Réponse de Mme Eliane Giraud sénatrice de l’Isère…

J’avais envoyé cette lettre : http://www.mestasdetrucs.com/2016/10/28/questions-sur-un-vote-au-senat/

J’ai reçu une réponse qui est disponible ICI.

J’ai refait une réponse.

Bonne lecture.

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Bonjour Madame Eliane Giraud,

J’ai bien reçu votre lettre datée du 17 mai 2016.

Mes réponses, point par point :

– Vous avez dit : « […] Vous m’avez interpellée sur la position des sénateurs socialistes […] ». Ceci est inexact. Je vous ai interpellée VOUS, Madame Eliane Giraud, Sénatrice. La politique est au service de l’intérêt général et se passe par l’intermédiaire de ses représentants. Avant d’être représentante socialiste, vous êtes représentante du peuple. On ne vous demande pas de suivre comme un caniche la position de vos petits camarades mais de prendre en compte la position de l’intérêt général en votre âme et conscience.

– Vous avez dit : « […] Pendant la 2ème lecture de ce texte, le groupe socialiste du Sénat, a défendu une position équilibrée et pragmatique en vue de l’interdiction des néonicotinoïdes ». En l’absence de la définition, de la motivation et de la démonstration des mots « position équilibrée » et « pragmatique », je suis au regret de vous communiquer que je considère cette phrase comme n’ayant comme unique but que de faire du remplissage. L’absence de démonstration vide entièrement le contenu de votre propos dont je suis obligé de ne tenir aucunement compte.

– Par l’intermédiaire de votre groupe socialiste, vous avez demandé des informations à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Cela est tout à votre honneur. Cependant des soupçons graves et récurrents concernant l’utilisation des néonicotinoïdes, montrent et démontrent que le principe de précaution doit prévaloir, dans l’intérêt général du citoyen que vous dites représenter. Cela n’a pas été fait puisque vous vous satisfaites d’une interdiction en 2018 de molécules fortement soupçonnées avoir un impact néfaste sur l’environnement, in fine, sur la population.

– Je ne vois pas en quoi l’interdiction des néonicotinoïdes, fortement soupçonnées d’être néfastes à l’environnement, doive se faire que sous principe d’avoir un produit de substitution. La vie humaine et la nature ne peuvent se satisfaire d’attendre de meilleurs produits si la nocivité des néonicotinoïdes est plus que suspectée !

– Le délai de 3 ans pour l’interdiction des néonicotinoïdes est un délai beaucoup trop long quand on connaît les forts soupçon du risque de ces molécules. Là aussi, le principe de précaution, in fine la défense de l’intérêt général, doit prévaloir.

– Je n’ai que faire de la position des élus de droite. Je me suis adressé à vous, ne vous comparez donc pas à vos concurrents.

– Vous avez dit : « […] décider de l’interdiction des néonicotinoïdes dès que possible […] ». Pourquoi vous êtes donc vous abstenue ?

– Vous avez dit : « […] Le Groupe Socialiste du Sénat a fait le choix de l’efficacité plutôt que de la posture […]. » Je suis au regret de vous rappeler que vos fonctions ne consistent ni à être efficace ni à être dans une posture. Vos fonctions sont de protéger et de servir l’intérêt général et d’interdire les produits qui sont fortement soupçonnés d’être à l’origine de troubles physiologiques des humains et des abeilles dont les humains se servent. Vos fonctions sont de protéger la nature, cadre dans lequel évoluent vos concitoyens et dont vous avez la charge de les servir.

En conclusion, je pense que votre réponse traduit l’expression de votre plus profonde incompétence. Votre incompétence est dangereuse car elle nuit à l’intérêt général sous des principes politiques de « groupe Socialiste », de « posture » et d’une supposée « efficacité ». En ayant oublié l’intérêt général, vous trahissez les Français. En ce sens, vous ne méritez que mon plus profond dédain.

Je ne vous salue pas.

Philippe NOVIANT

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Questions sur un vote au Sénat

Votre vote au Sénat Philippe Noviant 22 mai 2016 à 17:16 À : CHIRON Jacques , GIRAUD Eliane Bonsoir,

J’ai appris aujourd’hui que vous vous étiez abstenus lors d’un vote concernant l’interdiction des pesticides au Sénat.

Qu’est-ce qui peut justifier un tel vote quand on parle de santé humaine liée à la présence de molécules dont le soupçon cancérigène est fortement avéré ?

Qu’est-ce qui peut justifier un tel vote quand on parle de la santé des abeilles dont ces substances sont fortement suspectées comme participant à leur destruction ?

Le principe de précaution élémentaire aurait du vous conduire à préserver l’intérêt général et voter pour l’interdiction de molécules ayant de tels soupçons.

Vous n’en avez rien fait.

Je vous soupçonne fortement d’avoir oublié l’intérêt général lors de ce vote. Je vous rappelle que vous êtes élus par le peuple et avez le devoir, de par vos fonctions, de mettre l’intérêt général en priorité de vos attributions.

