge sur le nez, c’est selon) pour aller prêcher la bonne parole des apôtres envers le petit peuple païen… Mieux, votre fils a monté un blog pour vous défendre ! On se dit : « on le croira pas, c’est le gosse des escrocs ! ». Et bien non, ça marche ! Le gosse des escrocs arrive, par deux trois copiés-collés bien placés à faire oublier les soupçons à votre encontre et à reporter la faute sur votre adversaire : du grand art je vous dis ! Après tout ça, on s’arrête là ? Non ! Car maintenant, la cerise sur les petits pains qui fondent au soleil (spéciale dédicace) :

1. D’autres imbéciles sont convertis. Au pire, on peut transformer deux trois personnes intelligentes avec deux trois promesses pour les rendre imbéciles
2. On dégoûte la majorité des électeurs

C’est dans le point 2 que réside le génie : le dégoût de l’électeur mène à l’abstention, soit le retrait de sa voix démocratique… tout en laissant le libre choix aux autres de voter pour la liste pourrie ! C’est du grand art : le citoyen qui est la véritable victime, se laisse plus maltraiter encore ! Son dégoût entraine, en effet, un non choix que d’autres vont pouvoir exploiter à sa place ! Peu importe, dès lors, les taux d’abstention ! On s’en fout : seule la victoire est belle, la fin justifiant pleinement les moyens. Et tant pis s’il y a des esprits chagrins pour regretter l’abstention.

Tout est-il parfait pour autant ? Presque… Il reste juste le problème du FN… Ce problème est relatif car le FN est un parti ouvertement incompétent. Ce parti n’ayant jamais réussi à conserver une mairie, on est sûr d’être réélu la fois suivante, bref, il suffit d’être patient. Dans votre cas, il n’y a pas de liste FN, donc cette problématique est absente.

Je remarque donc votre audace et votre intelligence. Cependant, le très regretté Georges Frêche a toujours dit qu’à chaque fois qu’il faisait des campagnes électorales propres, il les perdait, alors qu’il les gagnait dans le cas inverse… Je vous soupçonne donc d’avoir puisé votre inspiration dans ce très grand nom de la politique Française trop tôt disparu…

En conclusion, je loue votre nom, je vous adule et je me surprends, par moment, à avoir presque des sentiments amoureux à votre encontre… Ces sentiments, par contre, je m’efforce de les réfréner. En effet, notre différence d’âge implique que notre amour est impossible et que celui-ci pourrait porter atteinte à une carrière politique irréprochable comme la vôtre… Irréprochable, qu’on s’entende, dans le fait que vous gagnez des élections, non pour le service rendu au citoyen dont vous vous foutez comme de votre première paire de chaussettes ! Mais que l’on ne se méprenne : vous avez raison Madame Marie-Christine Tardy ! Vous avez raison et j’avais tort et c’est pour cela que je vous fais actuellement part de mon allégeance la plus totale… Je suis donc, désormais à votre service en tant que votre très humble serviteur.

Veuillez agréer Madame Marie-Christine Tardy, l’expression de mes salutations les plus distinguées ainsi que mon plus parfait dévouement.

  Philippe NOVIANT

P.S : Je tiens un petit journal intime dans lequel je couche, tantôt mes peines, tantôt mes joies. Ce journal intime, par commodité, est hébergé en tant que page confidentielle sur mon blog. Je ne suis pas encore très à l’aise avec l’outil informatique : espérons que cette lettre ne sera jamais rendue publique car elle pourrait révéler des secrets inavouables me et vous concernant…

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Elections municipales Voiron 2014 : pour qui faut-il voter ?

J’ai vu le débat d’entre deux tours des élection municipales sur Voiron. Celui-ci est diffusé sur le site du Dauphiné Libéré et était organisé par ce journal et France Bleu Isère.

Ce débat opposait M. Roland Revil, pour le PS et les écologistes, M. Julien Polat pour l’UMP et Valère Santana pour le FN, parti d’extrême droite, raciste et xénophobe (mais chut, il ne faut pas le dire).

Je ne parlerai pas de M. Valère Santana car je ne parle que des partis démocrates. Pour moi, le débat a donc eu lieu à deux.

D’abord, je suis consterné par le discours de M. Julien Polat concernant le cadre de vie. Pour M. Julien Polat, il n’y a qu’un problème : les parkings ! Personnellement, je me rends assez régulièrement à Voiron et je n’ai jamais eu de mal à trouver une place. Entre le parking à côté de la gare, celui à l’entrée de Coublevie, ou celui de la mairie, ils ne sont jamais pleins. De plus, je trouve quand même limite qu’au moment où l’on parle qualité de vie, on nous parle des parkings alors même que l’Isère a eu à subir un taux de pollution plus que préoccupant ces derniers jours. Ces prochaines années, avec le réchauffement climatique qui ne va pas aller en s’améliorant, il va falloir penser à remplacer la voiture par un moyen de locomotion qui préserve beaucoup plus l’intégrité physique du citoyen. Mais c’est vrai que le parking est une chose qui touche et qui est facile à mettre en avant… quand on n’a pas autre chose à dire…
En attendant, concernant le cadre de vie, M. Roland Revil a redonné une véritable dynamique au centre Voironnais qui est devenu très sympa. De plus, sa salle de spectacle est une réussite ainsi que son nouveau cinéma. Ne parler que du parking est quelque peu mesquin, mais faut-il s’attendre à autre chose de M. Julien Polat ? Faut-il s’attendre à autre chose d’une personne qui a monté les échelons politiques grâce à M. Alain Carignon condamné pour « abus de biens sociaux » et « usage de faux » ?

Sur la sécurité, le procès a été quelque peu injuste vis à vis de M. Roland Revil puisque le pays Voronnais et la ville de Voiron ont subventionné l’achat de service de sécurité par les commerçants en décembre. La gestion en la matière a donc été bonne : plutôt que des frais de sécurité tout au long de l’année par le recrutement de policiers municipaux, on a préféré faire des économies en ne subventionnant ce service que pendant quelques temps. C’est plutôt une preuve de saine gestion. Mais c’est vrai que la saine gestion n’est pas le fort de M. Julien Polat : rappelons qu’il est directeur de cabinet du Maire de Moirans, ville la plus endettée du Pays Voironnais ! En matière de sécurité, M. Roland Revil a signalé qu’il visitait régulièrement les commerces sur Voiron, ce dont je suis personnellement témoin.

De plus, il est particulièrement mal venu pour M. Julien Polat de parler de la pression fiscale quand on pense que la personne pour qui il travaille, et qui lui verse 4000 Euros par mois sur les fonds du Moirannais que je suis, n’est même pas capable de réaliser un débat d’orientation budgétaire pour 2014 ! Mais c’est vrai que le Maire de Moirans n’a pas été beaucoup aidé ces derniers temps : entre M. Julien Polat qui est candidat sur Voiron et le directeur général des services de Moirans, M. Luc Rémond, tout fraichement élu à Voreppe, le boulot n’a pas pu être fait sur Moirans ! Bref, M. Julien Polat n’a pas fait son travail sur Moirans en élaborant un document budgétaire de qualité, alors même qu’il était payé pour ! Comment lui faire confiance, dès lors, sur Voiron ? Quand le citoyen Moirannais paie 4000 Euros par mois à M. Julien Polat pour ne pas faire son boulot, comment peut-on espérer qu’il le fasse pour 2500 Euros quand il sera Maire de Voiron ?

M. Julien Polat est un professionnel de la politique, adoubé par un escroc, en la personne de M. Alain Carignon ! Il dit qu’il connaît le monde des entreprises car il les visite quand il est en campagne et parce que son grand-père a été mineur de fond : c’est un peu léger… D’autant plus léger qu’il est évident que M. Julien Polat souhaite, plus que tout, être député-Maire, en cumulant ses deux mandats, puisqu’il n’est pas contre leur cumul ! Ainsi, on verra surement un M. Julien Polat se porter candidat aux législatives de 2017, tout en oubliant joyeusement son boulot sur Voiron… Rappelons que M. Julien Polat est un membre éminent de l’UMP. A ce titre, il partage le même parti politique que :

– M. Jean François Copé, fraudeur aux élections internes de l’UMP, magouilleur avec ses copains pour surfacturer des prestations à l’UMP, grand initiateur de la droite forte et du fameux thème, faux, du pain au chocolat volé par des vilains musulmans aux gentils Français en période de ramadan.

– M. Nicolas Sarkozy, qui a filé quelques 250 Millions d’Euros à Bernard Tapie sur l’argent du contribuable par des pratiques frauduleuses. Il a aussi essayé mettre son fils incompétent à la tête de l’EPAD, a magouillé pour que l’un de ses proches, M. Pérol, soit nommé président des caisses d’épargne, a arnaqué le contribuable avec le rejet de ses comptes de campagne. Sans oublier les affaires Loréal, Khadafi…

– Les Balkany : sans doute les plus gros voyous de France.

Tout cela fait de l’UMP, indéniablement, un parti exemplaire !


Au contraire de M. Julien Polat, M. Roland Revil a déjà travaillé dans le privé. M. Roland Revil a montré qu’il avait effectué du bon travail sur Voiron. M. Roland Revil a montré que d’autres échéances ne l’intéressaient pas. Il n’a été que suppléant de Mme Michèle Bonneton aux dernières législatives. Il aurait pu profiter de sa position sur Voiron mais ne l’a pas fait. M. Roland Revil est beaucoup plus intègre que M. Julien Polat : on pourra donc lui renouveler sa confiance et ne surtout pas la donner à des professionnels de la politique qui ne pensent qu’à se servir eux-même avant de servir l’intérêt général.

Abstentionnistes du premier tour : nous avons besoin de vous pour un sursaut démocratique au sein de cette belle ville de Voiron !

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Une très bonne idée pour gérer les malades d’Alzheimer

C’est une très bonne initiative pour gérer les malades Alzheimer qui a été réalisée aux Pays-Bas. On y a recréé une petite ville à l’identique où tout le monde peut vaquer à ses occupations… tout en oubliant qu’il est malade… Le personnel médical est à l’avenant, n’hésitant pas à accepter quelques entorses. Ainsi, on peut avoir quelques patients qui boivent un Whisky-Coca de temps à autre…

Bref, un véritable havre d’humanité en totale contradiction avec les univers médicaux aseptisés et sur-sécurisés proposés en France. Là bas, la personne âgée est heureuse. Ici, elle attend juste que la faucheuse passe.

Quel est le meilleur modèle ?

Plein de photos dans cet article :

http://www.detail-online.com/architecture/news/dementia-village-de-hogeweyk-in-weesp-019624.html

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 15 Novembre 2013

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Alzheimer Une vie presque ordinaire
Avec ses rues, son parc, son supermarché, son coiffeur, De Hogeweyk, aux Pays-Bas, a tous les attributs d’un quartier d’une petite ville. A un détail près, il s’agit d’un lieu d’accueil pour malades d’Alzheimer
Weesp (Pays-Bas) Envoyée spéciale

Sous un large parapluie, à l’intérieur de la galerie commerciale, une vieille dame chantonne. Elle sort tout juste de son club de musique, passe, guillerette, devant le supermarché, le café, le restaurant qui a disposé des petites tables et un kiosque à glaces devant l’entrée. Puis elle s’immerge dans le grand air humide, du côté du théâtre, du coiffeur et du cabinet de kinésithérapie. Ce n’est pas son quartier, mais une maison de retraite pionnière qui en a toutes les apparences. A une vingtaine de kilomètres d’Amsterdam, aux Pays-Bas, De Hogeweyk accueille des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, ou d’autres formes de démence sénile, dans leur stade ultime, sans la moindre blouse blanche, ni odeur de désinfectant ni salle commune où l’on s’endort au son de la télévision.

Zone résidentielle de la petite commune de Weesp. Un long bâtiment de brique rouge. Une fois passé le hall d’entrée, puis une porte vitrée, on accède à une curieuse ville dans la ville. Avec ses rues, placettes, bancs et fontaines, son parc, ses immeubles bas disposés autour de passerelles, patios et terrasses, qui invitent à sortir, à fréquenter ses voisins. Au même endroit, jadis, se tenait sur six étages une maison de retraite classique dont l’équipe de direction s’est un jour posé la bonne question :  » Avons-nous envie que nos parents, s’ils étaient atteints de démence sénile, viennent vivre ici ? « 

La réponse (négative) fut tout aussi unanime que l’envie d’inventer un autre modèle, où la qualité de vie et l’attention à la personne importeraient autant que le soin. Où le quotidien serait aussi proche que possible de la normalité passée afin que les journées reprennent sens. De cette réflexion collective est né un village sécurisé respectant toutes les normes sanitaires en vigueur, presque entièrement financé par l’Etat (17,5 millions d’euros, complétés par 2 millions d’euros de sponsoring), dont les premiers habitants se sont installés en décembre 2009.

