Quand nos politiques sont tellement nuls qu’il n’écoutent pas une partie de leur électorat

Nos politiques sont d’une nullité affligeante. L’état de la France est là pour le démontrer largement quand, depuis 30 ans, ils n’ont été capables que de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas pour essayer de jouer au Père Noël vis à vis de Français sceptiques sur leur action…

Au bout de 30 ans, la situation est désormais claire : nos politiques sont archi-nuls car leur formation Science-Po – ENA n’est pas celle qu’ils devraient avoir pour diriger un pays…

Ils ont de très grosses lacunes en économie et ces lacunes ne sont pas rattrapées par leur expérience en entreprise car ils n’ont jamais foutu les pieds dans une boite (et qu’on ne me parle pas de Macron avec la banque Rothschild, s’il vous plaît !).

Et quand on leur parle de pistes pour rattraper la compétitivité de la France, ils éludent le problème en disant que ça serait catastrophique pour leur élection ! Mais il faut savoir ! Pour quoi roulent ces tocards ? Pour leur élection ou pour l’intérêt général de la France ?

Qui crée les emplois si ce ne sont pas les petits patrons ? Le Pape ?

Donc, le moindre de professionnalisme que l’on peut exiger de ces types que l’on dit brillant (mais horriblement mal formés) est qu’ils écoutent un minimum ce que les patrons ont à leur dire, car eux savent de quoi ils parlent !

Donc, on les écoute quand ils disent qu’il faut aussi lâcher la bride sur les charges des hauts salaires, ce, d’autant plus, que la concurrence internationale joue sur les cadres, bien plus que sur l’emploi non-qualifié sur lequel le Français ne peut se battre contre le Chinois !

On ne donne pas son avis quand on est incompétent sur un sujet ! Au contraire, on prend son petit carnet et on prend des notes !

Mais même si ça nos hauts dirigeants ne savent pas faire, je ne peux rien faire pour eux !

Je rappellerai juste le principe de Peter dont une définition globales est disponible sur Wikipedia. Je reprends la définition de base :

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Principe de Peter

Le principe de Peter (appelé parfois « syndrome de la promotion Focus »), est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l’ouvrage Le Principe de Peter (1970).

Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité. »

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Vous voyez un rapport avec nos dirigeants ? Moi oui et je sais d’où ça peut venir : du fait que l’on a toujours dit à des types bien-nés qu’ils étaient plus intelligents que tout le monde… Résultat : une inaptitude complète à l’écoute et à s’améliorer dans ses manques… Comme en matière économique nos dirigeants ont de gros manques (quand on voit le plan de formation Science-Po – ENA, c’est guère étonnant), s’ils n’écoutent que leur petite personne, on va dans le mur…

On connaît maintenant la cause de nos maux…

Alors, on continue à voter encore et toujours pour les mêmes tocards ?

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 30 septembre 2016

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TENDANCE FRANCE|CHRONIQUE

Patrons cherchent candidat, désespérément

Ils sont le tissu économique français, les moteurs de la croissance, les employeurs d’aujourd’hui. Ils sont surtout les électeurs de demain. Six des sept candidats à la primaire de la droite et du centre avaient -répondu présent, mardi 27 septembre, à l’invitation de plusieurs associations de patrons de PME et d’ETI (entreprises de taille intermédiaire). Objectif : défendre leur programme économique, répondre aux interrogations et écouter les propositions de ces Petit Poucet de l’industrie, des services ou des nouvelles technologies. Loin des projecteurs braqués à longueur d’année sur les poids lourds du CAC 40.  » C’est important, ça permet de “sentir” vraiment les candidats « , apprécie l’un des patrons ayant fait le déplacement.

L’exercice n’était pas sans risque : ni meeting survolté ni débat compassé, il s’apparentait plutôt à un grand oral pour les candidats à l’Elysée, tenus de  » pitcher  » (synthétiser) leur projet à la mode start-up, debout et sans pupitre. Le tout en douze minutes chrono, avant de se soumettre trois quarts d’heure durant au feu roulant des questions des entrepreneurs.