Je surveillerai attentivement vos actions dans le futur…

Cordialement,

Philippe NOVIANT

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Lettre à des pourris

Messieurs les pourris, merci !
Philippe Noviant 22 mai 2016 à 17:10
À : SAVIN Michel <m.savin@senat.fr>, SAUGEY Bernard <bernard.saugey@wanadoo.fr>
Ne cherchez pas un bonsoir dans ma missive, il n’y en a pas…

J’ai appris aujourd’hui que vous aviez voté contre l’interdiction des pesticides lors d’un vote au sénat.

Qu’est-ce qui peut justifier un tel vote quand on parle de santé humaine liée à la présence de molécules dont le soupçon cancérigène est fortement avéré ?

Qu’est-ce qui peut justifier un tel vote quand on parle de la santé des abeilles dont ces substances sont fortement suspectées comme participant à leur destruction ?

Le principe de précaution élémentaire aurait du vous conduire à préserver l’intérêt général.

Vous n’en avez rien fait.

VOUS ETES DES POURRITURES ET FAITES HONTE A VOS FONCTIONS !

VOUS ETES DES SOUS MERDE (…je tiens à m’excuser auprès de la merde, qui elle, est utile dans l’évacuation des déchets humains, de l’avoir comparée à des moins que rien de sénateurs ayant oublié l’intérêt général…).

Je ne vous salue, bien entendu, pas…

Philippe NOVIANT

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Une lettre à M. Alain Juppé

Voici une lettre que j’ai envoyée récemment à M. Alain Juppé, candidat déclaré aux primaires de la droite pour les élections présidentielles de 2017…

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Expéditeur
Philippe NOVIANT

Destinataire
M. Alain Juppé
Maire de Bordeaux
Place Pey Berland
33000 Bordeaux

Le 3 mai 2016


Monsieur Alain Juppé,

Tout porte à croire, au vu de la situation actuelle, que vous serez élu Président de la République en Mai 2017. A mon avis, cela ne fait aucun doute : la longévité de votre carrière politique de haut niveau, plaide en cette faveur. De plus, vous avez exercé les plus hautes fonctions, locales et nationales. Le fait, enfin d’avoir une image de victime payant pour la faute d’autres vous apporte indéniablement un critère de sympathie fort, vis à vis de bon nombre de nos compatriotes. Nos citoyens aiment les gens qui ont eu l’humilité de s’exiler après avoir été accusés d’avoir fauté. Certains ont eu Sainte Hélène, d’autres le Canada 😉 Il n’est donc pas surprenant qu’un pardon soit donné majoritairement quand la faute n’a nullement impliqué la corruption ou l’enrichissement personnel.

Vous serez donc notre président en 2017, ce, de manière quasi-certaine. C’est un fait. Cependant, cela ne sera pas l’aboutissement de votre carrière, loin s’en faut. Bien au contraire, cela n’en sera que le commencement ! Si vous me permettez une comparaison hasardeuse, l’aboutissement de la carrière de M. Aimé Jacquet n’a pas commencé ce jour d’automne 1993 où il a pris les rênes de l’équipe de France de football ! L’aboutissement de sa carrière a au contraire eu lieu ce jour de juillet 1998 où l’équipe de France est devenue championne du monde ! La nomination ou la sélection à un poste ne peut donc valoir de fin en soi, c’est au contraire le remplissage d’objectifs qui l’est !

Quels sont ces objectifs ? Rendre à la France la place qui est la sienne sur l’échiquier international, c’est une évidence. Dans tous les domaines, nous perdons des places : la compétitivité économique, la santé, l’éducation, notre poids géopolitique, notre défense, n’en sont que quelques criants exemples.

Mais en plus de rendre à la France le lustre qui doit être le sien, la priorité des priorités est de mettre en œuvre des actions au service de l’intérêt général, in fine au service de tous les Français. En ce sens, nos politiques ont énormément perdu de leurs compétences ces 30 dernières années. M. Emmanuel Macron, devenu le symbole de la politique actuelle, a une définition de la politique. Pour lui, ce sont deux choses : de l’idéologie et des discours. Las, la véritable définition de la politique, c’est tout le contraire ! C’est du pragmatisme et des actions ! Cela montre et démontre bien que les choix politiques de ces 30 dernières années ont mené à des actions désastreuses vis à vis de l’intérêt général. L’idéologie et les discours ont mené à une gestion calamiteuse de notre pays où le budget n’est plus géré convenablement. Pire, il est géré comme un ménage gagnant le SMIC, surendetté, qui serait pris à la gorge financièrement à ne plus pouvoir rembourser ses traites, mais qui ne saurait dire non quand ses enfants demandent l’achat de la dernière PlayStation pour Noël ! Nos politiques ont trop souvent confondu leurs désirs et la réalité. Ils ont trop souvent eu une trop grande confiance dans leurs actions et n’ont eu que très rarement l’humilité de pouvoir dire « je ne sais pas, mais on va essayer ». Bien au contraire, ils engagent trop souvent des actions rapides et faites en dépit du bon sens et cette rapidité à vouloir réformer contre tous, sans mettre en place les actions pour contrecarrer les peurs au changement, a conduit trop souvent notre pays à un manque de réformes ou à des réformes totalement inefficaces. La priorité des priorités consistant à préserver l’intérêt général ne peut se satisfaire de personnes accaparées par leur idéologie ne se remettant que trop rarement en question.