 » Les personnes atteintes de démence sénile peuvent “fonctionner” de façon assez normale quand elles sont dans un environnement normal « , assure la directrice, Jannette Spiering. Normalité factice peuplée de caissiers, de barmen, de coiffeurs, qui sont autant de membres du personnel formés à la maladie d’Alzheimer. Un  » reality-show permanent  » décrit dans la plaquette de présentation :  » Tout est fait pour aider à reconnaître la réalité créée et à avoir prise sur le quotidien. Est-ce faux ? Pour la personne atteinte de démence sénile, pas du tout. « 

Les cent cinquante-deux résidents, dont l’âge moyen avoisine les 83 ans, vivent par groupes de six ou sept, dans une vingtaine de vastes appartements gérés par des infirmières qui se relaient du petit matin jusque tard le soir, prenant soin tant des occupants que des tâches ménagères – la nuit, une alarme acoustique permet au personnel de garde d’aider ceux qui errent à l’extérieur à regagner leur domicile. La composition des  » maisons  » ne dépend pas des pathologies, mais de l’ancien mode de vie ainsi que des valeurs culturelles des hébergés, que leur famille, longuement questionnée, aura contribué à cerner. Sept ambiances sont recréées, mélangeant l’attachement à la tradition, la culture, la religion, au milieu rural ou urbain, aux racines étrangères ou aux plaisirs ménagers et familiaux… De quoi éviter, par exemple, les frictions entre adeptes de la télé continue et ceux qui ne la supportent pas ; frictions d’autant plus risquées que la démence lève généralement toute inhibition.

Les patients ne s’adaptent pas à l’institution, c’est elle qui s’adapte à eux. Pas d’horaires fixes de lever, de repas, de coucher. Aucune restriction de sortie au sein du village ni d’horaires de visites, les proches sont toujours les bienvenus. Dans l’appartement de  » style bourgeois « , les lustres de cristal, la cheminée, les panières à pain sur la table, le fond sonore de musique classique, sont autant pensés que le comportement du personnel médical, qui se garde de toute familiarité, jouant même le jeu du personnel de maison. A côté, l’ambiance  » style de vie urbain  » est moins guindée. Quatre pensionnaires regardent un DVD, installés dans de gros fauteuils moelleux, entourés de soignants et de proches.

Theo Visser, 82 ans, qui porte encore beau en gilet à carreaux et cravate, tient tendrement la main de sa femme, dont le regard se perd dans le vague. Voilà cinq années qu’elle vit là. Cinq années sans paroles.  » Les choses ne sont jamais parfaites, mais je suis satisfait, témoigne l’époux, parce qu’on ne la traite pas comme dans une institution psychiatrique, et qu’elle se sent ici chez elle.  » Alie De Vlught, 83 ans, semble avoir plaisir à ouvrir la porte de sa chambre pour discuter. Elle sait encore qu’elle travaillait dans la mode, mais plus depuis combien de temps elle réside ici.  » Ce n’est pas comme à la maison, dit-elle d’emblée, mais c’est bien tout de même. On marche. On rencontre des gens.  » Une soignante sourit :  » Elle aime aller boire un petit rhum-Coca au restaurant, chaque après-midi, avec une résidente amie. « 

Tous sont incités à demeurer actifs, à participer aux tâches ménagères, ne serait-ce qu’en épluchant quelques pommes de terre ou en touillant une sauce.  » S’ils ne le peuvent plus, poursuit Jannette Spiering, ils sont assis dans un fauteuil adapté au milieu des autres, de la routine quotidienne, des bruits et des odeurs, rassurantes, car familières, de cuisine ou de lessive. Même le repassage a une odeur…  » Parce que ne pas se sentir enfermés diminue leur anxiété, donc les médicaments, les pensionnaires sont libres d’aller et venir au sein de cette microsociété, de se balader ou de prendre ensemble un café, de fréquenter l’un des vingt-cinq clubs de loisirs – dont les plus prisés sont ceux de musique, de danse et de bingo.

Libres aussi de changer.  » Votre mère était très “lady”, dorénavant elle aime siroter une bière en écoutant de la musique folk ? Laissez-la, ce qui lui fait plaisir est bon pour elle « , peuvent, à l’occasion, se voir expliquer les familles, qui doivent accepter pour leur proche une vie moins aseptisée qu’en institution classique. Ici, maman peut prendre la pluie quelques minutes avant d’être conviée à rentrer mettre un manteau. Et papa acheter trois bouteilles de vin à la supérette avant que le coup de fil du caissier à l’infirmière permette une intervention, en douceur, de retour à l’appartement…

A âge et pathologie équivalents, les habitants de De Hogeweyk vivent plus longtemps ici qu’ailleurs, fait-on valoir. Quelque deux années et demie en moyenne. Quant au coût de cette maison de retraite du groupe Vivium (une fondation réinvestissant tous ses profits), il n’est pas supérieur à celui d’autres établissements néerlandais pour personnes âgées dépendantes, nous assure-t-on. 2 200 euros par personne et par mois, pris en charge pour l’essentiel par la sécurité sociale – les personnes âgées dont la retraite le permet sont mises à contribution.

 » L’encadrement médical et social est à peu près le même, insiste la directrice. Sauf que nous avons fait le choix de limiter l’équipe dirigeante et que, dans les maisons, le personnel est multitâche, ce qui limite les intervenants.  » Qui bénéficient du précieux renfort de cent soixante bénévoles. Comme Maud Verstift, la cinquantaine avenante. Dans la salle à manger du club d’expression artistique décorée façon brocante, elle échange quelques confidences avec une dame très âgée en fauteuil roulant. Sa grand-mère a vécu ici deux mois, il y a cinq ans,  » heureuse « .  » J’aime cet endroit, il y a beaucoup de liberté, d’attention. Ma grand-mère, qui venait d’Indonésie, a pu manger son riz et écouter sa musique avec d’autres personnes de même origine. « 

Le village de De Hogeweyk se veut le plus ouvert possible sur l’extérieur, avec son restaurant de standing, ses concerts et ses expositions. Pourtant, les proches ne viennent pas autant qu’avaient pu l’imaginer les promoteurs du projet en peaufinant ce cadre de vie. L’esthétique, l’apparente normalité du cadre ne changent pas tout. Ne plus être reconnu s’avère parfois trop difficile à supporter. On vient en revanche du monde entier observer ce modèle pionnier. Deux ou trois initiatives similaires se préparent en Suisse et en Allemagne. Guère plus.  » C’est compliqué, et un peu effrayant, de renoncer à toute l’organisation précédente, comprend Jannette Spiering. Et puis, les maisons de retraite ont tellement de monde sur liste d’attente. Pourquoi se donneraient-elles ce mal ? « 

Aucun professionnel français n’a fait le déplacement, à ce jour. Mais le docteur Linda Benattar, responsable médicale du groupe de maisons de retraite Orpea, confirme que la tendance est bien là.  » La liberté dans un environnement adapté.  » Sans aller aussi loin dans la reproduction d’un quotidien ordinaire de quartier, ni dans la liberté laissée aux malades, Orpea propose déjà, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines), sur 7 hectares, un village de petits pavillons, doté d’une épicerie, d’un cabinet d’esthétique, d’un spa. Car, croit la gériatre,  » plus l’univers est permissif, plus les malades, qui ne savent plus appréhender les contraintes du monde extérieur, sont heureux « .

 » L’absence de liberté, un être humain la ressent toujours « , appuie Pascal Champvert, directeur de plusieurs établissements et services à domicile, et président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées.  » Bien sûr que c’est ce qu’il faut qu’on fasse en France ! Rompre avec la culture hospitalière, aller vers une logique de domiciles protégés regroupés…  » Encore faut-il, selon lui, que les Français acceptent de déplacer le curseur sur l’axe sécurité-liberté.  » Nous sommes beaucoup du côté sécurité, avec toutes ces normes imposées. On veut surtout qu’il n’arrive rien à maman. Du coup, il ne se passe plus rien du tout.  » Il semble encore bien loin, le petit rhum-Coca entre copines de De Hogeweyk.

Pascale Krémer

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Un jugement honteux qui fait fi de la planète

La planète Terre est la grande perdante de ce jugement honteux. L’Espagne ne s’est encore une fois pas grandie dans cette affaire. Après sa lâcheté dans les affaires de dopage, après son incompétence en matière économique, la voici donc en train de mettre un coup de poignard vengeur dans le dos de notre mère nourricière la Terre.

Que va donner comme image, que va donner comme action un tel jugement ? L’impunité, car il faut bien appeler les choses par leur nom, ne peut appeler qu’au recommencement permanent d’actions dont la nature paie les pots cassés. En tant qu’habitant de cette planète, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis. Ce genre de comportement prouve que la race humaine sait être particulièrement imbécile quand il s’agit de prendre les mesures justes à la survie de notre espèce sur Terre.

Honteux !

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 15 Novembre 2013

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En Espagne, acquittement général au procès du naufrage du  » Prestige « 
Seul le commandant a été condamné pour  » refus de remorquage « , et non pour un motif écologique
Madrid Correspondance

Aucun coupable. Onze ans jour pour jour après le SOS lancé par le Prestige, le pétrolier libérien battant pavillon des Bahamas qui fit naufrage en novembre 2002 au large de la Galice, en Espagne, déversant 63 000 tonnes de fuel et souillant 2 900 km de côtes espagnoles, portugaises et françaises, le tribunal de justice de Galice a rendu son jugement mercredi 13 novembre.

Les trois prévenus, le commandant grec Apostolos Mangouras, le chef des machines, Nikolaos Argyropoulos, et l’ancien directeur de la marine marchande espagnole, José Luis Lopez Sors, ont été acquittés du délit contre l’environnement. Aucun n’est coupable du naufrage. Seul le commandant a été condamné à neuf mois de prison pour avoir refusé, trois heures durant, le remorquage. Une opération que tout armateur demande à un équipage d’éviter tant le coût en est élevé : la société de remorquage est en droit de demander un pourcentage (plus ou moins fort) sur le prix de la cargaison du navire en perdition.

 » Nous ne pouvons pas avoir de certitudes sur les causes de l’avarie  » ni sur le fait qu’éloigner le navire des côtes, comme l’avaient ordonné les autorités espagnoles, refusant de l’abriter au port et obligeant le pétrolier à errer sur une mer déchaînée durant cinq jours en direction du Portugal puis de la France, ait été une  » décision imprudente « , a expliqué le juge avant de prononcer l’acquittement général.

Pour Greenpeace Espagne, ce jugement montre que  » créer un désastre environnemental est sans conséquence  » et  » n’empêchera pas qu’un autre Prestige soit possible « . L’avocat de l’ONG, José Manuel Marraco, est plus sévère encore :  » Si la condamnation prononcée en France lors du procès du naufrage de l’Erika contre l’affréteur Total et le propriétaire du pétrolier était une avancée, celle du Prestige est un retour en arrière de vingt ans, digne d’un pays du tiers-monde, qui remet en cause le principe de la justice environnementale « , a-t-il déclaré au Monde.

Pour le président du conseil général de Vendée, département souillé par la marée noire du Prestige, Bruno Retailleau,  » cette décision de justice montre à quel point la législation des pays européens se révèle impuissante à briser l’impunité qui prévaut généralement dans les affaires de pollution maritime « .

Le jugement du procès de la plus grande marée noire qu’ait jamais connue l’Espagne ne pouvait être que décevant puisque seuls trois prévenus répondaient de la catastrophe devant la justice espagnole. Trois hommes, aujourd’hui âgés de plus de 70 ans, qui comparaissaient en lieu et place des  » véritables responsables  » pointés du doigt par l’accusation : les propriétaires du Prestige, l’affréteur, le propriétaire de la cargaison, l’agence de certification et les responsables politiques.

Mais après dix ans d’instruction, près de 300 000 pages d’accusation, 1 500 plaintes regroupées en 55 parties civiles, huit mois d’audiences et près de 200 témoins et experts appelés à la barre, le verdict a été accueilli avec consternation à La Corogne, en Galice. Autour du tribunal, les membres de la plate-forme Nunca Mais ( » plus jamais  » en galicien) ont dénoncé  » une farce « , un verdict  » honteux  » et  » insultant pour les milliers de personnes qui ont dû aller nettoyer la côte « . Déjà, lors du procès, le maire de la commune de Muxia, la plus affectée par la marée noire, avait dénoncé une  » pantomime « .  » On n’attendait pas grand-chose puisque les principaux responsables n’ont même pas été mis en examen, mais au moins une victoire morale « , a affirmé un porte-parole de Nunca Mais.

N’ont été inquiétés ni les propriétaires du navire, la compagnie Mare Shipping, malgré le témoignage d’un ancien capitaine du Prestige qui a dénoncé la  » corrosion des réservoirs « , ni l’affréteur, la compagnie suisse Crown Resources, qui s’est dissoute avant l’ouverture de l’enquête et a empêché que soit connu le destinataire de la cargaison – un fioul lourd de mauvaise qualité et d’origine russe.

Sur le banc des prévenus manquait aussi la société américaine de classification ABS qui avait autorisé le pétrolier, construit en 1976, à naviguer et contre laquelle le gouvernement espagnol a porté plainte aux Etats-Unis, sans succès.

Enfin, aucun des principaux responsables politiques de l’époque n’a été mis en examen, ni l’actuel chef du gouvernement, Mariano Rajoy, alors numéro deux du gouvernement de José Maria Aznar, qui avait minimisé les risques, ni l’ancien ministre de l’équipement, Francisco Alvarez Cascos, dont dépendait la décision d’éloigner le navire de la côte, décision qui, selon Greenpeace, a  » transformé un accident en catastrophe « .

Personne ne paiera les 4,4 milliards d’euros de dommages et intérêts chiffrés par le procureur, dont 100 millions pour la France. Le jugement se contente de réclamer les 22 millions d’euros que la société londonienne d’assurance a déposés en garantie en 2002. Une maigre compensation.

