Elections municipales Moirans 2014 : ça se fera sans messieurs Giroud et Putoud

La liste du PS Moirannais ne contiendra donc ni M. Giroud, ni M. Putoud.

Pour M. Putoud, c’est dommage. C’est d’abord dommage pour l’homme qui a toujours mis son intérêt à être tête de liste, avant la construction d’un programme et le respect de l’intérêt général. Ce Monsieur, a toujours privilégié ses ambitions personnelles et n’a jamais su faire montre d’abnégation. C’est dommage car ce Monsieur n’est pas bête et sait avoir de très bonnes idées pour le citoyen. Mais quand il s’agit de choisir entre la collectivité et lui, il choisit sa personne : ainsi en va-t-il de son vote pour avoir un plus grand nombre de représentants à la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, alors même que le nombre d’élus est pléthorique au sein de cette instance. C’est donc un gâchis. Un gâchis représenté par un manque évident d’humilité et un sens du dialogue parfois autoritaire, néanmoins en rien comparable avec Gilles Zanier, Vladimir Zanierski, menant ses troupes avec un autoritarisme exacerbé.

Pour M. Giroud, les reproches sont autres : il met l’idéologie socialiste par dessus tout… y compris, bien souvent, devant le pragmatisme nécessaire pour mener des actions efficaces. En un mot, il ne connaît pas l’adage « le mieux est l’ennemi du bien » et préfère l’utopie au réalisme. C’est une position oh combien louable, mais naïve, donc, irréaliste.

Ces deux personnes ne sont donc pas méchantes, bien au contraire ! Elles sont très sympathiques mais ont pêché par leurs défauts. Pour M. Putoud, il a pêché car il a cru que parce qu’il était sorti de science-po, il était meilleur que tout le monde. Las, l’expérience a montré que les diplômés de science-po ont bien plus brillé par leur incompétence que par leur service à l’intérêt général. C’est l’erreur de M. Putoud que d’avoir voulu mettre la charrue avant les boeufs : il a voulu faire une politique pour être maire et non pas maire pour faire une politique.

M. Giroud, lui, est très souvent trop butté et trop jusqu’au-boutiste pour être efficace. Il y a des causes qui le méritent, parmi lesquelles, le cumul des mandats. Néanmoins, s’opposer, comme il l’a trop souvent fait, à des décisions du Conseil municipal, sous principe qu’il était d’accord mais pas consulté, est quelque peu puéril et non-efficace.

Qui sait, ces deux personnes changeront-elles un jour pour pleinement resservir le citoyen Moirannais à l’avenir ?

Un article du Dauphiné Libéré daté du 27/02/2014

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C’est la fin d’une époque pour la gauche moirannaise. La liste emmenée par Pascal Mariotti, qui sera dévoilée ce soir, ne comprendra ni Jean-Claude Putoud, ni René Giroud, les deux têtes de listes de 2008.

M. Putoud a décidé de partir. « J’ai beaucoup réfléchi. Je voulais être tête de liste. J’aurais bien vu un tandem avec Pascal… Mais entre mai et octobre, des choses se sont passées derrière mon dos. C’est avec une relative indélicatesse que j’ai été écarté de ce qui se tramait, pour des questions de personnes ou de pouvoir. Je ne veux pas m’incruster… J’ai l’impression d’une non-reconnaissance. »

Pascal Mariotti n’a pas la même vision : « Il n’y a pas eu de problème particulier. En octobre, les militants m’ont désigné comme future tête de liste avec 12 voix contre 2 à M. Putoud. Je pense qu’il a été secoué par ce vote. Nous avons créé des ateliers pour réfléchir aux thématiques du programme : Jean-Claude n’a pas souhaité y participer. Il est venu à d’autres réunions, puis nous a annoncé qu’il ne voulait pas être sur la liste. Mais il avait sa place parmi nous. »
Aucun soutien en mars…

Pour Jean-Claude Putoud, c’était « une décision difficile à prendre ». Dans la minorité depuis 2008, il a « essayé de faire de l’opposition intelligente. Je suis fier de ce que nous avons réalisé avec Marie-Christine Nardin. » Le consultant de 62 ans le promet : « Je resterai un citoyen vigilant ». En mars, il ne soutiendra aucun candidat.

René Giroud (*), lui non plus, ne sera pas sur la liste “Osons l’avenir !”. « Il n’a pas souhaité être à la place qui lui était proposée », explique M. Mariotti. « Notre vision collective ne collait pas avec sa vision individuelle. Nous sommes dans un contexte de changement de génération et de passage de témoin. » Pour autant, même si cette séparation s’opère « sans animosité », « ce n’est pas facile à gérer humainement », prévient M. Mariotti.

(*) Nous n’avons pas pu joindre M. Giroud hier.
Par Sébastien DUDONNÉ | Publié le 27/02/2014 à 06:00 Vu 3 fois


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