L’idéologie, les discours doivent prendre fin. Les promesses, les dépenses dispendieuses effectuées pour calmer les plus virulents doivent cesser elles-aussi ! On ne peut plus continuer à dépenser l’argent que l’on n’a pas ! On ne peut plus continuer à payer des chômeurs 6000 Euros par mois pour qu’ils aillent faire les fanfarons sur M6 en disant qu’ils font le tour du monde avec cet argent car ils le méritent et qu’ils ont cotisé pour ça ! Les allocations chômage ne sont pas et n’ont jamais été des salaires de substitution ! Nous ne pouvons plus tolérer des profs de classe prépa payés près de 6000Euros par mois en heure sup’ car ils ont le privilège de faire passer 3 élèves à la fois en colle ! Nous ne pouvons plus tolérer des greffiers près les tribunaux de commerce être payés près de 30000Euros par mois pour aucun talent, aucun risque et aucune valeur ajoutée ! Nous ne pouvons plus tolérer de payer 1200Euros des huissiers à violer la vie privée des gens pour constater un adultère ! Nous ne pouvons plus tolérer ces mêmes huissiers être payés 1200Euros pour faire appliquer une décision de justice demandant à un ménage de quitter leur habitation sous motif de loyer non payé ! Nous ne pouvons tolérer de payer toujours ces mêmes huissiers à récupérer 700Euros pour une saisie attribution sur compte bancaire ! L’Etat est responsable des abus des huissiers car c’est l’Etat qui fixe leurs pouvoirs et que ces pouvoirs sont trop souvent mis à leur profit sans respect de l’intérêt général. Tous ces frais, toutes ces dépenses sont injustifiables. Elles le sont vis à vis des citoyens, mais aussi de l’état. Il est donc temps d’y mettre bon ordre.

Le problème, c’est que lorsque l’on s’attaque à des injustices en voulant appliquer des réformes, ceux qui profitent de ces injustices sont rarement coopératifs. On a vu des premiers ministres reculer devant un personnel nanti à la SNCF, alors même que l’intérêt général de la mesure était évident. Les réformes simples sont inefficaces, et les plus efficaces ne sont pas simples car elles impliquent toujours que des gens voient partir certains de leurs avantages, même s’ils sont complètement injustifiés vis à vis de l’intérêt général.

Dans un pays où les réformes sont toujours acceptées lorsqu’elles ne touchent que les autres, il va donc falloir trouver un moyen de mettre en place ces réformes. Les Français veulent des réformes… sans que rien ne change. Les Français jugent toujours que la faute vient des autres : les radars automatiques sont justifiés pour les chauffards dont personne ne fait jamais partie… Les 35h sont un mal pour l’économie pour les autres entreprises. Pour soi, ce n’est jamais le cas car on a toujours une productivité qui fait que l’on compense. Bref, la mauvaise foi Française est prégnante et s’opposera toujours avec force à des réformes d’ampleur, tandis que les mesurettes seront acceptées par tous… mais seront inefficaces… La loi Macron étant le plus formidable exemple d’une réforme acceptée par tous mais dont le seul mérite est de donner le nom de son auteur à un texte de loi. C’était d’ailleurs le seul but recherché.

Pourquoi je me décide à vous écrire aujourd’hui ? Pour deux raisons :

1. Vous avez une énorme responsabilité car vous êtes la dernière personne politique à pouvoir exercer le pouvoir démocratiquement. Après vous, si vous vous décidez à exercer le pouvoir comme on l’a exercé pendant 30 ans, la démocratie s’éteindra et Marine Le Pen prendra votre suite. Vous êtes notre dernier espoir en la matière. Le plafond de verre qui empêche encore Madame Le Pen se brisera si vous ne savez pas réformer la France comme il se doit. On ne peut continuer à gérer indéfiniment un pays à dépenser près de 70 milliards de plus que ce que l’on gagne, surtout quand on ne gagne que 250 milliards.