Sandrine Morel

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Définir l’impôt avec la mondialisation ? Une affaire d’arbitrage…

Comme le dit M. Saint-Amans, il faut faire attention lors de l’utilisation de l’arme fiscale en France. Il faut, au minimum, une coopération Européenne. Je dirais qu’il faut une coopération mondiale. La plus-value que tirerait un pays à user d’un lobbying fiscal, induisant une distorsion forte de concurrence, ne peut être que temporaire. Temporaire car le fruit de l’impôt ne reviendrait pas aux habitants et qu’à force de mettre de côté ses habitants, on s’expose à un retour de baton qui peut mener à une révolution. Tout le monde à donc à gagner à lever l’impôt de manière juste et proportionnée.

Quoiqu’il en soit, la France se doit de militer en la matière car la France est un pays à peu près Démocratique qui aurait tout à gagner à exporter son modèle de gouvernance à travers le monde. Le Monde y gagnerait assurément.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 14 Novembre 2013

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ENTRETIEN
 » Il faut changer les règles pour les adapter à un monde globalisé « 

Pascal Saint-Amans est directeur du centre de politique et d’administration fiscales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Quelle distinction opérez-vous entre fraude, évasion et optimisation fiscales ?

La fraude est illégale, c’est une violation de la loi. C’est par exemple faire de la rétention de TVA ou avoir un compte dissimulé à l’étranger et ne pas déclarer ses revenus. L’évasion fiscale, c’est légal et c’est le résultat de la planification fiscale. Dans la planification – ou l’évasion -, il y a une zone blanche, qui est l’utilisation des instruments légaux à disposition afin de réduire ses impôts. Il y a aussi une zone grise, l’optimisation dite agressive, qui signifie qu’on va très loin dans l’utilisation de la loi et dans laquelle vous pouvez vous trouver en conflit avec l’administration fiscale sans pour autant que le juge, s’il applique la lettre de la loi, vous donne nécessairement tort.

A-t-on une idée des sommes en jeu ?

Aujourd’hui, on n’a pas de chiffrage, ni sur la fraude ni sur l’évasion-optimisation, pour ce qui est de la France. Mais, aux Etats-Unis, les montants de profits accumulés des sociétés américaines non rapatriés aux Etats-Unis pour qu’ils n’y soient pas taxés – donc abrités dans des paradis fiscaux – s’élèvent à 2000 milliards de dollars. Cela donne une idée des montants en jeu.

Quelles sont les principales pistes à suivre pour enrayer ces flux anormaux ?

Il y a deux volets : l’optimisation domestique, en utilisant les défaillances ou les faiblesses du droit interne ; l’optimisation internationale, en utilisant les défaillances du système international. Dans le droit purement interne, le principal débat porte sur l’abus de droit : à partir de quel moment l’administration fiscale peut-elle remettre en cause un schéma ayant pour but d’éluder les impôts, mais qui peut aussi avoir d’autres incidences, derrière lesquelles s’abrite le contribuable pour justifier le schéma ? Est-ce que c’est un but exclusivement fiscal ou principalement fiscal ?

Sur cette problématique, il y a un Charybde et un Scylla : plus la définition est stricte, exclusivement fiscale, plus il y a de possibilités pour le contribuable de trouver une parade pour échapper à l’impôt. Si la définition est trop large, on crée une véritable insécurité juridique. C’est un arbitrage entre les deux qui est nécessaire. Sur l’aspect international, il faut changer les règles pour qu’elles soient plus adaptées à un monde globalisé. C’est ce que fait l’OCDE.

Comment agissez-vous ?

C’est le projet BEPS – Base Erosion and Profit Shifting,  » lutter contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices  » – , qui prévoit quinze actions dans les deux ans à venir afin de lutter contre l’abus des traités fiscaux. Aujourd’hui, par exemple, 27 % des investissements en Inde se font à partir de l’île Maurice, parce que le traité permet de localiser son argent à l’île Maurice. Et c’est légal. Il faut réaligner la localisation des profits avec la localisation de la création de valeur. Cela veut dire adapter les règles de prix de transfert pour éviter que les groupes ne localisent leurs valeurs – notamment les incorporels, les brevets, les marques – dans des paradis fiscaux. C’est aussi donner aux Etats des instruments coordonnés pour protéger leur base fiscale.

Est-il possible d’agir au niveau national s’il n’y a pas d’accord entre les Etats, en premier lieu européens ?

Sur les schémas purement domestiques, la réponse est oui : c’est la problématique des abus de droit. Agir sur des schémas hors frontières, et cela va même au-delà de l’Union européenne, implique que l’ensemble des partenaires suivent les mêmes règles. Faute de quoi, vous pouvez bien vous protéger, mais vous devenez non compétitif. Ou, si vous ne vous protégez pas suffisamment, vous ne ramassez plus de recettes fiscales. Là aussi, c’est une question d’arbitrage.

Propos recueillis par P.Rr

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Elections municipales 2014 : pour qui faut-il voter ?

Depuis quelques jours, la fréquentation de mon site explose. On me demande, très régulièrement, de dire pour qui je conseille de voter.

Je vais donc faire un petit résumé sur les communes dont je connais le mieux les candidats, pour leur faire de la pub… ou de la contre-pub, mais toujours motivée bien sûr.

Sur Moirans

Comme je l’ai dit, la liste de M. Gérard Simonet a ma préférence. Non parce que c’est la meilleure… mais parce que c’est la moins pire…

On peut remarquer des points communs sur les programmes : beaucoup de généralités, peu d’engagement et beaucoup de mesures très peu concrètes.

Entre la liste de M. Gérard Simonet et celle de la gauche conduite par M. Pascal Mariotti, les mesures se valent. On peut par contre noter que M. Pascal Mariotti persiste à penser que Louxos est à côté du cimetière alors qu’on le voit plus que difficilement du site ! Encore un dossier qui n’a pas été travaillé !

M. Gérard Simonet a un bilan économique très limite tandis que la liste de M. Pascal Mariotti se veut soutenue par le parti socialiste.

Sur Moirans, on peut donc décider de voter pour une liste ou une autre en fonction des étiquettes, à défaut de mesures précises. Par contre, je déconseille plus que fortement la liste de M. Gilles Zanier tant son caractère coléreux, impétueux et autoritaire colle mal avec les fonctions d’un premier magistrat !

L’idéal serait que la liste de gauche fasse suffisamment de voix pour que M. Gérard Simonet ne soit pas élu au premier tour comme la fois passée : cela permettra à M. Gérard Simonet d’être un peu plus humble, et M. Pascal Mariotti de tenter de mener des actions concrètes, en dehors de tout cadre idéologique. L’idéal serait aussi que M. Gilles Zanier n’ait pas d’élus, tant sa présence au sein du conseil municipal de Moirans serait néfaste pour la conduite de notre ville.

Sur Meylan

 Mon choix va bien évidemment à M. Michel Bernard afin qu’il puisse remplacer Mme Marie-Christine Tardy qui est soupçonnée de s’être servie de sa fonction pour favoriser ses proches.

Elle est en effet mise en examen pour prise illégale d’intérêts dans des affaires où son mari aurait eu à avoir des avantages, dans son travail d’architecte, pour obtenir des marchés sur Meylan.

Il faut cesser avec ces pratiques honteuses qui vont à l’encontre de l’intérêt général et sanctionner dans les urnes des pratiques inacceptables !

Sur Voiron

M. Roland Revil a montré qu’il était un très bon maire. En face de lui, il y a M. Julien Polat, directeur de cabinet (DirCab) du Maire de Moirans émargé à près de 4000 Euros par mois sur le dos du contribuable que je suis.

Là où je suis en colère, c’est que M. Julien Polat, n’a pas été capable d’assister le directeur des services (DGS) de Moirans pour rédiger le débat d’orientation budgétaire (DOB) de 2014.

M. Julien Polat, tout droit sorti de Science-Po, une école qui forme nos politiques à ne pas voter un budget à l’équilibre depuis plus de trente ans, donne donc de belles leçons mais oublie royalement de faire son travail dans la ville où il est DirCab du Maire !

S’il n’est pas capable de travailler sur Moirans, est-il le meilleur candidat sur Voiron ? Non ! Pour cela, on ne peut pas voter pour lui. Sa place est à Moirans à assister son DGS à refaire le DOB. C’est à cela que servent les impôts des Moirannais ! Avant de faire le beau dans une autre commune, il faut d’abord finir ce que l’on a commencé dans son travail, surtout au prix où M. Julien Polat est payé !

Les voix doivent donc aller au Maire sortant qui a réalisé un superbe travail dans sa ville. Elle a eu un embellissement très réussi et très abouti. De plus, la politique culturelle, avec son cinéma et sa salle de spectacle, est une réussite.

Sur Voreppe

M. Luc Rémond est le DGS de Moirans, et le principal investigateur du DOB non réalisé sur Moirans. M. Luc Rémond se doit donc de, non pas finir le travail, mais bien le commencer, tant celui-ci est médiocre ! M. Luc Rémond doit donc justifier de son salaire au lieu de s’investir ailleurs avec l’argent du contribuable !

Je saurais donc gré au peuple de Voreppe de bien vouloir sanctionner M. Luc Rémond dans les urnes afin qu’il puisse s’acquitter de sa tâche !

Sur Grenoble

Sur Grenoble, voici un petit texte dédié au citoyen :

« Grenoblois, les élections sont dans deux jours et votre vote sera déterminant. On le voit aujourd’hui, la politique a failli !

Entre le PS qui est englué au niveau national dans une idéologie qui le tétanise, il impose au niveau local un immobilisme destructeur. Par exemple, notre ville est tétanisée par un taux de pollution record mais le Maire ne bouge pas car il a peur de se mettre les automobilistes à dos et ainsi perdre son électorat et son gagne-pain. Il préfère mettre en danger la vie de ses concitoyens que d’imposer des mesures courageuses qui lui imposeraient de débattre sur le sens d’une action au service de l’intérêt général.

Entre les écologistes qui sont totalement hors-sujet. Par exemple, dans le cas de la pollution toujours, ils se complaisent à louer la gratuité ponctuelle des transports en commun alors même que la majorité des usagers sont abonnés au mois !

Entre l’UMP qui ré-impose une figure politique condamné pour abus de biens sociaux et usage de faux, elle renoue avec des pratiques que l’on voit au niveau national où les magouilles se succèdent. La droite, par l’UMP, est devenue le lieu où l’intérêt général a été oublié.

Entre le FN qui essaie de cacher qu’il reste un parti raciste et xénophobe.

Entre l’extrême gauche qui ne comprend strictement rien aux matières économiques, en voulant, perpétuellement, opposer les gentils ouvriers au méchant patronat.

On le voit : le renouvellement politique, le sens de l’intérêt général, n’est incarné que par M. Denis Bonzy. Il est soutenu par un entrepreneur de très haut niveau qui a montré qu’il savait diriger une entreprise. M. Denis Payre, fondateur du mouvement « Nous citoyens » est, en effet, le fondateur de l’entreprise Business Objects qui a été une perle logicielle en son temps.

Quand on est adoubé par un génie de l’entreprise, cela vaut blanc-seing pour le politique. En effet, il faut conduire un état comme on conduit une entreprise en gérant efficacement l’argent du contribuable. Il est plus facile de gérer un pays ou une commune qu’une entreprise puisque, dans ce cadre, la gestion est à but non-lucratif.

Grenoblois : votez donc utile, votez citoyen, votez pour la seule personne qui saura gérer efficacement votre ville de manière non-idéologique, équilibrée et pragmatique !

Les images sont cliquables. Le site de M. Denis Bonzy se trouve ICI.

Le programme se trouve ICI. »

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Elections municipales Voiron 2014 : DOB = DAUBE ?

M. Julien Polat, Directeur de Cabinet du Maire de la ville de Moirans est aussi candidat aux élections municipales 2014 sur Voiron. Ceci pose problème car il est candidat alors même qu’il n’a pas correctement fait son travail sur Moirans.

D’où la petite lettre que j’ai décidé de lui envoyer.

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M. Julien Polat, Directeur de cabinet (DirCab) du maire de Moirans, accessoirement candidat aux élections municipales 2014 sur Voiron,

Vous n’êtes pas sans savoir les dispositions quant à la rédaction d’un débat d’orientation budgétaire (DOB), d’une commune de plus de 3500 habitants, puisque ces pré-requis vous ont été enseignés au sein de la prestigieuse école Science-Po Grenoble dont vous êtes issu.

Ainsi, je fais plus que m’interroger sur le DOB que le Directeur Général des Services (DGS), M. Luc Rémond, m’a fourni. Ce Monsieur, comme vous le savez, est candidat aux élections municipales 2014 sur Voreppe. Ce Monsieur a donc réalisé un document ne répondant en rien aux pré-requis définis, entre autres, sur le site Web :

http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Ledebatdorientationsbudgetaires. Ce site dit, entre autres :

« […] notamment si elle ne comporte pas d’éléments d’analyse prospective, ni d’informations sur les principaux investissements projetés, sur le niveau d’endettement, sur son évolution et sur l’évolution des taux de la fiscalité locale, le débat sur les orientations budgétaires doit être regardé comme s’étant tenu sans que les membres de l’assemblée délibérante aient bénéficié de l’information prévue par les dispositions législatives applicables.[…] »

Qu’ont ces faits à voir avec vous ? Tout simplement que vous avez été au courant du contenu du DOB de cette année, et que vous savez que ce document ne répond en rien aux qualités nécessaires que doivent avoir un tel document ! Vous auriez du donc avertir le DGS qu’un tel document ne pouvait être fourni et vous vous deviez d’apporter votre aide à la ré-écriture d’un tel document.

