N’est-on pas un tocard de première quand on ne sait pas déclarer ses revenus en tant que Ministre de l’Economie ?

N’est-on pas un tocard de première quand on ne sait pas déclarer ses revenus en tant que Ministre de l’Economie ?

De deux choses l’une :
– Ou M. Emmanuel Macron est un incompétent ou un incapable (le Larousse 2016 donne une définition de « tocard » pour cette définition)
– Ou M. Emmanuel Macron est une pourriture et une enflure de première en ayant voulu frauder l’impôt

On a deux choix… Par le bénéfice du doute, je penche pour la première solution.

Quand on ne sait pas rédiger une déclaration d’impôts en tant que Ministre de l’Economie, est-on à sa place à son poste ?

Très clairement, je ne crois pas…

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 2 juin 2016

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L’HISTOIRE DU JOUR

Macron épinglé par le fisc après avoir sous-estimé sa fortune

Rattrapé par la patrouille. Emmanuel Macron, selon les informations publiées par Mediapart et Le Canard enchaîné, a dû réévaluer la valeur de son patrimoine et effectuer une déclaration rectificative auprès de l’administration fiscale, portant sur les années 2013 et 2014. Le voilà du coup redevable, rétroactivement, de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Le rattrapage, cependant, selon Mediapart, ne devrait pas excéder 10 000 euros. Lorsqu’il a été nommé ministre de l’économie, en août 2014, l’ancien banquier, associé-gérant chez Rothschild, a dû établir, comme tout nouvel entrant au gouvernement, une déclaration de patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée en janvier 2014 à la suite de l’affaire Cahuzac et chargée de veiller à  » la probité et l’exemplarité des responsables publics « .

 » Je ne suis pas pour la société du déballage « 

Selon sa déclaration, la valeur totale de ses actifs est inférieure à 1,3 million d’euros, seuil de déclenchement de l’ISF. Le néoministre, ciblé médiatiquement et politiquement pour son passé de banquier d’affaires et les revenus élevés qu’il a tirés de ses activités, n’est donc pas assujetti à l’ISF. Et le fait savoir. L’administration fiscale, saisie de sa déclaration à la HATVP, ne le voit pas de cet œil. Elle juge sous-évaluée la valeur de certains biens. Ce qui vaut au ministre de l’économie, rétrospectivement, de basculer dans le camp des  » riches « . Une histoire presque ordinaire si le ministre de l’économie, qui a à de multiples reprises exprimé tout le mal que lui inspire l’ISF, ne semblait à cette occasion avoir  » bidouillé  » les choses à sa manière. Pas tout à fait la  » transparence  » dont il se fait le chantre.

Alors, comme souvent dans ces cas-là, M. Macron, interpellé mardi 31 mai à l’occasion d’un déplacement, s’est posé en victime d’une cabale destinée à le  » déstabiliser « , le  » fragiliser  » et  » salir – son – action « .  » Je suis en règle, je peux vous le confirmer, mais je ne suis pas pour la société du déballage « , s’est défendu le ministre, accusant implicitement  » certains services ou responsables  » d’avoir  » brisé le secret fiscal « .  » Je ne suis dupe de rien, sachez-le. Je ne suis pas naïf. Il n’y a pas de coïncidences « , a-t-il martelé, assurant que  » cela ne fait que conforter – sa – détermination « .

Patrick Roger


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