2. Vous êtes la seule personne à pouvoir avoir suffisamment d’humilité pour savoir les difficultés des tâches qui seront les vôtres l’année prochaine. En ce sens, votre modèle doit être « l’assemblée générale de copropriétaires ». Je m’explique. Lorsqu’une assemblée générale de copropriétaires est convoquée, tous ne sont pas d’accord sur les décisions à prendre. Un débat s’installe, les discussions peuvent être vives. Quand vient l’heure du vote, tout le monde fait silence et le résultat s’impose à tous. Tout le monde se calme car tout le monde sait que la majorité s’exprime et que ce résultat doit s’imposer : c’est le principe même de la démocratie. Il faut donc trouver le moyen d’exercer ce principe pour réformer la France. Cela peut se faire avec une politique de volonté forte qui saura mettre les nouvelles technologies au coeur de notre système démocratique. Est-il normal qu’une population de non élus comme le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation ou le Conseil d’état imposent à ce point ce qu’il croit être ses normes à l’ensemble des Français ? La démocratie est-elle réellement servie à l’écoute de ces institutions ou ne le serait-elle pas mieux en posant directement la question aux intéressés ? J’ai un moyen, j’ai les idées permettant de remettre les Français au coeur du pouvoir, ce qui est une obligation démocratique car la démocratie en est sa plus simple définition. Nous avons donc deux choix : ou bien changer de constitution pour une VIe république véritablement démocratique, ou bien un statuquo qui continuera à écouter de vieilles institutions qui se disent s’exprimer au nom du peuple mais qui ne font que faire monter un mécontentement général qui mènera Madame Le Pen au pouvoir.

Comme je vous l’ai dit, j’ai des idées concrètes qui permettent de changer notre constitution. Je me tiens à votre disposition pour vous les expliquer de vive voix. Je ne dis pas que je détiens la seule et unique solution. Je dis juste qu’il va falloir trouver le moyen d’engager de véritables réformes et que celles-ci ne pourront être mises en place qu’avec le moyen de faire accepter les mesures à des gens qui seront perdants. De plus, il faudra trouver le moyen d’appliquer des réformes avec l’assentiment de nos institutions de non-élus que sont le Conseil constitutionnel, Conseil d’état et Cour de cassation. Nous n’avons pas le choix. Si nous échouons, il faudra faire la place à Marine Le Pen qui ne s’encombrera pas de la place de ces institutions de non-élus pour exercer un pouvoir autocratique qui mènera notre pays à sa ruine.

Le changement constitutionnel est devenu obligatoire car nos réformes se heurtent trop souvent à des pressions très fortes de catégories de population, toujours minoritaires, qui ont pris l’habitude de s’opposer sans ne rien proposer. Dans le cadre de réformes, ces catégories de population (cheminots, taxis, étudiants, lycéens, fonctionnaires divers et variés) ne cherchent pas à savoir si les mesures correctrices sont utiles à l’intérêt général. Il faudra donc trouver une recette, par un changement constitutionnel fort et démocratique, de contourner ces oppositions constituées par des peurs et craintes légitimes. Cette recette est la seule apte à rétablir une action véritablement efficace au service de l’ensemble des citoyens de France.

Je me tiens à votre disposition et vous apporte mon soutien sans faille dans votre candidature.

Veuillez agréer, Monsieur le futur Président de la République, l’expression de mes salutations distinguées.

Philippe NOVIANT

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Lettre à la Région sur la gestion de la SNCF

Réponse à M. Patrick Mignola concernant la situation actuelle à la SNCF

M. Patrick Mignola, vice-président chargé des transports en Auvergne-Rhône-Alpes,

J’ai lu avec la plus grande attention l’interview que vous avez donnée au journal ‘Le Dauphiné Libéré’ en date du 08 avril 2016.

Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne partage pas du tout votre analyse sur la situation actuelle, bien que j’en partage les solutions préconisées.

Bien que je partage tout à fait l’obligation que la SNCF doive rembourser à la région des pénalités se montant à près de 20 millions d’euros, je ne partage pas du tout votre analyse sur la réalité que Région et SNCF ne se parlaient plus qu’avec défiance.

Ayant assisté à bon nombre de comités de lignes, je peux vous assurer que ce n’était pas le cas, bien au contraire ! La Région et la SNCF se sont toujours très très bien entendus en comité de ligne, allant même jusqu’à ce que les responsables des deux entités se tutoyaient et plaisantaient ouvertement entre eux ! Le problème n’était pas qu’ils ne s’entendaient pas, mais qu’ils s’entendaient si bien que l’intérêt général passait après leur cordiale entente !

En effet, la région n’a jamais défendu le voyageur ! Elle n’a jamais défendu les remboursements suite aux suppressions de trains, n’a jamais défendu la ponctualité et n’a jamais défendu le service élémentaire que se doit de rendre la SNCF vis à vis de sa clientèle !

Ceci a conduit, entre autres, aux changements de majorité qui vous a conduit aux responsabilités.

Quand la SNCF abusait de son droit de grève pour dénier à sa clientèle son droit élémentaire d’être remboursée, la région n’a jamais levé le petit doigt, y compris en comité de ligne où les demandes de la clientèle sont passées outre la bonne entente et la bonne humeur partagées entre les représentants de la région et de la SNCF.

Cette bonne entente affichée ne masque cependant pas le fait que la région est systématiquement mise en cause dans tous les manques de la SNCF actuellement : le moindre incident, le moindre problème est systématiquement mis sur le dos de la région par l’ensemble du personnel de la SNCF ! Pire : votre nom est régulièrement cité par le personnel de la SNCF pour vous accuser de vous opposer au remboursement de la clientèle lors des manques de la SNCF ! C’est tout juste si M. Patrick Mignola n’est pas responsable de la propreté des toilettes en gare de Grenoble !