Vous n’en avez rien fait car vous n’êtes pas impliqué dans votre travail, M. Polat ! Actuellement, vous êtes impliqué dans votre campagne aux élections municipales 2014 sur Voiron et vous négligez le travail collectif d’une équipe devant fournir les informations budgétaires de base qu’ont le droit d’avoir les citoyens qui vous paient !

Il est vrai que l’on ne peut assister un DGS à préparer un DOB dans une année chargée à ce point par les échéances électorales.

Votre candidature aux élections municipales 2014 sur Voiron pose deux questions :
– Est-ce que vous êtes la personne la plus à même d’exercer les plus hautes fonctions à Voiron alors même que vous êtes incapable d’assister le DGS de votre commune à réaliser un travail classique d’élaboration d’un budget ?
– Est-ce que vous n’avez pas fait passer votre ambition personnelle avant l’intérêt général en passant votre temps à faire campagne alors même que le DGS avait besoin de votre assistance ?

Bref, je suis très insatisfait de la manière dont sont dépensés mes impôts localement ! Très insatisfait car mes impôts servent à vous payer et que vous ne faites pas le début du travail pour lequel vous êtes rémunéré !

Je vous demande donc d’assister M. Rémond, DGS de Moirans, et accessoirement, candidat aux élections municipales 2014 sur Voreppe, pour refaire le DOB de cette année de manière professionnelle. Il a été averti ce jour et a dû recommencer le travail car je lui ai dit que, si tel ne devait être le cas, je me verrais contraint de saisir les instances administratives idoines afin que le devoir d’information budgétaire dû à vos concitoyens puisse être réalisé.

Je vous demande donc instamment de bien vouloir contacter M. Luc Rémond, DGS de Moirans, et accessoirement, candidat aux élections municipales 2014 sur Voreppe. Il a besoin de votre assistance prompte et efficace.

Très cordialement,

  Philippe NOVIANT

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Elections municipales Meylan 2014 : citoyens ! Mobilisez-vous !

Citoyens de Meylan, on a profité de votre crédulité et de votre gentillesse ! Votre Maire, Mme Marie-Christine Tardy est mise en examen et est empêtrée dans les affaires jusqu’au cou ! Un de ses anciens adjoints se propose de la remplacer. Il ne l’aurait pas fait si le Maire avait fait son travail avec intégrité et avec loyauté. Madame Le Maire de Meylan a décidé de trahir ses concitoyens en violant de manière honteuse l’intérêt général, le vote doit donc se reporter sur une liste intègre et efficace à même de pleinement remplacer des gens à se servir d’abord eux-mêmes avant de servir leurs concitoyens !

J’ai entendu dire que certains citoyens taxaient M. Michel Bernard de traître car il a dénoncé les agissements honteux de Mme Tardy. Las, on ne peut être taxé de traitre lorsque l’on défend la société ! Les véritables traitres sont Madame Marie-Christine Tardy et son mari qui ont utilisé abusivement leur position et leur pouvoir pour se servir ! Ils vont même aujourd’hui jusqu’à utiliser leur fils pour monter un site web afin de fustiger les positions de M. Bernard ! De part l’utilisation de leur famille proche, ils rejoignent des pratiques honteuses que Messieurs Balkany, à Levallois-Perret, et Messieurs Tibéri, à Paris, ont fait avant eux !

Le mode de défense signe un véritable aveu : on essaie de vous faire croire que Mme Tardy ne savait pas que son mari faisait des affaires sur Meylan car ils n’en discutaient pas à table le soir ! Ceci est ridicule et Mme Tardy nous ferait presque croire que son mari ne savait pas que sa femme était Maire de la commune dans laquelle il faisait des affaires ! A les entendre, ils ne savaient rien alors même que des documents de la Mairie prouveraient le contraire, ce qui a mené à la plainte contre X déposée par M. Bernard !

Ne vous trompez donc pas en dénonçant les traitres ! Trahir un traître, ce, pour l’intérêt général, ce n’est pas de la trahison, c’est servir son pays !

En attendant, voici quelques éléments pour remettre les informations à leur place et qui contredisent l’aspect « blanc-comme-neige » dont veut se parer Marie-Christine Tardy !

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La maire de Meylan mise en examen pour corruption passive

Le Point.fr – Source AFP – Publié le 24/07/2013 à 19:22
Marie-Christine Tardy aurait choisi des promoteurs immobiliers à qui elle faisait verser des subventions, et imposait en échange le cabinet d’architecte de son mari.

Le procureur de Grenoble a requis mercredi la mise en examen de la maire (ex-UMP) de Meylan (Isère), Marie-Christine Tardy, pour corruption passive dans le cadre d’une enquête sur un « système » de rémunération au profit de son mari par le biais de programmes immobiliers. Le procureur Jean-Yves Coquillat a aussi demandé la mise en examen du mari de Marie-Christine Tardy pour recel de corruption et recel de prise illégale d’intérêts. Une information judiciaire, confiée à deux juges d’instruction, a été ouverte pour corruption passive, prise illégale d’intérêts et recel, a précisé le procureur au cours d’un point de presse.

Placés en garde à vue mardi matin, les époux Tardy étaient présentés à un juge d’instruction mercredi après-midi. Ouverte en avril, l’enquête préliminaire a mis au jour un « système » dans lequel « Mme Tardy choisissait des promoteurs immobiliers à qui elle faisait verser des subventions », officiellement pour qu’ils réalisent des logements sociaux, selon la même source. Mais en échange de ces subventions, le parquet estime que Marie-Christine Tardy « imposait en sous-traitant le cabinet d’architecte de son mari qui percevait des sommes conséquentes ».
Subventions de plus d’1,1 million d’euros

Le cabinet de M. Tardy « n’apparaissait en général nulle part dans aucune réunion, sur aucun document », a précisé le procureur. Rappelant que les époux Tardy bénéficiaient de la présomption d’innocence, le procureur a en outre souligné qu’ils niaient les faits « entièrement ». Selon ses déclarations en garde à vue, « Mme Tardy ignorait que son mari avait travaillé à des projets sur Meylan », a-t-il dit. « Ils ne parlaient jamais chez eux de choses comme ça. Elle l’a appris par la presse », a-t-il ajouté.

Quant à M. Tardy, il dit n’avoir jamais fait part des travaux réalisés sur Meylan à sa femme, pourtant maire de la commune. « Avant la lecture de la presse, chacun ignorait ce que faisait l’autre », aux dires des époux, a précisé le procureur. Jean-Yves Coquillat n’a pas souhaité préciser le montant des honoraires touchés par le cabinet de M. Tardy dans le cadre des programmes immobiliers visés par l’enquête. La mairie de Meylan a versé des subventions de plus de 1,1 million d’euros au total sur les trois programmes immobiliers en cause, a-t-il néanmoins dit.
« L’enquête est loin d’être terminée »

« L’enquête est loin d’être terminée », a annoncé le procureur. « Il va falloir s’orienter vers les entreprises qui ont participé à ces travaux. Pour qu’il y ait corruption, il faut qu’il y ait un corrupteur et un corrompu », a-t-il rappelé. L’affaire avait éclaté fin avril à la suite de plaintes contre X pour « détournement de fonds publics, favoritisme et prise illégale d’intérêt » déposées par le premier adjoint de la maire de Meylan, Michel Bernard, ainsi que par un architecte. Par la suite, « d’autres adjoints et des fonctionnaires municipaux ont tenu à se manifester » par écrit ou directement auprès de la police, selon Jean-Yves Coquillat.

« Il est bien évident que la période électorale qui se présente favorise les épanchements », a ironisé le magistrat, en référence aux élections municipales de 2014. Marie-Christine Tardy avait été exclue de l’UMP en mai 2012 pour s’être présentée comme candidate dissidente aux élections législatives dans la première circonscription de l’Isère. Elle s’était aussi fait connaître en 2007 pour s’être opposée à la candidature aux législatives d’Alain Carignon, ancien député et maire de Grenoble, condamné pour corruption, dans la même circonscription.

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Un article de proxi-city.com daté du 23 Novembre 2013

http://www.proxi-city.com/actualite-marie-christine-tardy-maire-meylan-mise-en-examen-corruption-passive-71428.html

Marie-Christine Tardy, maire de Meylan, mise en examen pour corruption passive

En juillet dernier, la garde à vue de Marie-Christine Tardy et de son époux avait fait grand bruit. La maire de Meylan était soupçonnée d’avoir favorisé des promoteurs qui, en échange, faisaient travailler le cabinet d’architectes de son mari. Pour cela, elle écope d’une nouvelle mise en examen.

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Un article de Actucity.com

 Meylan: La maire Marie Christine tardy mise en examen pour corruption passive

Détails
    Catégorie parente: Politique   
    Catégorie : En France   
    23 Nov 2013
    Publié le samedi 23 novembre 2013 11:45
    Écrit par Actucity

En juillet dernier, à Meylan la garde à vue du maire, Marie-Christine Tardy et de son époux avait fait grand bruit. La maire de Meylan était

soupçonnée d’avoir favorisé des promoteurs qui, en échange, faisaient travailler le cabinet d’architectes de son mari. Pour cela, elle écope d’une nouvelle mise en examen. Si en juillet Marie-Christine Tardy était ressorti de sa garde à vue avec une mise en examen limitée à la prise illégale d’intérêts, elle est à présent soupçonnée « de corruption passive pour acceptation, sollicitation d’avantage par un élu public. » Ce nouveau chef d’inculpation apparaît dans une ordonnance de la Cour d’appel de Grenoble que France 3 Alpes a pu se procurer.
La corruption passive (article 432-11 du Code pénal) est reconnu (pour l’instant on en est encore à l’étape des soupçons dans l’affaire Tardy) lorsqu’une personne exerçant une fonction publique profite de cette fonction en sollicitant ou en acceptant des dons, promesses ou avantages en vue d’accomplir ou de s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction. Dans la loi, cette personne reçoit le nom de corrompu. -Pour Marie-Christine Tardy: corruption passive, sollicitation d’avantage par un élu public; prise illégale d’intérêts par un élu public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance; prise illégale d’intérêts par un élu public dans une affaire dont il assure le paiement ou la liquidation.

-Pour Michel Tardy: recel et corruption active pour proposition ou fourniture d’avantage à un élu public

Ouverte en avril, une enquête préliminaire aurait mis au jour un « système » dans lequel Mme Tardy choisissait des promoteurs immobiliers à qui elle faisait verser des subventions, officiellement pour qu’ils réalisent des logements sociaux.

Les deux hommes qui ont rendu l’affaire publique, un Adjoint au maire et un architecte, voient leur constitution de partie civile jugée irrecevable. (source france 3.fr)

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Elections municipales Voreppe 2014 : DOB = DAUBE ?

M. Luc Rémond, Directeur Général des Services de la ville de Moirans est aussi candidat aux élections municipales 2014 sur Voreppe. Ceci pose problème car il est candidat alors même qu’il n’a pas correctement fait son travail sur Moirans.

D’où la petite lettre que j’ai décidé de lui envoyer.

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M. Luc Rémond, Directeur Général des Services de Moirans, accessoirement candidat aux élections municipales 2014 sur Voreppe,

Vous n’êtes pas sans savoir les dispositions quant à la rédaction d’un débat d’orientation budgétaire (DOB), d’une commune de plus de 3500 habitants, puisque ces pré-requis sont dans votre fiche de poste.

Vous n’êtes pas sans savoir, non plus, que vous êtes payé par l’argent du contribuable de par vos fonctions.

Ainsi, je fais plus que m’interroger sur le DOB que vous m’avez fourni alors même qu’il ne répond en rien aux pré-requis définis, entre autres, sur le site Web :

http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Ledebatdorientationsbudgetaires. Ce site dit, entre autres :

« […] notamment si elle ne comporte pas d’éléments d’analyse prospective, ni d’informations sur les principaux investissements projetés, sur le niveau d’endettement, sur son évolution et sur l’évolution des taux de la fiscalité locale, le débat sur les orientations budgétaires doit être regardé comme s’étant tenu sans que les membres de l’assemblée délibérante aient bénéficié de l’information prévue par les dispositions législatives applicables.[…] »

Le document fourni n’est ni fait ni à faire. Il souffre d’une médiocrité qui laisse à penser qu’il a été écrit en un temps record non compatible avec le professionnalisme nécessaire à servir l’intérêt général, comme le commandent vos fonctions.

Il est vrai que l’on ne peut passer beaucoup de temps à préparer un DOB dans une année chargée à ce point par les échéances électorales. Elections municipales 2014 auxquelles vous participez vous même en tant que tête de liste à Voreppe.

Cette candidature pose deux questions :
– Est-ce que vous êtes la personne la plus à même d’exercer les plus hautes fonctions à Voreppe alors même que vous êtes incapable de faire le travail que l’on vous commande dans la commune dans laquelle vous êtes DGS ?
– Est-ce que vous n’avez pas fait passer votre ambition personnelle avant l’intérêt général en passant votre temps à faire campagne alors même que vos charges sur Moirans imposent une rédaction professionnelle d’un document primordial concernant la gestion de la commune dans laquelle vous êtes DGS ?

