Quand un chercheur dit ‘indépendant’ ne l’est pas tout à fait… (2/2)

La suite de l’article d’hier sur le mensonge d’un chercheur sur le climat sur sa supposée indépendance… Car oui l’Homme a une influence néfaste et délétère sur notre Planète et cette influence néfaste doit être combattue. Mais combattue non pas pour préserver la Planète : elle s’en remettra comme elle s’est déjà remise de multiples hausses de températures à travers son existence, mais bel et bien pour l’Humanité car l’Homme est avant tout un ennemi pour lui-même !

En nous comportant comme des assassins, c’est nous mêmes que nous assassinons !

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 24 Février 2015

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Les températures à New York pourraient grimper de 7 degrés
Le niveau de la mer devrait s’élever de 1,82 mètre d’ici à 2100

Une montée des eaux de 1,82 mètre, une hausse des températures de 7 degrés. Selon le rapport annuel sur le changement climatique (Building the Knowledge Base for Climate Resiliency), New York risque de se métamorphoser d’ici à la fin du siècle.

Cette publication, qui avait été lancée sous le mandat de Michael Bloomberg, a été poursuivie par son successeur, Bill de Blasio, maire de New York, depuis le 1er janvier 2014. Réalisé par des scientifiques, des experts des infrastructures et du management des risques, ce rapport a pour but d’établir chaque année des projections à propos des effets du réchauffement climatique sur la ville la plus peuplée des Etats-Unis (8,4 millions d’habitants) et de proposer toute une série de mesures pour s’en prémunir.

Le document rappelle que les températures relevées à Central Park, en plein cœur de Manhattan, ont augmenté d’environ un degré depuis 1900. De 1971 à 2000, la température moyenne sur une année était de 12 °C. Mais si aucune action n’est entreprise, avant la fin du siècle, elle pourrait avoisiner les 19 °C. Les experts estiment ainsi que d’ici à 2080, la température moyenne à New York  » pourrait être similaire à celle de Norfolk – Virginie – « , souligne le rapport. Cette ville est également située sur la côte Atlantique… mais à 580 kilomètres plus au sud. D’ici à 2050, le nombre de vagues de chaleur devrait sans doute doubler par rapport à la période 1971-2000. Ce qui veut dire que la température dépassera les 32 °C entre trente-deux et cinquante-sept jours par an. Une fréquence qui excédera soixante-quinze jours en 2080.

Cette augmentation des températures va de pair avec une élévation rapide du niveau de la mer. L’eau devrait ainsi monter de 10 cm à 20 cm au cours des années 2020 et de 1,82 mètre d’ici à 2100.  » Il est virtuellement certain que l’élévation du niveau de la mer va conduire à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des inondations le long des côtes au fur et à mesure que nous avancerons dans le siècle « , expliquent les experts. Si leurs projections se réalisaient, ce qu’on appelle les crues centennales – c’est-à-dire dont la probabilité est d’une sur cent ans – deviendraient possibles tous les huit ans seulement.
 » Tâche énorme « 

 » La tâche à accomplir est énorme, a reconnu Bill de Blasio, à l’occasion de la publication du rapport, alors que les stigmates du passage de l’ouragan Sandy en 2012 sont encore visibles. C’est pourquoi notre engagement est sans précédent, avec un vaste plan afin de réduire les émissions de CO2 de 80 % d’ici à 2050 « . Contrairement à d’autres villes, les émissions de gaz carbonique à New York proviennent non pas des transports, mais essentiellement des bâtiments, qui en représentent 70 %.

Le plan élaboré par la municipalité vise à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments grâce, notamment, à des incitations financières. La municipalité prévoit également de développer des protections anti-inondations dans le sud-est de Manhattan, en particulier dans le quartier du Lower East Side, l’un des endroits les plus vulnérables. Un investissement de 335 millions de dollars (296 millions d’euros) y sera consacré. Par ailleurs, 9 hectares de toitures ont été recouverts avec de la peinture réfléchissante pour limiter l’usage de la climatisation en été. Parallèlement, l’électricien ConEd s’est engagé à réaliser 1 milliard de dollars d’investissement pour mettre à l’abri de l’eau ses équipements, afin d’éviter les coupures d’électricité qui s’étaient produites après Sandy.

 » Ce rapport montre que la ville cherche à s’attaquer à la fois aux causes et aux effets du changement climatique. Bien des agglomérations à travers le monde devraient s’en inspirer « , souligne Kim Knowlton, du Conseil de défense des ressources naturelles, qui a participé à l’élaboration du rapport. Ce travail  » est un bon exemple de la façon dont les scientifiques et les décideurs politiques peuvent travailler ensemble pour répondre aux risques croissants dus au changement climatique « , ajoute Cynthia Rosenzweig, du Earth Institute de l’université -Columbia. En même temps, la ville de New York a-t-elle encore le choix ?

S. L.

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