En effet, « les absents ont toujours tort » ! La SNCF a donc pris l’habitude, ces dernières années, de systématiquement reporter la faute sur la région concernant tous ces manques (ponctualité, suppression de trains, etc.) !

Je pense qu’il est plus que temps de remettre de l’ordre dans cette entreprise en cessant de vous laisser faire et de vous laisser reporter la faute ! Il est plus que temps de signifier à cette entreprise que le patron, c’est vous, et que lorsqu’il y a des manques on se doit de rembourser sa clientèle !

La pleutrerie, la lâcheté de vos prédécesseurs ne les ont pas aidés à conserver leur poste. Je vous invite donc à taper du poing sur la table vis à vis de cette entreprise qui a trop longtemps abusé du système en insultant ses clients et ses instances représentatives dont la région fait partie.

Très cordialement,

Philippe NOVIANT


Un article du journal ‘Le Dauphiné Libéré’ daté du 08 avril 2016

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Patrick Mignola Vice-président de la Région Auvergne – Rhône-Alpes délégué aux transports

Que pensez-vous de la suppression des trains et du manque de conducteurs ?

Le problème des conducteurs, c’est absolument ahurissant ! Et il se trouve que dans notre région Auvergne – Rhône-Alpes, ça s’ajoute à beaucoup de griefs qu’on pouvait faire à la SNCF parce que, même si notre région est la deuxième de France, elle n’est que la quinzième en termes de ponctualité des trains. On a un problème de vétusté des lignes parce que, pendant des années, SNCF Réseau n’a pas fait les investissements suffisants. Donc, il faut qu’on remette les pendules à l’heure ! Et j’ai demandé une chose simple, une indemnisation de la part de la SNCF, soit entre 15 à 20 millions d’euros, selon le mode de calcul [NDLR : les pénalités de 2014 étaient de 4 millions]. Je souhaite aussi que dans les futures conventions avec la SNCF, les pénalités soient supérieures, pas pour lui prendre de l’argent mais pour l’obliger à s’améliorer en termes de ponctualité.

Comprenez-vous néanmoins ce problème ?

Je ne comprends pas du tout ce problème, d’ailleurs pas plus que Guillaume Pépy, le président de la SNCF, qui a reconnu que c’était une erreur. Ce que je comprends mieux, c’est que la SNCF soit en difficulté pour organiser son service et améliorer la ponctualité parce que la majorité précédente du conseil régional, et c’est une erreur, a demandé toujours plus de trains sans se préoccuper ni de l’organisation, ni de l’état des infrastructures. Moi, je veux bien retravailler avec la SNCF pour repenser le calibrage de son service. En revanche, la question des conducteurs doit entraîner une indemnisation, ça va de soi.

Qu’envisagez-vous pour inverser cette tendance ?

Il faut d’abord établir une relation de confiance avec la SNCF. À la fin du mandat précédent, on était arrivé à une situation où la Région et la SNCF ne se parlaient plus qu’avec défiance. Moi, ce n’est pas mon cas. Je considère que la SNCF, c’est une belle maison. Je suis prêt à ce que la Région fasse des efforts, en particulier pour réajuster le service. Il vaut mieux parfois mettre moins de trains mais qui arrivent à l’heure, plutôt que d’en vouloir toujours plus mais qui arrivent toujours en retard. Mais il faut que la SNCF joue le jeu et que l’on soit dans un vrai contrat de performance, qu’elle organise mieux son service. Puis, dans les six ans, il faut un investissement historique sur le réseau parce que ça fait deux décennies qu’il n’y a pas eu assez d’argent mis dans les infrastructures. On va faire cet effort. Dans le Contrat de plan État – Région, 460 millions sont prévus pour améliorer les infrastructures. Je souhaite qu’on les maintienne et qu’à partir de là, la SNCF améliore sa performance.

Par Recueilli par J.-L.C. | Publié le 08/04/2016 à 06:00 Vu 68 fois

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Une petite lettre envoyée ce jour à la Présidence de la République

Voici une petite lettre envoyée à la Présidence de la République, en date du 12 mars 2016.

Envoyé Présidence République ce jour :

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Bonjour,

Concernant le fait que Madame Cosse cumule les fonctions de ministre et conseillère régionale, je vous informe par la présente que je ne compte pas revoter pour vous l’année prochaine.

Votre engagement était clair mais se révèle être un mensonge.

J’ai donc perdu toute confiance dans votre action.

Ne cherchez pas de formule de politesse dans la présente, ma colère à votre encontre m’y contraint.

Philippe NOVIANT

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L’ADTC sert-elle à quelque chose ?

J’avais envoyé un mail à l’ADTC voici plus d’un an. Je n’ai reçu aucune réponse. A l’assemblée générale de cette association, on a refusé que je m’exprime sur la gestion clientèle calamiteuse de la SNCF.