Bref, je suis très insatisfait de la manière dont sont dépensés mes impôts localement ! Très insatisfait car mes impôts servent à vous payer et que vous ne faites pas le début du travail pour lequel vous êtes rémunéré !

Je vous ordonne donc de refaire le DOB de cette année de manière professionnelle ! Si tel ne devait être le cas, je me verrais contraint de saisir les instances administratives idoines afin que le devoir d’information budgétaire que vous devez à vos concitoyens puisse être réalisé !

Sur ce, je n’abuse pas plus de votre temps car je crois que vous avez du travail.

Très cordialement,

  Philippe NOVIANT

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Elections municipales Moirans 2014 : DOB = DAUBE ?

Pour une commune, le débat d’orientation budgétaire (DOB) annuel est un document important. En effet, il informe sur comment compte faire la municipalité pour gérer l’argent du contribuable. Ainsi, l’élaboration de ce document est obligatoire pour une commune de 3500 habitants et plus. Son contenu doit être clair et détaillé et doit correspondre à des éléments budgétaires définis légalement.

On peut trouver des détails concernant l’élaboration d’un DOB ICI.

Ainsi, quand on tape « Débat d’orientation budgétaire » sur Google, on a accès à de multiples liens faisant référence à autant de documents. Par exemple, celui de la ville du Grau-du-Roi peut être trouvé ICI.

A Moirans, j’ai demandé ce document qui souffre, malheureusement d’une médiocrité rédhibitoire. Il est ICI .

Vous serez seuls juges et vous pourrez constater, par vous même, le faible niveau de notre document par rapport à celui de la ville du Grau-Du-Roi.

Ceci dit, même si ce document est nul, je doute que les deux autres listes candidates aux élections municipales 2014 sur Moirans puissent faire mieux. En effet, la liste socialiste est trop occupée à se départager les différents postes pour se soucier de l’élaboration d’un tel document. De plus, leur idéologie passe par dessus ces débats d’argent. Quant à la liste dirigée de main de maître par Gilles Zanier, dit Gilles Zanierski, il pense trop à être maire pour se soucier du bien être des contribuables.


Ces éléments pris en compte, j’ai décidé d’envoyer une lettre au Maire de Moirans, M. Gérard Simonet, candidat aux Elections Municipales 2014 sur Moirans et tête de la liste « Moirans à coeur ».

****************

Monsieur Gérard Simonet, Maire de Moirans,

Je vous écris pour continuer à vous signifier ma plus parfaite confiance dans la conduite que vous exercez au sein de notre commune. Vous faites et continuez à faire un travail remarquable. J’ai bien pris note que vous ne désiriez pas que je rejoigne votre liste car je n’étais pas d’un niveau suffisamment élevé. Il est vrai que je n’ai pas le niveau d’éloquence extraordinaire de Mme Perotto qui a l’art de lire les articles du Conseil municipal avec une fluidité et une clarté qui confine à la perfection. De plus, vous avez dit que vous souhaitiez donner priorité à la jeunesse. Dans ce cadre aussi, mon âge plus qu’avancé de 40 ans ne plaide pas en ma faveur.

Je vous renouvelle donc ma plus entière confiance et loue le travail remarquable de votre équipe où la jeunesse est la clé de voute de votre liste.

Néanmoins, je vous communique par la présente mes plus vives interrogations quant à votre entourage M. Luc Rémond, votre Directeur Général des Services (DGS), ainsi que M. Julien Polat, votre directeur de cabinet (DirCab).

En effet, je vous informe officiellement que ces deux personnes sont actuellement candidates aux élections municipales 2014, l’une sur la Mairie de Voreppe, l’autre sur Voiron. Je vous communique ce fait car je pense que ces ces candidatures nuisent de manière importante à la conduite des affaires de notre ville.

En effet, la semaine dernière j’ai demandé copie du débat d’orientation budgétaire (DOB) qui a eu lieu le 21 Février 2014 dans notre commune, à votre DGS. Ce débat d’orientation budgétaire doit avoir une forme et un contenu assez stricts. Ils sont, entre autres, disponibles sur Internet, sur le site http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Ledebatdorientationsbudgetaires. Ce site dit, entre autres :

« […] notamment si elle ne comporte pas d’éléments d’analyse prospective, ni d’informations sur les principaux investissements projetés, sur le niveau d’endettement, sur son évolution et sur l’évolution des taux de la fiscalité locale, le débat sur les orientations budgétaires doit être regardé comme s’étant tenu sans que les membres de l’assemblée délibérante aient bénéficié de l’information prévue par les dispositions législatives applicables.[…] »

D’après le document fourni par vos services, il ne remplit absolument pas ce rôle et est très loin de le réaliser ! En ce sens, ce document est d’une médiocrité absolue en ne répondant en rien aux pré-requis sus-cités ! Il devrait contenir un tableau complet récapitulant des prévisions de recettes et dépenses de notre ville, ce, de manière détaillée de manière à ce qu’aucune ligne ne soit décrite si elle dépasse le taux de 5%. Ainsi, quand un taux dépasse 5%, la ligne budgétaire associée devra être détaillée.

Votre document, le DOB, a donc été confondu en DAUBE tant il ne répond en rien aux pré-requis légaux devant régir la rédaction d’un tel document.

Ainsi, le DOB, contient en tout et pour tout deux chiffres et une orientation non chiffrée :

– Dépenses frais de personnel 5 244 538.67
– Dépenses Dette 9 673 246.83
– Dépenses énergie ?

Ces éléments sont des éléments de dépense et les recettes n’y sont en rien évoquées.

Votre entourage, M. Rémond et M. Polat ont donc trahi votre confiance car ils ont privilégié leur campagne aux Elections Municipales 2014 de Voiron et aux Elections Municipales 2014 de Voreppe, par rapport à leur travail.

En votre qualité de premier magistrat, vous n’êtes pas censé avoir les connaissances techniques pour pouvoir réaliser un document comme le DOB. Par contre, la technicité de ce document se doit d’être maîtrisée par votre DGS car c’est son rôle ! Quand on pense que ce Monsieur veut être Maire dans une des communes les plus importantes de notre circonscription en terme de nombre d’habitants, ça laisse songeur !

Quant à M. Polat, je vous informe que ce Monsieur a fait Science-Po Grenoble et que, lui aussi, dispose des connaissances nécessaires à l’élaboration d’un tel document.

M. Polat et M. Rémond ont donc trahi votre confiance. Ce n’est pas la première fois, en particulier pour M. Polat, car il a déjà largement abusé de votre crédulité en vous faisant croire qu’un DirCab d’un Maire d’une commune de près de 8000 habitants, pouvait avoir une grille salariale se rapprochant des 4000 Euros par mois. Ce n’est pas vrai. Cette grille est largement sur-évaluée.

Nous le remarquons aujourd’hui : vos professionnels n’en sont pas et abusent de votre gentillesse et de votre crédulité. Je ne saurais trop vous conseiller d’avoir une conversation avec M. Roland Revil, Maire de Voiron. Il a une grande expérience du rôle de premier magistrat d’une grande ville puisque Voiron est deux fois plus importante que Moirans en terme de population. Son DOB est d’une qualité remarquable et il saura vous donner les conseils adéquats pour refaire entièrement ce travail médiocre et saura vous fournir les grilles de salaire d’un DirCab compétent. Vous conviendrez que vous ne pourrez pas continuer à dilapider à ce point l’argent du contribuable à rétribuer des proches collaborateurs qui trahissent votre confiance en se servant de leur poste comme tremplin à d’autres fonctions en ne fournissant pas le travail élémentaire que l’on est en droit d’attendre d’une commune comme la nôtre.

Cela ne remet nullement en question la confiance que je vous accorde et je peux vous assurer que je vais voter pour votre liste lors des prochaines élections municipales 2014 de Moirans. Cependant, soyez vigilants dans les relations que vous entretenez vis à vis de vos collaborateurs car j’ai peur qu’ils n’aient pas le même sens de l’intérêt général que le vôtre.

Très cordialement,

  Philippe NOVIANT

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Il faut lutter contre le FN en engageant des réformes efficaces

On n’a pas le choix : entre une UMP qui court sur les terres du FN sans lui apporter la moindre plus-value et un exécutif immobile, peureux et lâche, on est obligé d’un côté ou de l’autre à agir dans l’intérêt général pour circonscrire la montée du FN.

La droite républicaine doit donc redevenir républicaine et le gouvernement doit engager des réformes courageuses et pérennes afin d’empêcher le FN de grappiller toujours plus de points dans l’électorat.

Il est là l’enjeu : dans la compétence des partis qui forment le bipartisme purement Français. Nos politiques se doivent d’agir. Sinon, les conséquences seraient fâcheuses à donner au parti le plus incompétent, le plus raciste, le plus idiot, les clés du pouvoir.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 09 Novembre 2013

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L’exécutif désemparé face à l’emprise du FN
Ministres et députés sont partagés entre réponse sur les valeurs et volonté de ne pas  » alimenter le buzz « 

Que dire ? Quel discours tenir à l’électorat du Front national ? Sur fond de progression annoncée du FN aux municipales et aux européennes de 2014, de course-poursuite à l’UMP sur les thèmes de ce dernier et de tensions à gauche sur les positions défendues par Manuel Valls, la question taraudait déjà le pouvoir socialiste. Après que Mme Taubira a déploré une forme de solitude au sujet des injures dont elle avait fait l’objet, elle laisse les membres de l’exécutif encore un peu plus désemparés.

Certains d’entre eux sont convaincus que l’absence d’une réplique plus forte et plus rapide aux attaques dont la garde des sceaux a été la cible est due à la volonté de ne pas s’engager dans un combat qui nourrirait la dynamique frontiste. Au lendemain de l’entretien de Mme Taubira, publié mercredi 6 novembre dans Libération, une proche du président se désolait :  » L’argument au plus haut niveau à l’Elysée, c’est qu’on est coincé par le FN, donc on ne fait rien. Sinon, on va le faire monter !  »  » Le débat n’a pas lieu « , renchérit un ministre.

C’est en s’appuyant sur la mémoire nationale que François Hollande a tenu néanmoins à évoquer ce climat général. Lançant jeudi 7 novembre les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, il a indiqué que ce conflit  » nous rappelle d’abord la force d’une nation quand elle est rassemblée, y compris dans la tourmente  » et souligné  » l’intransigeance que nous devons avoir face au racisme « .

Pour le ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif, le président, avec ce  » discours de cohésion nationale « , aurait répondu aux interrogations de son camp en brossant  » une France qui intègre et qui a confiance en elle-même, une République qui n’a pas à avoir peur, une nation qui doit être rassemblée et lutter contre le racisme « . Pour ce proche de M. Hollande, ce dernier a raison de prendre un peu de hauteur pour évoquer la question.  » Il ne faut pas rentrer dans un jeu et un rythme imposé par le FN « , estime M. Arif.

Le degré de réactivité à adopter interroge pourtant les membres de l’équipe Ayrault. Un ministre regrette  » une forme d’habitude prise à constater, sur les réseaux sociaux, dans les manifs, dans les expressions, une libération totale de la parole raciste. On n’est pas moins choqués, mais moins surpris « . Il y aurait en quelque sorte une forme d’accoutumance, alors que la réaction idoine reste à définir :  » Le problème, c’est qu’en réagissant tu risques d’alimenter le buzz, ce qui a toujours été la technique du FN. Je pense pour ma part qu’il faut répondre à chaque fois, ne rien laisser passer « , poursuit ce membre du gouvernement.

Le dilemme, pourtant, est plus sérieux qu’une simple interrogation tactique sur la riposte.  » Le trouble est profond car l’irruption du FN introduit un système tripolaire, diagnostique le député PS de Paris Jean-Marie Le Guen. Dans les années 1980, ses électeurs voulaient faire « turbuler » le système. Aujourd’hui, ils adhèrent aux thèses d’un parti qui vise le pouvoir. « 

Un autre député confirme :  » Tout cela va absolument à l’encontre de la vision traditionnelle du PS et de Hollande pour le deuxième tour. Donc il y a un malaise stratégique, qui se double d’une question : comment on parle au FN ? Et là-dessus, ni l’exécutif ni le PS ne sont à l’offensive.  » Que dire, donc ?

Un ministre résume les deux lignes :  » Soit on est très ferme sur les questions d’immigration et dans le fait qu’on n’a pas de leçons à recevoir, soit on marche à contre-courant et on estime qu’on gagnera si on reste ferme sur nos valeurs et nos convictions.  » Entre les deux, le président, même s’il continue d’afficher un certain équilibre, a semblé ces derniers mois pencher de plus en plus pour la première, incarnée par Manuel Valls. Une inclination qui hérisse de plus en plus au sein de son gouvernement.

 » Le fait de se taire, de reculer, de reprendre les mots et les analyses du FN parce que les gens pensent comme cela est une erreur d’analyse fondamentale, tacle une ministre. 17 000 Roms, c’est la population de Tulle, et il y a 3 millions d’enfants pauvres dans notre pays. Arrêtons de fournir des sujets carburants pour l’idéologie du FN ! « 

Beaucoup préconisent de fait une posture plus offensive.  » Il ne faut pas céder un pouce de terrain « , estime le ministre délégué à la ville, François Lamy, qui déposera la semaine prochaine à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) une plaque à la mémoire d’Habib Grimzi, touriste algérien défenestré du train Bordeaux-Vintimille, le 14 novembre 1983, pour des motifs racistes.

