Elections municipales Meylan 2014 : Madame Tardy est bel et bien mise en examen pour prise illégale d’intérêts

Contrairement à ce qu’affirme le fils Tardy dans le site http://affaire-michel-bernard.com/ , ses parents ne sont pas tout rose et sont suspectés de prise illégale d’intérêts et ont été mis en examen, tous deux, dans ce dossier.

Je vous laisse le soin de voir la ligne de défense de ces individus qui est risible au possible !

Un article de France3 publié le 24 juillet 2013

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Marie-Christine Tardy, maire de Meylan, mise en examen pour prise illégale d’intérêts

Ce mercredi 24 juillet en début d’après-midi, le procureur de la République de Grenoble avait demandé la mise en examen de la maire de Meylan pour corruption passive et prise illégale d’intérêts. Les juges d’instruction ont (simplement) retenu la prise illégale d’intérêts.

Par Franck Grassaud
Publié le 24/07/2013 | 17:29, mis à jour le 25/07/2013 | 09:52

Au cours d’une conférence de presse, le procureur Jean-Yves Coquillat a parlé d’une affaire « loin d’être terminée » en évoquant le dossier des époux Tardy. C’est pourquoi, il a demandé l’ouverture d’une information judiciaire et la mise en examen des protagonistes.

Mme Tardy est soupçonnée d’avoir favorisé le subventionnement d’entreprises de construction qui devaient, en échange, faire travailler le cabinet d’architectes de son mari comme sous-traitant. Le « système » aurait fonctionné entre 2007 et 2012 sur trois programmes immobiliers dont certains privés mais comprenant quelques logements sociaux.

Selon le procureur, les subventions engagées seraient « conséquentes », plus d’un million d’euros.

Au regard du contexte politique, avec l’approche des élections municipales, le procureur a préféré confier l’affaire à deux juges d’instruction indépendants. Ces derniers ont donc décidé d’une mise en examen pour prise illégale d’intérêt de la maire de Meylan et d’une mise en examen pour recel pour son époux.

Le couple nie les faits

Marie-Christine Tardy et son mari nient les faits. L’élue affirme qu’elle ne pouvait favoriser son mari architecte car elle ne savait pas qu’il travaillait sur sa commune. L’époux tient la même ligne de défense, affirmant qu’il n’a jamais parlé de ses projets à sa femme. Le couple demeure présumé innocent mais si les faits se précisaient, l’élue risquerait 10 ans de prison et 150.000 euros d’amende.

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