Aujourd’hui, je pars ce cette association que je considère comme inutile.

Mail écrit à l’ADTC en date du 6 mars 2016

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Bonjour,

Après m’avoir contraint à me faire taire lors de la dernière AG, ce qui a provoqué en moi, comme vous avez pu le constater, une colère et une fureur noire, je considère que votre association ne sert à rien hormis à servir leurs dirigeants dans une position de gloriole inutile…

En effet, les beaux discours à la teneur douteuse ne servent pas et n’ont jamais servi l’intérêt général. Quand on a écouté les propos de M. Delaitre disant qu’il se battait pour sortir la SNCF de son ornière et que l’on constate, tous les jours, l’incompétence manifeste de la SNCF ne serait-ce que dans le respect de sa clientèle, le mensonge et le foutage de gueule n’en est que plus évident !

Aujourd’hui, vous ne me dégagez pas de votre association ! Je pars et je pars avec mon chèque qui n’a servi en rien vis à vis des usagers du transport ferroviaire.

Votre posture n’est pas nouvelle puisque j’ai retrouvé un mail auquel je n’ai eu droit, en retour, qu’un silence assourdissant de votre part.

A jamais.

Philippe NOVIANT

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Pour rappel, un mail du 1er mars 2015

Bonjour,

Je trouve plus qu’anormal que la SNCF ne rembourse pas systématiquement les abonnements hebdomadaires et mensuels lorsqu’il y a des grèves au sein de l’entreprise et que le client ne peut pleinement utiliser un titre qu’il a payé à ce titre.

Même un remboursement partiel n’est pas possible.

Je trouve cela proprement scandaleux et ces faits forment des raisons pour lesquelles le voyageur se détourne du train pour reprendre la voiture.

Je pense qu’une partie de la solution serait que la Région rembourse le client par elle-même et qu’elle prélève ce remboursement sur ce qu’elle verse à la SNCF. On pourrait même penser à ce que la Région verse moins au client que ce qu’elle va prélever à la SNCF, histoire de bien signifier à l’entreprise que c’est à elle à dédommager des clients lésés à cause d’affaires internes à la SNCF et à des conditions sociales pour le moins douteuses.

Qu’en pensez-vous ?

Cordialement,

Philippe NOVIANT

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Une lettre à M. Vidalies, Ministre des transports, suite au drame SNCF de Strasbourg.

Une lettre de ce jour à M. Vidalies, ministre des transports (le 06 mars 2016)

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Bonjour,

Je vous avais demandé de mettre fin immédiatement aux fonctions de M. Pépy concernant le drame de la rame d’essais du TGV de Strasbourg.

En effet, il est inconcevable qu’une coutume, où l’on invite des gens extérieurs à la SNCF à participer aux derniers voyages des rames d’essai, puisse empiéter à ce point sur la sécurité des personnes.

Vous n’avez tenu compte de mes demandes.

Je considère donc que, par votre non prise de décision, vous vous rendez complice de cet état de fait.

J’ai voté François Hollande en 2012, je vous informe, par la présente, que votre inaction conduira à ce que je ne renouvelle pas ce vote, ce, sous aucun prétexte.

Je vous considère donc, par votre non-prise de décision honteuse, comme étant complice du mode de gouvernance désastreux de la SNCF.

Pour moi, vous êtes donc un incompétent et un incapable, en un mot, un tocard.

Philippe NOVIANT

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Une petite lettre envoyée à la Région Rhône-Alpes suite aux élections récentes

Mail à la région Rhône-Alpes du 15 décembre 2015

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Bonsoir,

Pendant des mois, je n’ai eu de cesses de porter à votre attention les problèmes causés par la SNCF vis à vis de leurs clients.

Pendant des mois, je n’ai eu droit, de votre part qu’à un silence assourdissant…

Et pourtant, votre rôle est de défendre l’électeur vis à vis d’une entreprise construite sur un ADN lui dictant d’abuser de ses clients qu’elle appelle trop souvent usagers !

Vous mêmes avez été pris, et continuez à l’être, pour des guignols par cette boite !

Quand le client demande à être remboursé, elle dit que c’est à vous qu’il faut s’adresser en oubliant joyeusement que vous avez la charge de la payer pour faire le travail qui lui incombe ! Vous aviez la charge de taper du poing sur la table en défendant l’intérêt général, mais vous n’avez rien fait !

En attendant, pendant trop longtemps, élus de la Région et la SNCF se sont tapés dans le dos en se tutoyant effrontément lors des comités de ligne ! Le plus lamentable a été indéniablement les prestations médiocres de Mme Gwendoline Delbos-Corfield qui a demandé plusieurs fois, en comité de ligne, à l’audience de bien vouloir l’excuser de son inexpérience car elle remplaçait une démissionnaire et ne prenait jamais le train ! Inutile de vous dire que ma campagne a été active contre EELV !