 » Même pour les municipales, nous devons faire campagne pour dire que la montée de la parole et de la violence racistes et de l’extrême droite met en péril la démocratie et la République « , assure Benoit Hamon, ministre délégué à l’économie sociale et solidaire. Et d’ajouter, non sans une part de calcul :  » Il faut mobiliser là-dessus une partie de notre électorat, des gens qui iront voter car ils ont le sentiment que la patrie est en danger ! « 

Pour beaucoup, il n’est plus question d’attendre tranquillement que la campagne des municipales se passe. Un autre ministre met en garde contre la tentation de la disparition :  » Il n’y a rien à gagner à passer ces élections à l’abri. Car quand le FN aura gagné je ne sais combien de villes, on se réveillera en réalisant qu’on n’a plus rien sur la tête… « 

David Revault d’Allonnes

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Une bonne analyse de notre situation

Cet article est une bonne analyse de notre situation. Elle montre que l’on a, depuis les années 1980, des politiques incompétents à gérer correctement un budget. Droite comme gauche, ils ont tous failli à gérer convenablement l’argent du contribuable à engager toujours plus de dépense sans s’assurer de recettes idoines. Il faut savoir réformer afin de dépenser moins et mieux.

Avec les politiques incompétents que nous avons, la situation n’est pas prête de changer.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 7 Novembre 2013

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EUROPE | CHRONIQUE
 » I want my money back « 

C’est un grand secret. Les Français deviennent anglais. Non pas parce que leur industrie est encore plus moribonde que celle de leurs voisins outre-Manche. Non plus parce qu’ils partagent la nostalgie d’une puissance fanée et se rassurent dans une quelconque expédition postcoloniale. Encore moins parce qu’ils enverront tous à Strasbourg en mai 2014 une palanquée de députés europhobes. Non : parce qu’ils se révoltent contre les impôts. Une première depuis l’instauration de la TVA, qui fit la gloire éphémère de Pierre Poujade à partir de 1953. A les entendre protester contre leur avis d’imposition, on les prendrait pour Thatcher.  » I want my money back ! « , serinait la  » Dame de fer  » contre l’Europe.

Rendez-moi mon argent ! Les Français sont las de payer car ils ont l’impression qu’ils n’en ont pas pour leurs impôts. L’antienne de la gauche qui proclamait  » il ne faut pas moins d’Etat mais mieux d’Etat  » ne fonctionne plus. Le mensonge de Jean-Marc Ayrault, qui prétendait il y a un an que neuf Français sur dix ne seraient pas touchés par les hausses d’impôts, a aggravé la défiance.

Après ces prolégomènes urticants à dessein, examinons la pression fiscale en France. Les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) ont fortement augmenté depuis trois ans, pour atteindre en 2013 un record de 46 % du produit intérieur brut (PIB). Cette année, l’Etat aura dépensé pour nous 57 % de la richesse nationale. Un record, qui nous place derrière le Danemark. Ces deux chiffres – dont l’écart s’explique par les déficits publics et les dépenses financées par des recettes non fiscales – attestent d’une vérité : en dépit des cris d’orfraie contre le néolibéralisme, jamais la France n’a été aussi socialisée. L’argument des thuriféraires de l’impôt est connu : en France, l’éducation, la santé sont gratuites ainsi que les services-publics-que-le-monde-nous-envie. Passons pudiquement sur le prix prohibitif des billets de TGV et des péages autoroutiers, et réintégrons dans les comptes des pays occidentaux les dépenses qui sont privées mais obligatoires, telles la santé et l’éducation.

Patrick Artus, économiste chez Natixis, s’est livré à l’exercice. Les prélèvements obligatoires américains recalculés bondissent de 28 % à 43 % du PIB ; de 37 % à 46 % au Royaume-Uni et de 40 % à 44 % en Allemagne. Quant à la France, elle passe de 47 % à 50 %. Après corrections, notre pays reste le champion de la dépense !

Cette surétatisation française est le résultat d’une dérive inexorable décrite récemment dans La Tribune par Pierre-François Gouiffès, maître de conférences à Sciences Po. La dépense publique a explosé lors des récessions, immanquablement accompagnées de plans de relance et de droits nouveaux. Elle est passée de 40 % du PIB en 1973 à 57 % aujourd’hui : ce furent les relances Giscard-Chirac après le premier choc pétrolier ; les cadeaux de mai 1981 et la récession de 1983 ; les politiques généreuses du début des années 1990 et la récession de 1993 ; enfin, la relance Sarkozy-Fillon lors de la crise de 2009.

 » Savoir tailler « 

Le hic, c’est que les années de vaches grasses n’ont jamais été mises à profit pour réduire la dépense. Au contraire, on y créa des droits nouveaux, tels le RMI, la couverture maladie universelle, le droit opposable au logement, le RSA, les 35 heures, etc. Tous les régimes sont concernés : Rocard, Jospin, Chirac II et Sarkozy. En France, l’école keynésienne est toujours là pour justifier la dépense : quand la conjoncture est mauvaise, il ne faut pas l’aggraver ; quand elle est bonne, il ne faut surtout pas casser la croissance. Acide, le blairiste Denis MacShane déplore :  » L’art du jardinier n’est pas de planter, mais de savoir tailler. « 

Est-ce si grave, si les Français en ont pour leur argent ? Si l’on veut plus de justice, de police, il faut bien des impôts, socle du pacte républicain. De nouveau, Patrick Artus a comparé les dépenses de la France avec celles de ses partenaires de la zone euro. Le pays dépense peu pour ses policiers (1,75 % contre 1,85 %), mais se révèle plus dispendieux partout ailleurs. Il convient de distinguer les choix collectifs de la mauvaise gestion. Dans la catégorie  » exception française  » figurent l’intouchable culture (1,4 % du PIB contre 1,1 %) et les dépenses de défense, pour asseoir notre statut de puissance nucléaire. Dans la case mauvaise gestion, l’éducation, qui coûte cher (6,1 % du PIB contre 4,9 %) pour des performances médiocres : les enfants de 15 ans se trouvaient en mathématiques et en lecture au 22e rang de l’enquête PISA de 2009.

L’écart décisif concerne les dépenses sociales, qui atteignent 32 % du PIB, contre 26,5 % dans le reste de la zone euro. N’accablons pas le système de santé, relativement coûteux mais performant selon les classements internationaux, ni les chômeurs, qui perçoivent des indemnités relativement modestes, à l’exception des cadres. L’essentiel du surcoût concerne les généreuses retraites (12,2 points de PIB, contre 9,5 points ailleurs en Europe, en dépit d’une prétendue jeunesse démographique), les allocations familiales (3,2 % contre 2 %) et le logement (0,8 % contre 0,32 %). Ces trois postes sont, avec la défense, ceux que Patrick Artus suggère de réduire pour retrouver un niveau de dépense publique normal.

Mais, quinze ans après Jospin, François Hollande a dû renoncer à mettre sous conditions de ressources les allocations familiales ; les aides au logement nourrissent la hausse de l’immobilier, mais leur suppression entraînerait une perte immédiate de pouvoir d’achat pour les personnes concernées. Enfin, les retraités sont des électeurs très actifs. Bon courage.

par Arnaud Leparmentier

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Elections municipales Meylan 2014 : Madame Tardy est bel et bien mise en examen pour prise illégale d’intérêts

Contrairement à ce qu’affirme le fils Tardy dans le site http://affaire-michel-bernard.com/ , ses parents ne sont pas tout rose et sont suspectés de prise illégale d’intérêts et ont été mis en examen, tous deux, dans ce dossier.

Je vous laisse le soin de voir la ligne de défense de ces individus qui est risible au possible !

Un article de France3 publié le 24 juillet 2013

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Marie-Christine Tardy, maire de Meylan, mise en examen pour prise illégale d’intérêts

Ce mercredi 24 juillet en début d’après-midi, le procureur de la République de Grenoble avait demandé la mise en examen de la maire de Meylan pour corruption passive et prise illégale d’intérêts. Les juges d’instruction ont (simplement) retenu la prise illégale d’intérêts.

Par Franck Grassaud
Publié le 24/07/2013 | 17:29, mis à jour le 25/07/2013 | 09:52

Au cours d’une conférence de presse, le procureur Jean-Yves Coquillat a parlé d’une affaire « loin d’être terminée » en évoquant le dossier des époux Tardy. C’est pourquoi, il a demandé l’ouverture d’une information judiciaire et la mise en examen des protagonistes.

Mme Tardy est soupçonnée d’avoir favorisé le subventionnement d’entreprises de construction qui devaient, en échange, faire travailler le cabinet d’architectes de son mari comme sous-traitant. Le « système » aurait fonctionné entre 2007 et 2012 sur trois programmes immobiliers dont certains privés mais comprenant quelques logements sociaux.

Selon le procureur, les subventions engagées seraient « conséquentes », plus d’un million d’euros.

Au regard du contexte politique, avec l’approche des élections municipales, le procureur a préféré confier l’affaire à deux juges d’instruction indépendants. Ces derniers ont donc décidé d’une mise en examen pour prise illégale d’intérêt de la maire de Meylan et d’une mise en examen pour recel pour son époux.

Le couple nie les faits

Marie-Christine Tardy et son mari nient les faits. L’élue affirme qu’elle ne pouvait favoriser son mari architecte car elle ne savait pas qu’il travaillait sur sa commune. L’époux tient la même ligne de défense, affirmant qu’il n’a jamais parlé de ses projets à sa femme. Le couple demeure présumé innocent mais si les faits se précisaient, l’élue risquerait 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.

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Elections municipales Meylan 2014 : quand les Tardy utilisent leur famille… comme les Tibéri…

Ils sont forts à Meylan ! Madame le Maire est mis en examen pour prise illégale d’intérêts car elle aurait influé sur les affaires de son mari en lui refilant une partie des affaires Meylannaise.

Las, M. Bernard révèle ses accusations mais le fils Tardy s’en mêle ! Tardy fils a créé un site Internet où il dit que tout est faux. Il a juste un peu oublié que sa mère est mise en examen pour prise illégale d’intérêts !

Il demande donc, par l’intermédiaire de ce site, de dénoncer les diffammations dont le citoyen serait témoin… ce que je me suis empressé de faire !

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Philippe Noviant 8 mars 2014 13:19
À : ce@affaire-michel-bernard.com
Bonjour,

Comme conseillé dans le site « affaire-michel-bernard.com« , je vous
fais part des propos diffamatoires que j’ai pu constater.

Ces propos ont été tenus dans affaire-michel-bernard.com. Le fils
Tardy, oublie un peu rapidement que ses bien aimés parents sont mis en
examen pour « prise illégale d’intérêts ». Tiens ? Cela n’apparait pas
dans le site ! Le site serait orienté ? Ben non bien sûr, comment
voulez-vous qu’il le soit alors qu’il est écrit par le propre fils des
mis en examen ?

Petit rappel :
Sur le site :
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/municipales-condamn-s-inqui-t-s-justice-des-maires-qui-se-repr-sentent-519581
On y rappelle :
« – A Meylan, dans la banlieue huppée de Grenoble, la maire (ex-UMP)
Marie-Christine Tardy, mise en examen en juillet 2013 pour prise
illégale d’intérêts, sollicite un troisième mandat. Il lui est
reproché d’avoir mis en place un « système » de rémunération illégal au
profit du cabinet d’architecte de son mari dans le cadre de programmes
immobiliers. Mme Tardy a été exclue de l’UMP en mai 2012 pour s’être
présentée comme candidate dissidente aux législatives. »

Cela me rappelle une affaire Tibéry où parents et enfants font front
contre tous les méchants qui veulent salir l’image des
élus-qui-sont-tout-blanc.

Ce qui est un peu abusif c’est que le fils Tardy publie largement les
extraits du site de France3, en « oubliant » les informations suivantes
:
« Mme Tardy est soupçonnée d’avoir favorisé le subventionnement
d’entreprises de construction qui devaient, en échange, faire
travailler le cabinet d’architectes de son mari comme sous-traitant.
Marie-Christine Tardy et son mari nient les faits. L’élue affirme
qu’elle ne pouvait favoriser son mari architecte car elle ne savait
pas qu’il travaillait sur sa commune. L’époux tient la même ligne de
défense, affirmant qu’il n’a jamais parlé de ses projets à sa femme. »

De deux choses l’une :
– Ou bien Mme Tardy ne savait pas que son mari travaillait sur Meylan.
Je veux bien. Mais le mari savait pertinemment qu’il travaillait sur
Meylan et que sa femme en était le Maire !
Il aurait donc du en avertir sa femme pour éviter une prise illégale
d’intérêts. Le fait que ces actions n’aient pas été faites est un grave
preuve, au minimum d’incompétence, incompétence qui doit mener à
changer de premier magistrat sur la commune.
– On se moque du contribuable Meylannais en tendant à faire croire que
l’un et l’autre ne savent pas ce que leur conjoint fait sur la
commune. Cela ne tient pas car le dossier montre qu’il y a eu
tentative de cacher le fait que l’architecte travaillait pour la
commune par l’existence de sociétés écran et de prête noms.

Je vous transmets donc ces propos diffamatoires en vous communiquant
le fait que l’on a tronqué les preuves (en particulier les impressions
écran de France 3) en ne mentionnant pas l’autre mise en examen des
époux Tardy…

Bien cordialement,

  Philippe NOVIANT

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Elections municipales Grenoble 2014 : citoyen, lève-toi !

