On peut être député et une pourriture de première ! (2/2)

Voici encore des faits qui montrent et démontrent que M. Patrick Balkany est indigne de sa fonction.

Les électeurs de ce Monsieur doivent enfin prendre conscience qu’il est indispensable de mettre fin aux fonctions de cette pourriture dont l’image nuit à sa commune, à sa circonscription et à la France toute entière !

Electeurs locaux : arrêtez de voter pour cette pourriture de première qui nuit à tout le monde ! Prenez vos responsabilités et déplacez-vous en nombre aux urnes pour que de tels agissements ne puissent continuer à perdurer !

Mais, de grâce, ne votez pas pour le FN car le FN est pire !

Un articles du journal ‘Le Monde’ daté du 20 Février 2015

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Paiements en espèces, direction les Antilles

Le 11 juin 2014, à 19 h 54, Patrick Balkany ressent une forte envie de griller une cigarette. Il s’adresse à son factotum attitré, Yannick Dartois, par SMS :  » Merci de me monter un paquet.  » Treize jours plus tard, à 19 h 49, M. Balkany s’ennuie au stade. Il appelle ce même chauffeur :  » Ouais, prenez les affaires de ma femme, on part dans cinq minutes… « 

C’était cela, le quotidien de Yannick Dartois – dont le téléphone était placé sur écoute par les enquêteurs. Des ordres à n’en plus finir, des fins de semaine à divertir les petits-enfants d’Isabelle et Patrick Balkany, à chevaucher des mini-motos dans leur domaine du moulin de Cossy, à Giverny (Eure)…

Seul souci pour lui, et Sébastien Masseron, le deuxième homme affecté au service exclusif du député et maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) : ils sont membres de la police municipale, dont la mission est de sécuriser la commune. D’où ce constat, fait le 4 décembre 2013 par la brigade de répression de la délinquance économique :  » Il apparaît que M. Balkany, lorsqu’il exerce ses fonctions de député, utilise les moyens mis à la disposition par la ville de Levallois-Perret (chauffeur-utilisation d’un véhicule), ce qui pourrait relever d’une qualification pénale. « 
 » Je ne veux pas savoir « 

Une information judiciaire est ouverte, en janvier 2014, confiée à des juges de Nanterre. Il apparaît vite que des faits de  » détournements de fonds publics  » peuvent être caractérisés. Le couple Balkany, lorsqu’il se rend dans sa villa sur l’île de Saint-Martin (Guadeloupe), semble s’être habitué à régler en liquide les frais de transport – en classe business. En dépassant allégrement le plafond autorisé des 3 000 euros pour tout versement en espèces. De 2010 à 2013, l’agence Thomas Cook de Levallois-Perret aurait ainsi reçu 87 367,70 euros des Balkany, toujours en cash. Le modus operandi est immuable : la responsable de l’agence se rend en mairie. A Jacqueline F., la secrétaire de Patrick Balkany, de jouer.  » Lorsque le prix est connu, dit-elle aux policiers en novembre 2013, en garde à vue, M. Balkany prépare le règlement et me remet une enveloppe contenant le montant de la facture en espèces.  » D’où vient cet argent ?  » Je ne veux pas savoir… « , répond-elle.

Souvent, le chauffeur, Yannick Dartois, est du voyage. Montant de la facture globale le concernant : 11 741,03 euros. Versés en liquide, évidemment. Mais il faut bien justifier cet encaissement suspect. Alors, reconnaît Anne B., la patronne de l’agence Thomas Cook,  » j’inventais un nom et un prénom que je rentrais directement dans le logiciel de l’agence « …Parfois, se souvient-elle, il y avait un contretemps, car  » les époux Balkany arrivaient à se faire inviter pour voyager en jet privé…  » Par exemple grâce au cheikh Mohamed Ben Issa Al-Jaber, impliqué dans le projet immobilier des Tours de Levallois.

Du coup, il s’est senti obligé de prêter son avion. Ce 11 avril 2009, ils sont neuf à vouloir grimper à bord. Le couple Balkany et ses invités, dont l’ex-animateur Stéphane Collaro, ou le député UMP Jean-Jacques Guillet. Destination Saint-Martin. Il est précisé, par mail, que  » Mme Balkany a généralement beaucoup de bagages…  » Ces vols ont-ils été payés par les voyageurs ?  » Non, jamais « , précise au Monde le conseil du cheikh Al-Jaber, Me Christophe Aleya, qui désigne son client comme une  » victime  » du couple Balkany.

Gérard Davet, et Fabrice Lhomme


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