Lors de ces mêmes comités de ligne, pendant que la Région demandait à la SNCF de rembourser sa clientèle, la SNCF répondait que ça ne rentrait pas dans ses plans et les élus n’ont rien dit ! Merci Mme Gwendoline Delbos-Corfield !

Aujourd’hui le vent du boulet FN n’est pas passé loin et a renversé quelques quilles ! La gauche a été sanctionnée, et vient le tour de la droite.

Rassurez-vous, la droite ne sera pas meilleure, cependant, le danger FN guette et attaquera les élus qui continueront à profiter de leur place sans engager les actions vis à vis de l’intérêt général.

Vous avez perdu aujourd’hui, la droite perdra sans aucun doute demain, mais quand l’électeur en aura marre de voter tantôt à gauche, tantôt à droite, pour le même résultat, vers qui se tournera-t-il in fine ?

Je me réjouis de voir une équipe qui a oublié son électorat perdre. Je me réjouis beaucoup moins de voir à brève échéance une bande de fachots envoyer aux gémonies toutes les valeurs de la République. Vous en porterez, par vos oeillères, et par le goût des buffets des comités de ligne, l’entière responsabilité.

Bien le bonsoir et bon débarras.


Philippe NOVIANT

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M. Guillaume Pépy doit partir ! (4/4)

Une lettre envoyée au Ministre des transports le 26 novembre 2015

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Monsieur le Ministre des transports,

Cet article du journal ‘Le Figaro.fr’ montre et démontre que les dirigeants de la SNCF vous prennent ouvertement pour un imbécile !

La sécurité n’est plus respectée dans l’entreprise et la responsabilité repose entièrement sur leurs épaules !

Quand on entend que l’entreprise manque « un peu de rigueur » alors que l’on a eu autant de morts, très clairement, on nous prend, vous et moi pour des cons ! « Manquer un peu de rigueur » et avoir des morts, ça voudrait dire quoi « Manquer beaucoup de rigueur » ? Une guerre nucléaire ?

Je remets en cause le professionnalisme de ces dirigeants qui sont des incapables et des incompétents, en un mot des tocards !

Il est temps de leur montrer le chemin de la sortie : vous avez d’ores et déjà mis trop de temps à le faire !

Je le dis donc et le redis : si vous ne prenez pas vos responsabilités, les prochains morts vous mettront du sang sur les mains à vous aussi : faites attention, même avec du savon, ça ne part pas…

Je compte sur vous pour prendre vos responsabilités…

Philippe NOVIANT

Un article de ‘Le Figaro.fr’ daté du 26 Novembre 2015

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La SNCF relance le chantier de la sécurité

ECONOMIE ENTREPRISES
Par Valérie Collet Publié le 26/11/2015 à 19:53

À la suite de l’accident du TGV en Alsace, les dirigeants de la SNCF revoient le management du groupe.


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«Remettre de la rigueur à tous les étages»: c’est l’expression choisie par Jacques Rapoport, le président de SNCF Réseau, pour indiquer, moins de deux semaines après l’accident du TGV d’essai en Alsace, que les premières leçons seront tirées dans le domaine de la sécurité.

Ce jeudi lors d’une réunion avec les organisations syndicales et d’une téléconférence avec l’encadrement, les deux présidents du groupe SNCF, Jacques Rapoport et Guillaume Pepy (SNCF Mobilités), ont annoncé des décisions destinées à replacer la sécurité au cœur du management de terrain. En moins de trois ans, la SNCF a en effet été confrontée à trois accidents dramatiques dont deux mortels: Brétigny, Denguin et enfin Eckwersheim, le 14 novembre. Impossible d’invoquer la coïncidence.

Le manque de rigueur en cause

Il «ressort en fil rouge de tout ça, que parfois on manque un peu de rigueur dans le respect et la mise en œuvre des bonnes pratiques professionnelles», a déclaré Jacques Rapoport. Pas question pour autant de remettre en cause le personnel ou son professionnalisme, «c’est un contexte général plutôt systémique, qui est d’ailleurs en partie lié à l’extrême complexité de nos réglementations et de nos organisations».

Dorénavant, l’encadrement «de proximité» sera déchargé de certaines tâches administratives pour être plus proche du terrain. Par ailleurs, tous les incidents de sécurité (environ 200 par an) devront désormais être analysés et être présentés devant une autorité nationale de sécurité. Enfin en 2016, les dirigeants encadrants verront la part variable de leur rémunération indexée au respect des objectifs de sécurité.

Les syndicats avaient alerté leur direction

Les différentes organisations syndicales avaient depuis plusieurs mois alerté la direction du groupe à la suite de nombreux incidents dont l’origine n‘avait visiblement pas été prise au sérieux. Il est probable que leurs représentants (exception faite de SUD Rail), reçus vendredi par Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, évoqueront la perte de la culture de la sécurité dans l’entreprise au profit selon eux de la culture commerciale.