Le vendredi 07 Mars 2014, un sondage Grenoble France 3 a dit :

« Selon un sondage exclusif Ipsos-Stéria pour France 3 Alpes, le candidat socialiste est très largement en tête au premier tour avec 34% des voix. Il devance Eric Piolle (EELV, 26%) et Matthieu Chamussy (UMP/UDI, 22%). Le Front National ne semble pas en mesure de se maintenir au second tour. « 

M. Bonzy serait crédité de 5%. Les images sont cliquables pour une version agrandie.

Cela appelle pour ma part le commentaire suivant :

Faut-il se réjouir de voir encore les étiquettes se situer en haut de l’affiche ? Faut-il se réjouir de voir encore le bipartisme régner sur notre univers politique ? Faut-il tant se réjouir de voir toujours ces mêmes politiques « professionnels » arriver en tête des élections ? Ces « professionnels » n’en sont pas ! Ils regardent les taux de croissance comme on regarde la météo, ils ne savent pas gérer le budget de la France (80Mds de trou / an pour un budget de 240Mds), et sont juste capables de faire montre de populisme en croyant qu’en travaillant 35h ils pourront entrer en concurrence avec les autres pays qui travaillent et innovent plus… La France, championne du Monde des journées des congés pendant que les autres travaillent, fait penser à la cigale dans la fable… Attention cependant, petite cigale, après l’été vient l’hiver et peut venir aussi le temps de demander à la F(our)MI des fonds pour pouvoir subsister !

M. Hollande, symbole de ces politiques, au moment où il a été élu aux plus hautes fonctions de notre pays, n’a cessé de demander des rapports sur ci, des rapports sur ça. A croire qu’il ne connaissait pas le statut de la France et à croire qu’il avait été élu sur une méconnaissance de notre pays. Quand il a reçu ces rapports, il n’a pas pu engager les réformes car, nécessairement, ce qu’on lui demandait allait à l’encontre des intérêts de certains. Il a donc décidé d’enterrer ces rapports pour ne froisser personne… Il a donc préféré son intérêt propre à l’intérêt général, par lâcheté et opportunisme.


Plus généralement, ces politiques, chantres de la Démocratie, l’ont envoyée paître depuis longtemps ! La Démocratie ? Le « pouvoir du peuple par le peuple », n’est qu’un leurre. On vote, tous les cinq ans pour notre Président… qui fait ce qu’il veut pour former un gouvernement avec sa ‘couleur politique’ sans rien demander aux Français. On vote, tous les cinq ans pour nos représentants à l’Assemblée Nationale, mais ceux-ci, quand ils sont présents dans l’hémicycle, ce qui est plutôt rare, ne savent que retranscrire des Lois que l’Europe leur refile, Europe gangrénée par les lobbys et non pas par l’intérêt général. En attendant le député, champion des retranscriptions Européennes, se voit avoir deux fois plus d’avantages sur sa retraite que le citoyen qui l’a mis sur son siège. Le député cumule aussi trop souvent son poste avec celui de Maire : cela lui permet de faire du populisme et de se faire voir pour pouvoir s’accrocher à son poste, et en même temps, donner une partie de ses indemnités à ses copains (quand il est touché par le plafonnement) afin que ceux-ci votent la même chose que lui pour assurer son pouvoir populiste.

Où est la Démocratie dans tout cela ? Où est le pouvoir du peuple par le peuple ? Où est le service à l’intérêt général ? Où sont les principes de base d’une bonne gestion budgétaire ? Tous ces politiques savent gérer un budget, pour eux, en ne dépensant pas plus que ce qu’ils ne gagnent, pourquoi ne font-ils pas la même chose quand ils sont à la tête de l’Etat ? C’est cela que l’on appelle un professionnel de la politique ? Et encore, j’ai été gentil car je n’ai pas parlé des affaires ! Je n’ai pas parlé de M. Sarkozy qui avait filé 400 Millions d’Euros à M. Tapie ! Je n’ai pas parlé de M. Sarkozy qui impose M. Pérol à la tête des caisses d’Epargne alors que M. Pérol avait participé à la fusion de cette entreprise avec les Banques Populaires et sans avoir saisi la commission de déontologie alors même que cette saisine est obligatoire ! L’Etat a donc participé à la fusion d’un groupement bancaire et a imposé à sa tête celui qui avait travaillé à cette fusion. L’intérêt général a-t-il été respecté ? La commission de déontologie devait répondre à cette question… si on lui avait posée… La prise illégale d’intérêts est donc suspectée dans cette affaire. On ne reviendra pas, non plus, sur l’affaire du fils Sarkozy à l’EPAD sans qu’il n’ait le début des compétences pour ce faire, ni sur l’affaire Cahuzac, lui aussi professionnel réputé de la République qui cache à l’Etat Français son compte en Suisse. Et récemment, M. Sarkozy, encore lui, en remet encore une couche en usant d’un trafic d’influence pour obtenir des informations de la Cour de cassation en échange d’une petite sinécure pour le magistrat en pays monégasque !

Il faut donc cesser de donner perpétuellement les clés de l’Etat à des professionnels qui ne sont que des incapables. Un renouveau doit avoir lieu, renouveau qui doit demander leur avis aux Français pour toutes les questions importantes et non plus uniquement sur des questions de l’Article 11 de notre Constitution. Une VIe République doit être créée et elle devra être véritablement démocratique en mettant le référendum au coeur de sa stratégie, ce, sur tous les points importants régissant notre République.

Ces professionnels manquent de modestie est d’humilité. Ils savent tout. Ils savent ce que veulent les Français et appliquent les recettes les plus faciles en ayant recours au populisme. Ils oublient juste que si c’était facile, il y aurait des chances que d’autres qu’eux appliquent la méthode. Alors ils défont ce que d’autres ont fait en balançant perpétuellement la barre à l’opposé de leur prédécesseur et en oubliant de jouer la mesure et l’équilibre. La chose politique est difficile car elle doit être un équilibre et l’équilibre est l’opposé de l’idéologie. Las, dans notre pays, les idéologies s’opposent aux idéologies et au lieu de faire naviguer le paquebot France en ligne droite, des coups de barres à gauche et à droite l’empêchent d’avancer.

Ces professionnels n’ont pas les capacités à diriger notre pays car ils n’ont pas la bonne formation. Au lieu de diriger un pays comme on dirigerait une entreprise, chose plus aisée pour un pays car on n’est pas obligé de réaliser du profit, on a donné les clés de la France à des juristes qui ont mis les Lois par dessus l’intérêt général. Pour ces gens, la Loi est la chose ultime. La société doit servir la Loi car elle est inscrite dans le marbre. C’est oublier un peu rapidement que la Loi a été instaurée pour servir la société en imposant des règles favorisant l’intérêt général, non l’inverse ! Cette inversion du paradigme législatif est un frein au pragmatisme, est un frein à la Démocratie. On a des instances comme le Conseil d’Etat, la Cour de cassation, le Conseil constitutionnel, qui ont des représentants totalement déconnectés de la vie de la République, tout enfermés qu’ils sont dans leur tour d’ivoire, qui vont dire le Droit, qui vont être source de Droit, tout en n’ayant jamais été élus à leur poste ! Qui sont ces individus pour dire et rendre la justice au nom du Peuple Français dans leurs positions ?

On se rend alors compte des erreurs de ces politiques : 5 Millions de fonctionnaires répartis dans un mille feuille administratif source d’une véritable gabegie ! Entre la commune, la communauté de communes, la communauté d’agglomérations, les départements, les régions, et l’Etat, les missions des fonctionnaires se doublent, se superposent et engendrent un surcroit de bureaucratie !

Dans le détail, nous avons 36 700 communes avec autant de Maires. Il faut y ajouter 100 000 adjoints. On ne comptera pas les 526 000 conseillers municipaux parmi les élus car ils ne sont pas rémunérés.

Nous avons 17 000 intercommunalités (2 223 communautés de communes, 228 communautés d’agglomération, 14 305 syndicats intercommunaux). On a 16 750 présidents et 100 000 vice-présidents pour gérer tout ça.

Avec nos 101 départements, nous avons 4 052 conseillers généraux, un par canton.

Avec 27 régions, nous avons 1 880 conseilllers régionaux.

Si on ajoute les 348 sénateurs, les 577 députés, les 233 élus du Conseil économique et social et nos 74 députés Européens, ça nous fait donc la rondelette somme de 560 000 élus rémunérés avec de grosses disparités puisque les maires sont payés de manière ridicule (le salaire part à partir de 600Euros, 1500Euros pour un maire d’une commune de 8000 habitants) par rapport à un député européen qui émarge à près de 12000Euros/mois pour des responsabilités bien moindres !

Ca nous fait un élu pour 120 habitants !

Tous ces élus font-ils bien marcher la France ? Non ! La dette publique représentait, en France, 35.2% du PIB en 1990, et représentera 95.1% du PIB en 2014 !

Quand l’Angleterre engageait des réformes de grande ampleur il y a quelques années, la France en était à 80% et disait que l’Angleterre était obligée d’engager des réformes car elle était à 100%. Petite cigale, il te reste plus que 5% avant de te rendre compte qu’il va falloir que, toi aussi, tu ailles quémander chez la F(our)MI !

De plus, on crée des agences de ceci, des agences de cela, entre les agences chargées de surveiller le niveau sonore des avions, des agences culturelles, on ne sait pourquoi l’Etat a recours a de tels dispositifs, qui font largement doublons avec bon nombre de bureaux ministériels. D’après un rapport de l’inspection générale des finances de 2012, « la création de telles agences engendre des coûts importants, alors qu’elle ne correspond pas toujours à une amélioration de la qualité du service public et se traduit dans certains cas par une moindre efficience de cette gestion déléguée par rapport à une gestion en direct par l’Etat. » : on ne saurait mieux dire ! A chaque doublon de compétence, le contribuable paie deux fois :
– Une fois car il faut maintenir le salaire du doublon dans la fonction publique
– Une deuxième fois car le doublon le moins bien payé verra son salaire aligné sur son comparse.
Ainsi, au mieux, on ne paie qu’une fois de plus le salaire du doublon. Au pire, on lui paie aussi son augmentation.

Ces professionnels ne savent pas ce qu’est une entreprise. Pour eux, une entreprise est nécessairement un membre du CAC 40. Il n’y a que 40 entreprises dans le CAC 40, par définition. Il y a 3 309 319 Millions d’entreprises dont :
– 2 159 801 n’ayant AUCUN salarié
– 958 527 ayant de 1 à 9 salarié
– 188 470 ayant de 10 à 500 salariés
– 2 521 ayant plus de 500 salariés
On le voit : plus des deux tiers des entreprises n’ont pas de salariés ! Comment peut-on mettre les mêmes devoirs sur un patron sans salarié que sur un patron-salarié d’un groupe du CAC 40 qui a su négocier avec ses actionnaires un beau parachute doré ? Nos politiques n’ont de cesse que d’écouter des syndicalistes dire que le patronat est une plaie. Pour bon nombre le système a aussi favoriser une incompétence grave chez nos syndicalistes. Dans les grands groupes, ces syndicalistes ne travaillent plus dans leurs entreprises. Ils sont devenus des politiques qui suivent leur petite carrière syndicale à vouloir gérer les fonds d’organismes sociaux dont la gestion devrait uniquement être étatique ! L’Etat lève l’impôt dans l’entreprise, il doit donc être le garant de sa dépense et ne pas laisser les « partenaires sociaux » le gérer car ils n’ont aucune compétence ni aucune légitimité pour ce faire. Et ils n’ont aucune compétence ni aucune légitimité car TOUTES ces caisses sont déficitaires et renfloués par l’argent du contribuable.

On le voit les problèmes sont nombreux et gérés en dépit du bon sens. On doit donc cesser de voter pour des professionnels de la politique qui ne sont en rien professionnels et renouer avec un pragmatisme dans la gestion de notre pays qui lui permettra de le sortir de la crise dans laquelle il est installé depuis trop longtemps.

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Elections municipales Moirans 2014 : ça se fera sans messieurs Giroud et Putoud

La liste du PS Moirannais ne contiendra donc ni M. Giroud, ni M. Putoud.

Pour M. Putoud, c’est dommage. C’est d’abord dommage pour l’homme qui a toujours mis son intérêt à être tête de liste, avant la construction d’un programme et le respect de l’intérêt général. Ce Monsieur, a toujours privilégié ses ambitions personnelles et n’a jamais su faire montre d’abnégation. C’est dommage car ce Monsieur n’est pas bête et sait avoir de très bonnes idées pour le citoyen. Mais quand il s’agit de choisir entre la collectivité et lui, il choisit sa personne : ainsi en va-t-il de son vote pour avoir un plus grand nombre de représentants à la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, alors même que le nombre d’élus est pléthorique au sein de cette instance. C’est donc un gâchis. Un gâchis représenté par un manque évident d’humilité et un sens du dialogue parfois autoritaire, néanmoins en rien comparable avec Gilles Zanier, Vladimir Zanierski, menant ses troupes avec un autoritarisme exacerbé.

Pour M. Giroud, les reproches sont autres : il met l’idéologie socialiste par dessus tout… y compris, bien souvent, devant le pragmatisme nécessaire pour mener des actions efficaces. En un mot, il ne connaît pas l’adage « le mieux est l’ennemi du bien » et préfère l’utopie au réalisme. C’est une position oh combien louable, mais naïve, donc, irréaliste.

