Encore une preuve que la SNCF se fout de l’intérêt général

Quand on voit les avantages des cheminots et quand on voit comment on traite la clientèle dans cette boite, on se dit que la SNCF se fout réellement de la gueule du monde !

D’un côté, une boite complètement à la ramasse économiquement qui engloutit les subventions de toutes sortes et qui se fait rayer par un trait de plume ses pertes par le contribuable…

De l’autre, un personnel à la productivité médiocre qui use et abuse des avantages aux dépends du citoyens tout juste bon à payer, à raquer et à fermer sa bouche…

Une situation honteuse donc qui doit être réformée au plus tôt, ce, dans l’intérêt général…

Un article du figaro.fr économie, daté du 16 février 2016

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SNCF: les cinq avantages enviés du statut de cheminot
Par Valérie Collet Mis à jour le 17/02/2016 à 12:01 Publié le 16/02/2016 à 06:00

Une nouvelle convention collective doit être élaborée avant l’été mais sa rédaction s’annonce conflictuelle. Les syndicats de la SNCF craignent que leurs avantages (nombre de jours de repos, amplitude horaire, temps de récupération lors du travail de nuit…) soient mis à mal.

Un an et demi après avoir été adoptée par le Parlement, la réforme ferroviaire revient sous les feux de l’actualité. Et, cette fois encore, elle pourrait enflammer le monde cheminot comme en juin 2014 avant le vote de la loi qui a réuni sous un même toit la SNCF et Réseau ferré de France, qui gérait jusqu’alors les infrastructures. Les syndicats de la SNCF craignent que leurs avantages (nombre de jours de repos, amplitude horaire, temps de récupération lors du travail de nuit…) soient mis à mal par la future convention collective du rail qui doit bientôt s’appliquer à l’ensemble du secteur ferroviaire, à la SNCF et ses concurrents actuels (dans le fret) et futures (dans le transport de voyageurs). Les deux entreprises SNCF et RFF ont bien été réunies au sein de Groupe SNCF. Celui-ci fait office de holding et coiffe SNCF Mobilités et SNCF Réseau. Mais il reste à bâtir les fondations sociales qui régleront la vie de tous les salariés du transport ferroviaire – passagers et fret – ceux du secteur privé comme ceux du groupe public. (…)

Cheminot, un statut envié

• Jours de repos. D’après le texte définissant les conditions de travail des cheminots «sous statut», affiliés au RH077, ces derniers travaillent 1568 heures par an et bénéficient de 112 à 132 jours de repos par an, week-ends et jours fériés compris, selon les métiers. Selon leurs contraintes, des journées de repos compensatoire viennent s’ajouter à ce socle.

• Retraites. Les cheminots du «cadre permanent» bénéficient d’un régime de retraite spécifique. Les conducteurs peuvent partir en retraite à partir de 52 ans et les sédentaires de 57 ans. Mais pour percevoir une retraite à taux plein, ils doivent avoir cotisé 166 trimestres, c’est-à-dire pendant 41 ans et demi.

• Facilités de circulation. Les cheminots et leur famille bénéficient de facilités de circulation, c’est-à-dire de billets gratuits même si les réservations restent payantes. En 2014, la Cour des comptes avait épinglé un régime qui bénéficiait aux parents, beaux-parents, enfants… Le PDG du groupe avait à l’époque annoncé qu’il allait ouvrir une négociation sur ce sujet. Rien n’a bougé depuis.

• Garantie de l’emploi. Le statut de cheminot au «cadre permanent» – par opposition aux contractuels qui eux n’en bénéficient pas – garantit un emploi à vie comme c’est le cas dans d’autres entreprises publiques. Modifier cette disposition serait un casus belli à la SNCF. D’autres entreprises, comme la Deutsche Bahn allemande, ont renoncé à l’emploi à vie pour les nouvelles recrues.

• Un accès aux soins spécifique. Les salariés du cadre permanent, au statut de cheminot ont accès à des centres de soin dans toute la France. Une trentaine de centres de la SNCF permettent, notamment aux cheminots «roulants», d’être pris en charge dans toutes les grandes villes. Les mutuelles cheminotes sont également bon marché.
L’ensemble des syndicats de la SNCF justifie ces avantages par les contraintes qui pèsent sur les cheminots qui travaillent le week-end, la nuit, et dont les rémunérations restent basses.


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