Au terme de cette journée marathon, un constat s’impose : difficile de désigner un vainqueur. Alain Juppé, jugé  » solide mais terne  » ? Ou l’animal politique Nicolas Sarkozy, qu’on adore -détester mais dont on applaudit l’ironie mordante ? Les plus jeunes et les patrons de la nouvelle économie louent la proximité culturelle de Nathalie Kosciusko-Morizet, seule à être restée debout tout le débat, comme un clin d’œil aux conférences TEDx, ces formats brefs et pédagogiques en vogue aux Etats-Unis. Jean-François Copé, avec son langage martial et ses références à la nécessité du  » commandement « , a plutôt désarçonné son auditoire. Bruno Le Maire, en bon élève, s’est montré précis et impliquant, soucieux de voir s’ouvrir  » l’ère des entrepreneurs « . Quant à François Fillon, il a été applaudi d’entrée de jeu, lorsqu’il a affirmé avoir compris la préoccupation des chefs d’entreprise :  » Que l’Etat arrête de nous emmerder ! « 

Mais au-delà des performances scéniques, les patrons restent indécis. Il y a ceux qui hésitent entre deux can-didats de droite. Et les dirigeants qui se disent  » de gauche « , mais iront voter à la primaire, afin de pouvoir  » choisir leur opposition « . Jamais l’éventail de possibilités n’a semblé aussi ouvert. Pour les optimistes, la présidentielle de 2017 est l’occasion ou jamais de remettre l’entreprise au cœur des débats.  » Le seul fait que tous les candidats soient venus montre que le sujet est désormais important « , s’enthousiasme un dirigeant de TPE présent au grand oral de mardi.

baisses de charges

Pour d’autres, le train est déjà passé. De fait, derrière la quasi-unanimité des candidats à propos de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) ou de la réduction des dépenses publiques, thèmes doux aux oreilles des -patrons, d’autres sujets sont encore loin de faire consensus. Celui de la compétitivité, par exemple. Dans un pays où le chômage de masse est devenu la seule boussole d’un électorat souvent désabusé, rares sont les candidats qui acceptent de s’engager sur un point jugé indispensable par les dirigeants de l’industrie : des baisses de charges ciblant les salaires les plus élevés, au-delà de 2,5 smic, contrairement au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Trop coûteux, écarte Bruno Lemaire. Indécent, assure -Nicolas Sarkozy, évoquant la  » bombe atomique sociale  » du chômage.

En face, les patrons accusent le coup.  » Paradoxalement, la droite connaît souvent mal l’entreprise et n’a pas de réelle sensibilité à l’industrie. Tous les candidats reprennent à leur compte la pensée économique dominante, qui veut que seuls les bas salaires doivent voir leurs charges réduites. Ils ne comprennent pas que ce dont nous avons besoin pour être compétitifs, c’est de baisser les charges sur l’ensemble des salaires, ceux des ouvriers qualifiés, cadres et ingénieurs du secteur industriel, soumis à la concurrence internationale « , déplore Bruno Grandjean, patron d’une société de machines-outils, Redex, et président de la Fédération des industries mécaniques.

Pour les industriels, réduire le coût du travail serait au contraire le moyen de rattraper une partie du retard de la France à l’export, principal frein à la croissance. La part des exportations tricolores de biens et services est tombée de 17 % des exportations de la zone euro en 2000 à 13,4 % en 2015, rappelle Cœ-Rexecode, un institut de conjoncture proche du patronat.

Au-delà de ces sujets structurels, les capitaines d’industrie et les start-uppers de 2016 ont un autre regret : le manque de stature internationale des politiques.  » Franchement, aujourd’hui, à droite, qui puis-je emmener au CES de Las Vegas – grand-messe annuelle du monde de l’électronique – sans avoir honte ? « , tacle un patron. Le seul qui ait fait régulièrement le déplacement, ces dernières années, ne participe pas à la primaire de la droite. Il s’agit d’un certain -Emmanuel Macron.

par Audrey Tonnelier


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