M. Guillaume Pépy doit partir ! (1/4)

Un courrier envoyé au Ministère des transports en date du 14 Novembre 2015 suivi d’un article de « Le Figaro.fr » daté du 15 Novembre 2015

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Bonsoir,

J’apprends avec horreur, consternation et une immense tristesse que du personnel SNCF a trouvé la mort ce soir aux alentours de Strasbourg.

Ca fait 3 incidents majeurs impliquant la SNCF où des morts sont à déplorer !

Autant de familles brisées, de tristesse irréparable !

Combien vous faut-il de morts pour remettre en question la place de M. Guillaume Pépy à la tête de l’entreprise ferroviaire ? 100 ? 200 de plus ?

Dans une entreprise privée normalement constituée, Brétigny aurait donné lieu au remplacement immédiat du PDG tant ont été prouvés les manques de la SNCF en matière de sûreté !

Alors oui, une enquête est en cours, mais cette enquête n’a révélé, pour le moment, rien de suspect quant à un sabotage voulu et prémédité !

Bien au contraire, de nombreux témoignages, de la part même du personnel SNCF, révèlent que la sûreté a été mise de côté au sein de l’entreprise monopolistique pendant de nombreuses années !

M. Guillaume Pépy doit donc être écarté, au minimum à titre préventif !

Il y a eu Pau, et maintenant Strasbourg !

Attendez-vous la tournée nationale des morts sur le territoire Français ? La mort passera le 15 janvier à Brest ? Le 5 à Grenoble ? Et en tournée exceptionnelle à guichets fermés à Marseille le 3 mars ?

Quand allez-vous prendre vos responsabilités et virer ce tocard qui est à la tête de cette boîte où le véritable patron est le syndicalisme à deux balles qui la gouverne ?

Quand allez-vous vous rendrez compte que la SNCF est en crise et qu’il faut la remettre au boulot afin d’engager une véritable révolution en matière sécuritaire en son sein ?

Récemment, une communication télévisée a insisté sur un manque à gagner de 400 millions dus au fraude, mais dans le même temps, la plupart des agents de contrôle ne font pas leur métier et négligent ce même contrôle dans les TER de Rhône Alpes : est-ce normal qu’en prenant le train tous les jours, je ne sois contrôlé qu’une fois par mois ? Est-ce normal que je croise régulièrement des agents le cul assis sur leur siège à lire des romans et jouer au Sudoku alors même que personne n’a été contrôlé dans le train ?

Rien qu’en Région Rhône Alpes, ces 3 dernières années, on a eu à déplorer 4 incidents d’ampleurs, dont un incendie, qui aurait pu encore augmenter le triste nombre de victimes dont le personnel de la SNCF fait malheureusement partie !

Je pense qu’il vous faut prendre à présent vos responsabilités afin d’écarter M. Guillaume Pépy de ses responsabilités, néfastes à l’image et à la sécurité de l’entreprise.

Je vous remercie de prendre les mesures adéquates de manière à ce que la mort quitte les lignes de notre entreprise monopolistique nationale !

L’objectif doit être de redonner une sécurité et une sûreté en son sein, ce qui n’aurait jamais dû être abandonné pour donner des privilèges, régimes spéciaux en tête, ce, en dépit de l’intégrité physique de son personnel.

A vous lire,

Très cordialement,

Philippe NOVIANT

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Guillaume Pepy : «Personne n’est en mesure de déterminer les causes du déraillement»
Par Mathilde Siraud Mis à jour le 15/11/2015 à 10:56 Publié le 15/11/2015 à 01:35

REPORTAGE – Des enfants étaient présents à bord de la rame d’essai qui a déraillé près de Strasbourg qui a fait 10 morts et de nombreux blessés. «Ce n’est pas une pratique que la SNCF reconnaît», a déclaré Guillaume Pepy. Trois enquêtes vont être lancées.

De notre envoyée spéciale,

La nuit noire est tombée sur les prairies de la petite commune d’Eckwersheim, à 22 km au nord de Strasbourg.

Les plongeurs, aidés de lampes torche, sont toujours en opération sur le lieu du déraillement du train. A 21 heures samedi soir, cinq personnes étaient toujours recherchées, les 12 blessés très graves et 17 blessés légers transférés à la cellule de crise du CHU de Strasbourg. Les 10 corps défunts sont en cours d’évacuation.

La zone de déraillement du train, sous le pont du canal de la Marne du Rhin, est bouclée par la gendarmerie et seulement accessible aux équipes techniques. Une partie du train est submergée dans le canal. Un PC mobile de sécurité a été monté à proximité, où stationnent aussi de nombreux camions de pompier et un véhicule d’identification criminelle.

Beaucoup de questions persistent sur les circonstances de ce drame, survenu vers 15 heures sur une rame d’essai non-commerciale sur la ligne à grande vitesse Paris-Est, encore en construction. Selon les premiers éléments, une vitesse excessive pourrait être à l’origine de la catastrophe. «L’analyse des boîtes noires devrait rapidement déterminer la vitesse de circulation», précise Roland Ries, maire PS de Strasbourg, le regard tragique.

«Toute conclusion hâtive a toutes les chances de se révéler fausse»

Equipés de chasubles orange «SNCF LGV Est», Guillaume Pepy, président de la SNCF, et Jacques Ropoport, président de SNCF réseau, sont venus exprimer leur «détermination à aller au fond des choses». «La douleur de la famille cheminote est immense ce soir», a plusieurs fois répété le patron de la SNCF, rappelant qu’il n’y avait «jamais eu d’incident sérieux pendant des phases de test».

À ce stade, le dirigeant refuse de dire si le déraillement entraînera un report de la mise en service de la nouvelle ligne, initialement fixée à avril 2016. «Personne n’est en mesure de dire ce qu’il s’est passé», a-t-il poursuivi devant la presse et les équipes, contraint à une grande prudence sur le dossier. Trois enquêtes devraient éclaircir les circonstances du déraillement: celle des experts sécurité de la SNCF, qui sera livrée dans les 48 à 72 heures, celle du ministère des Transports et l’enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du procureur de la République. «Toute conclusion hâtive a toutes les chances de se révéler fausse», a souligné Guillaume Pepy, excluant, comme l’Elysée, la piste terroriste, un temps évoquée.

Selon les informations connues, un enfant a péri dans le déraillement, alors que le dirigeant de la SNCF a précisé que seuls les techniciens, les experts et les ingénieurs en charge de réaliser les essais sont habilités à monter à bord de ces rames non-commerciales. «La SNCF ne reconnaît pas ces pratiques», a-t-il déclaré. L’enquête devrait également déterminer les raisons de la présence de ces enfants.


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