Comment peut-on continuer à justifier l’injustifiable

La présidente de l’INA profite de son poste pour faire des dépenses à titre personnel, elle est virée… et réintégrée !

Ne se moquerait-on pas un peu du peuple ? Ne se fouterait-on pas, un peu de la gueule du monde dans cette histoire ?

Madame Fleur Pellerin n’a-t-elle pas quelque peu oublié que la République impose des actions intègres et irréprochables ? Madame Fleur Pellerin a-t-elle oublié que sa mission était de servir et non de se servir ?

Il est grandement inadmissible que l’on puisse profiter d’un poste de service public, payé par le contribuable, dans un objectif personnel. Le faire, doit être condamné par la faute lourde ! Comment dès lors comprendre que de fautes lourdes, on n’a point mais que l’on est réintégré par la petite porte ?

Par son comportement, Madame Fleur Pellerin se rend complice des agissements de Madame Agnès Saal. A ce titre, Madame Fleur Pellerin doit démissionner… ou être démissionnée car la République ne peut accepter de tels comportements de la part de personnes qui se doivent de servir l’Etat et ses contribuables !

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Fleur Pellerin justifie la réintégration de l’ancienne présidente de l’INA

Le Monde.fr | 21.05.2015 à 15h16 • Mis à jour le 21.05.2015 à 15h47

La réintégration jeudi 21 mai de l’ancienne présidente de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) Agnès Saal au ministère de la culture relève de la stricte « application du droit de la fonction publique », a jugé jeudi 21 mai sur RTL la ministre Fleur Pellerin.

L’ancienne présidente de l’INA avait dû démissionner le 28 avril de ses fonctions à la suite de la révélation de frais de taxi dépassant 40 000 euros en dix mois, dont 6 700 euros pour son fils, alors qu’elle disposait d’une voiture de fonction avec chauffeur.

Jeudi, la fonctionnaire a réintégré le ministère de la culture : elle est désormais rattachée au secrétariat général avec un titre de chargée de mission sur les questions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Un titre qui n’est pas particulièrement prestigieux, sans avantage attaché à la fonction.

« Il ne faut pas donner l’impression qu’Agnès Saal n’a pas été sanctionnée. Il y a eu une réelle sanction, puisqu’elle était présidente de l’INA. Elle est aujourd’hui chargée de mission, c’est une vraie sanction pour le coup, et donc elle a été déjà sanctionnée. Il y a un conseil de discipline qui devra statuer sur les suites à donner à l’enquête que nous sommes en train de conduire. »

Jeudi matin, le secrétaire général de l’UMP, Laurent Wauquiez, s’était dit, sur RTL, « choqué » par cette réintégration de la fonctionnaire : « Je considère que dans une période où on demande des efforts, il faut de l’exemplarité » pour les politiques et les fonctionnaires.

Le directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), Laurent Vallet, a été nommé, mercredi 20 mai en conseil des ministres, à la tête de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à la suite d’Agnès Saal.

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