Ces deux personnes ne sont donc pas méchantes, bien au contraire ! Elles sont très sympathiques mais ont pêché par leurs défauts. Pour M. Putoud, il a pêché car il a cru que parce qu’il était sorti de science-po, il était meilleur que tout le monde. Las, l’expérience a montré que les diplômés de science-po ont bien plus brillé par leur incompétence que par leur service à l’intérêt général. C’est l’erreur de M. Putoud que d’avoir voulu mettre la charrue avant les boeufs : il a voulu faire une politique pour être maire et non pas maire pour faire une politique.

M. Giroud, lui, est très souvent trop butté et trop jusqu’au-boutiste pour être efficace. Il y a des causes qui le méritent, parmi lesquelles, le cumul des mandats. Néanmoins, s’opposer, comme il l’a trop souvent fait, à des décisions du Conseil municipal, sous principe qu’il était d’accord mais pas consulté, est quelque peu puéril et non-efficace.

Qui sait, ces deux personnes changeront-elles un jour pour pleinement resservir le citoyen Moirannais à l’avenir ?

Un article du Dauphiné Libéré daté du 27/02/2014

*************

C’est la fin d’une époque pour la gauche moirannaise. La liste emmenée par Pascal Mariotti, qui sera dévoilée ce soir, ne comprendra ni Jean-Claude Putoud, ni René Giroud, les deux têtes de listes de 2008.

M. Putoud a décidé de partir. « J’ai beaucoup réfléchi. Je voulais être tête de liste. J’aurais bien vu un tandem avec Pascal… Mais entre mai et octobre, des choses se sont passées derrière mon dos. C’est avec une relative indélicatesse que j’ai été écarté de ce qui se tramait, pour des questions de personnes ou de pouvoir. Je ne veux pas m’incruster… J’ai l’impression d’une non-reconnaissance. »

Pascal Mariotti n’a pas la même vision : « Il n’y a pas eu de problème particulier. En octobre, les militants m’ont désigné comme future tête de liste avec 12 voix contre 2 à M. Putoud. Je pense qu’il a été secoué par ce vote. Nous avons créé des ateliers pour réfléchir aux thématiques du programme : Jean-Claude n’a pas souhaité y participer. Il est venu à d’autres réunions, puis nous a annoncé qu’il ne voulait pas être sur la liste. Mais il avait sa place parmi nous. »
Aucun soutien en mars…

Pour Jean-Claude Putoud, c’était « une décision difficile à prendre ». Dans la minorité depuis 2008, il a « essayé de faire de l’opposition intelligente. Je suis fier de ce que nous avons réalisé avec Marie-Christine Nardin. » Le consultant de 62 ans le promet : « Je resterai un citoyen vigilant ». En mars, il ne soutiendra aucun candidat.

René Giroud (*), lui non plus, ne sera pas sur la liste “Osons l’avenir !”. « Il n’a pas souhaité être à la place qui lui était proposée », explique M. Mariotti. « Notre vision collective ne collait pas avec sa vision individuelle. Nous sommes dans un contexte de changement de génération et de passage de témoin. » Pour autant, même si cette séparation s’opère « sans animosité », « ce n’est pas facile à gérer humainement », prévient M. Mariotti.

(*) Nous n’avons pas pu joindre M. Giroud hier.
Par Sébastien DUDONNÉ | Publié le 27/02/2014 à 06:00 Vu 3 fois

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Quand Madame Lepage prend la mouche 2/2

La suite des échanges que j’ai eu avec Madame Lepage.

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Corinne LEPAGE
   
21 févr. (Il y a 1 jour)
       
à Philippe
Très bien. Mais c est vous qui m avez écrit .
Je n ai fait que vous répondre .
C était correct de ma part et cela ne méritait pas vos propos

Envoyé de mon iPad

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Philippe Noviant
   
18:11 (Il y a 4 heures)
       
à Corinne
Bonjour,

Je vous ai écrit, au départ, c’est vrai, pour vous demander de l’aide.

Vous m’avez opposé une fin de non recevoir car vous avez considéré que
le parti auquel j’ai souscrit était « orienté » et « libéral », ce, sans
donner le moindre sens ni la moindre définition à ces propos
sibyllins.

Vous m’avez donc répondu de façon puérile et mesquine.

La puérilité et la mesquinerie ne rentre pas et n’est jamais rentrée
dans des propos dits « corrects ».

J’ai vu, depuis deux ans, votre façon de fonctionner. A l’assemblée
générale de 2012, vous vous êtes comportée de façon odieuse vis à vis
des gens qui vous suivaient. D’abord, il y a eu l’épisode d’une
personne que vous avez écarté de votre mouvement car elle avait osé
avoir des opinions différentes des vôtres. Ensuite, il y a eu ce vote
de motion où vous aviez été mise en minorité. Plutôt que d’accepter le
vote majoritaire, vous avez continué à croire que vous aviez raison en
continuant, contre vents et marées, à faire comme il vous semblait.
Vous vous êtes comportée comme une reine au milieu de ses sujets.
Sarkozy n’avait pas fait autrement pendant ses années de pouvoir. Vous
avez fustigé son mode d’action mais vous avez opéré de la même manière
: est-là une « manière correcte » de fonctionner ?

Vous vous complaisez trop à être reine parmi vos sujets. Vos fous du
Roi sont nombreux à vous caresser dans le sens du poil, à
perpétuellement dire que vous avez raison et que vous détenez la
vérité sur tous les sujets. Ils vous font des courbettes, des ronds de
jambe pour vous plaire. Je suis sûr que certains sont prêts à dire que
vous mesurez 1m80 et que vous pourriez défiler pour l’agence Elite au
futur défilé printemps-été pour Dior, tout ceci dans le but d’avoir
des responsabilités dans votre mouvement !

Cependant, ne vous fiez pas trop à la sincérité de ces gens : Mme
Trierweiller a eu aussi cette cour. Elle est bien seule actuellement.

Je n’oublie pas vos fonctions et actions passées. Vous êtes une
personne de valeur dans ces actions pour la défense de notre planète.
Cependant, tout le monde atteint, un jour ou l’autre, son seuil de
compétence. Dans ce cas, il faut savoir rester humble, ouvert et à
l’écoute de son camp. Il ne faut pas mettre en défaut la majorité
quand elle s’exprime.

Je suis une personne qui dit les choses quand je juge nécessaire de
les dire. J’ai trop de respect pour vous pour vous mentir. Après, si
mes propos vous blessent, tant pis : je préfère vous dire la vérité
que de vous présenter un visage hypocrite. Vous avez suffisamment
d’hypocrites dans votre entourage et constate, avec dépit, que de
nombreuses personnes de qualité, celles qui vous respectaient le plus,
sont parties. Les plus fidèles ne sont pas nécessairement celles qui
vous veulent le plus de bien.

Dès lors, j’ai montré et démontré par ces lignes, que mes propos
étaient pleinement justifiés.

Sur ce, je vous souhaite, Madame Lepage, une bonne soirée.

Très cordialement,

  Philippe NOVIANT

Ce mail n’a pas été écrit entre deux réunions sur un iPad.

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Il faut faire en sorte que la liste du Front de Gauche puisse présenter sa candidature !

La liste du Front de Gauche n’est pas complète pour les prochaines municipales. Il lui manque une dizaine de personnes. Ca fait quelques temps que les responsables de cette liste se démènent mais il est dur de recruter des gens pour porter des idées lors de ces élections.

Ceci est donc un dernier appel à l’aide pour eux dans la mesure où les listes doivent être bouclées pour demain.

Je pense que l’on ne peut faire l’impasse sur une telle candidature car celle-ci est la seule qui ait eu le courage de dénoncer aussi ouvertement une grosse partie des problèmes que rencontre notre commune actuellement.

En effet, la liste PS n’a pas pris en compte ces problèmes d’endettement et nous ne pouvons pas faire confiance à une liste dirigée d’une main de maître par Gilles Zanier, aussi appelé Vladimir Zanierski, grand dirigeant autoritaire et autocrate d’une armée rouge qui doit le mener au poste de grand commandeur de notre ville.

Si vous voulez donc avoir un peu plus de choix de vote lors de ces élections, vous pouvez leur envoyer un mail à frontdegauchemoirans2014@gmail.com ou vous pouvez passer par ce blog, je transmettrai.

Je pense que nous ne pouvons pas nous permettre, dans une ville comme la nôtre, de n’avoir que trois listes pour lesquelles voter. Le choix doit être complet pour que la démocratie puisse y trouver son compte.

Je vous en remercie.

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Une liste dictatoriale à Moirans : « Moirans différemment » !

On se souvient que j’ai été viré du groupe de M. Gilles Zanier ‘Moirans Différemment’ car j’avais émis l’idée, oh combien révolutionnaire et audacieuse, d’amener à manger lors de nos réunions. Messire Gilles Zanier, en tant que chef incontesté de l’association Moirans Enjeux Régionaux (MER), dont la liste Moirans différemment est la pure émanation, n’y voyant pas l’intérêt, avait décidé qu’il n’y avait pas lieu d’organiser de telles périodes conviviales au sein de notre groupe : fermez le ban ! Vous pourrez retrouver l’intégralité de l’échange ICI.

Las, j’avais soumis l’hypothèse que notre grand chef avait fermé la porte à ma proposition car il ne voulait pas s’embêter à amener quelque chose à manger. Que n’avais-je dit là ! Quoi ? Un crime de lèse-majesté ? Que l’on pende Philippe NOVIANT haut et court ! Et c’est ainsi que je me suis vu expulsé d’un groupe tout désigné à son chef.

Alors, bien sûr, cet épisode n’est pas le seul qui mette en évidence le caractère plus autocratique et dictatorial du groupe. Il y a une autre marque de fabrique tout aussi évidente. D’abord, il faut savoir que les points sont décidés en amont par les membres du bureau de l’association MER. Ceux-ci discutent entre eux et soumettent un ordre du jour, dont les décisions sont déjà entérinées. Comme le bureau est majoritaire au sein de la liste, le petit peuple qui n’est là que pour ‘remplir la liste’ a l’impression qu’il doit se soumettre à la majorité. En fait, de majorité, il n’y a pas : il n’y a qu’un noyau dur dont tous les membres vont dans la même direction pour empêcher le débat et faire taire les voix dissidentes. Ainsi, si une personne émet une idée supplémentaire, on lui dit que sa proposition sera prise en compte, ce qui est le cas, démocratiquement… à l’intérieur du bureau de l’association MER.

J’affabule ? Je dénigre car j’ai été viré de la liste ? C’est bien mal me connaître, et vous n’êtes pas censé me croire, sauf… que j’ai des preuves.

D’abord, j’ai discuté et participé avec de nombreux partis politiques, mais jamais, oh grand jamais, je n’ai vu une charte de fonctionnement publique. C’est un document interne qui n’intéresse que les membres du parti…quand il existe, ce qui est loin d’être toujours le cas.

Dans le cas de M. Gilles Zanier et de sa liste ‘Moirans différemment’, non seulement ce document est publié mais il est édifiant. Je le publie aussi à côté et l’image est cliquable.

Petits florilèges :

– D’abord, on demande un engagement indéfectible pour porter les projets. La propagande doit donc être au rendez-vous
– Cet engagement doit être dans l’intérêt du projet de la liste. C’est bizarre : généralement on demande un engagement démocratique, c’est à dire dans l’intérêt général. Ici, on ne parle pas de l’intérêt général.
– Chacun doit donc agir dans l’intérêt des projets de l’équipe (ré-affirmé une seconde fois, toujours pas de trace de l’intérêt du Moirannais).
– Chacun adopte une attitude respectueuse. Envers qui ? Mystère… En fait, c’est envers le chef. On n’a donc pas fini la phrase par hasard.
– Ensuite, la main mise de la Stasi : un principe de veille mutuelle est établi, qui doit permettre de recentrer les écarts de comportement ! Pire : cette action peut se faire à postériori en dehors du groupe ! Big brother is watching you ! Attention, ne dites pas de choses contraires au discours du chef car on vous surveille !
– Plus fort : la confidentialité vis à vis du monde extérieur est de mise ! Il y a donc un monde extérieur à la liste et ce monde est néfaste car c’est le domaine du petit peuple ! Il faut donc user de confidentialité à son égard ! Bonjour la paranoïa !
– Et on enfonce le clou : toute personne ne respectant pas ces principes de base peut être exclue du groupe sur proposition d’un des membres ! Il faut savoir que cette liste est sponsorisée par M. Poutine !

On a donc un fonctionnement très militaire dans cette charte. Généralement une charte est beaucoup plus complète dans la mesure où elle définit un contexte, une orientation politique et démocratique. Rien de tout cela ici. A lui seul, le comportement exigé occupe une bonne part : on demande d’agir dans l’intérêt du groupe, il y a une veille mutuelle qui est instaurée entre ses membres pour sanctionner les écarts, on n’autorise pas de communication extérieure et on vire les gens quand on ne respecte pas ces principes.

Quant au programme, il est vague, manque de concret et est franchement creux. La liste du Front de Gauche, j’y reviendrai, a un programme plus conséquent car basé sur des véritables problèmes des Moirannais.

Je crois que je vais voter pour cette liste pour faire de Moiranovski un lieu où il fait bon vivre… Nan je déconne !

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