Une émission qui montre et démontre que nous sommes gérés par des incompétents !

Notre pays est trop souvent plombé par le populisme et la démagogie de nos politiques, largement relayée par la naïveté béate de la majorité de nos concitoyens…

La politique se résume trop souvent à une interminable liste du Père Noël dans laquelle veut croire notre peuple. Las, quand notre peuple se rend compte de la supercherie, il alimente la liste des abstentionnistes…

Aujourd’hui, cet article et surtout l’émission de France 5 le prouve !

Tous nos politiques depuis 1981 ont accumulé de la dette qui sous prétexte d’être réélu, qui sous un prétexte idéologique intenable…

La réalité, nous la connaissons tous : un pays qui se meurt à petit feu, une défiance généralisée vis à vis de nos politiques, bien alimentée par une bêtise de nos concitoyens qui croient trop souvent benoitement à des promesses intenables !

Car non, mesdames et messieurs les Français : quand un lapin sort d’un chapeau de magicien, il ne sort pas par magie !

Cessons donc d’être des imbéciles, des naïfs et des dupes ! Cessons de croire à des promesses dont on sait qu’elle ne sont pas gérables !

Arrêtons de croire au Père Noël et VOTONS POUR DES POLITIQUES QUI GERENT LA FRANCE COMME ILS GERENT LEUR BUDGET PERSONNEL (excepté pour M. Thomas Thévenoud, faut pas exagérer 😉 ).

Car, oui, mesdames et messieurs, tous ces chantres de la dépense publique, savent gérer leur budget personnel de manière à ce qu’ils ne soient pas systématiquement à découvert à la fin du mois ! Alors pourquoi ne font-ils pas avec la France comme ils font de manière personnelle ? Car ils ne gèrent pas leur propre argent, pire, dépenser à tout va permet de faire des cadeaux avec l’argent qui n’est pas le leur, in fine, à se faire réélire !

Les politiciens professionnels sont une plaie, il faut donc un renouvellement politique ouvert sur la société civile, qui saura, seule, gérer correctement un budget sans faire des promesses à deux balles pour son bien être personnel !

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 10 Novembre 2015

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Tous accros à la dette
Didactique et riche en témoignages, le documentaire de Joël Calmettes analyse les raisons de l’endettement français
Faut-il avoir peur de la dette ? Difficile de répondre autrement que par l’affirmative à cette question, tant les chiffres font froid dans le dos. Depuis quarante ans, l’endettement français a en effet été multiplié par six, et il frôle aujourd’hui la barrière symbolique des 100 % du produit intérieur brut. Pis, rien ne semble en mesure d’enrayer cette mécanique infernale. Le coupable, les coupables ?

Pour le savoir, l’auteur et réalisateur Joël Calmettes ne s’est pas seulement tourné vers des économistes, tels que le Prix Nobel américain Paul Krugman. Il a aussi, et surtout, interrogé ceux qui ont été responsables des finances de l’Hexagone ces quarante dernières années : Valéry Giscard d’Estaing, président de la République de 1974 à 1981, Michel Charasse, ministre délégué au budget entre 1988 et 1992, Alain Juppé, premier ministre entre 1995 et 1997, Pierre Moscovici, ministre de l’économie entre 2012 et 2014, pour ne citer qu’eux.

Tous dressent le même constat : la responsabilité est collective. Les gouvernements successifs ont presque toujours surestimé la croissance,  » pour ne pas décourager tout le monde « , confie François Fillon, premier ministre entre 2007 et 2012. Et tous ont repoussé les efforts à plus tard. Quand tout va bien, nos dirigeants préfèrent redistribuer l’argent en plus – la fameuse  » cagnotte  » – sous forme de baisses d’impôts ou de nouvelles dépenses plutôt que de réduire la dette…

Le documentaire, en deux parties, commence en 1974, la dernière année où la France affiche un budget nettement excédentaire. Mais les deux chocs pétroliers font dérailler les comptes publics. Le chômage s’envole. Déficits et dettes gonflent doucement, mais, à l’époque, l’obsession porte sur le franc et ses dévaluations successives. Des mécanismes complexes, expliqués ici à l’aide d’infographies pédagogiques bien conçues.

Tout change avec le traité de Maastricht et l’introduction de l’euro, qui a  » anesthésié tout le monde « , reconnaît Jean Arthuis, ministre de l’économie et des finances entre 1995 et 1997. Face à la Banque centrale européenne, la France ne peut plus imprimer des francs pour réduire sa dette et relâche les efforts. Et les choses empirent lorsque frappe la crise de 2008, dont nous ne sommes toujours pas sortis. Autant dire, conclut Joël Calmettes, que la dette n’a pas fini de faire la  » une  » des journaux…

Marie Charrel


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