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M. Guillaume Pépy doit partir ! (3/4)

Une lettre envoyée au ministère des transports

Bonjour,

L’enquête a bien avancé concernant le drame de Strasbourg et la SNCF est bien le seul et unique responsable de 10 morts…

Cela est du à une vitesse excessive, causée, entre autres, par une distraction du conducteur par le trop grand nombre de personnes présentes dans la cabine de pilotage.

10 personnes sont mortes, dont des conjoints d’agents. Cela est inacceptable car ces personnes n’avaient rien à faire dans ce train.

Je le redis : cela est inacceptable et doit donner lieu immédiatement au départ de M. Guillaume Pépy qui est un incompétent tout juste bon à envoyer les gens au cimetière !

Car oui, depuis 3 ans, les drames s’enchaînent !

En effet, la première raison est que la sécurité est mise à mal par manques de moyens, alors même que les agents de contrôle dans les TER ne font que rarement la traque face à la fraude pour récupérer des moyens financiers indispensables à la sécurité de l’entreprise monopolistique ferroviaire nationale !

Ne serait-ce que cette semaine, par 3 fois, j’ai demandé aux agents de faire des contrôles à bord des trains dans le TER faisant la liaison entre Moirans et Grenoble ! Ils n’ont, bien sûr, pas obtempéré, préférant écouter leur baladeur et lire leurs romans !

La hiérarchie locale ne fait rien quand on lui rapporte ce genre de faits ! Pire : Madame Joséphine Baret, une responsable locale, est immobile quand son personnel est l’auteur de menaces vis à vis de la clientèle quand elle demande à juste droit que le travail soit fait au sein de la SNCF !

Madame Baret, comme M. Pépy sont des tocards qui n’ont rien à faire dans une entreprise comme la SNCF car ils ne savent, ni l’un ni l’autre ce qu’est un client, ni ce que cela implique !

Cela prouve que les dirigeants de la SNCF ont abdiqué face à la gangrène que représente le syndicalisme qui privilégie les conditions de départ à la retraite de ses agents par rapport à leur sécurité !

Cela prouve que les dirigeants ne dirigent personne mais se font diriger par des syndicats surpuissants qui abusent de leur pouvoir en ne sachant pas ce qu’est ni ce que représente un client !

Deuxième point : en dehors des moyens, les dirigeants ont totalement oublié que leur devoir était de diriger. Dans l’affaire de Strasbourg, les faits montrent que c’était une tradition d’inviter du personnel en dehors de l’entreprise pour fêter le dernier parcours d’une phase d’essais.

M. Guillaume Pépy était donc largement au courant de cet état de fait. Il est facile de dire aujourd’hui que cette tradition n’était pas actée par des textes, mais il n’empêche qu’il a laissé faire et que son laisser-faire à mené à des morts !

Cela n’est pas tolérable et doit être puni de manière ferme et définitive !

C’est de votre devoir de mettre fin immédiatement aux fonctions de M. Guillaume Pépy car, si vous ne le faites pas, vous serez responsable des prochains morts car vous ne pourrez pas dire que vous ne savez pas !

Je vous demande donc d’agir en fonction de votre responsabilité et de votre devoir.

En vous remerciant par avance de prendre vos responsabilités, pour que, devant le peuple, vous n’ayez pas à répondre de vos propres négligences.

Très cordialement,

Philippe NOVIANT
www.philippenoviant.com

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 21 Novembre 2015

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La SNCF revoit ses procédures d’essai pour les TGV
L’audit sur l’accident qui a fait onze morts a conclu à un freinage tardif. Sept personnes étaient en cabine
La SNCF en est désormais certaine, la vitesse excessive est bien à l’origine du déraillement, samedi 14 novembre, d’une rame TGV d’essai sur la ligne à grande vitesse Est à Eckwersheim (Bas-Rhin). Cet accident a d’ores et déjà fait 11 morts et 16 blessés sur les 53 passagers dénombrés. Deux personnes étaient toujours en réanimation jeudi 19 novembre.

C’est l’audit interne, présenté jeudi par la SNCF, qui précise les conditions de la catastrophe. Dans le cadre des essais dynamiques de la nouvelle ligne, la rame effectuait son ultime trajet, après plus de 200 allers-retours depuis septembre. Son système de freinage automatique en cas de dépassement de vitesse, usuel sur une rame TGV commerciale, était désactivé pour réaliser les tests.

Parti à 14 h 28 de la gare Meuse-TGV, le train a roulé à la vitesse prévue par les essais, soit 350 km/h, 10 % au-dessus de la vitesse commerciale. A 15 h 04, la rame aborde à 265 km/h, au lieu de 176 km/h, le raccordement, en courbe sur un pont, qui relie la LGV à la ligne classique.  » Sous l’effet de la force centrifuge, les roues arrière de la motrice avant se sont déportées sur la gauche. Celle-ci a heurté le parapet du pont. La rame s’est alors renversée et disloquée « , résume Christian Cochet, le directeur de l’audit de sécurité du groupe -ferroviaire.

Selon lui,  » au moment du déraillement, la rame circulait à 243 km/h. La séquence de freinage était trop tardive. Elle aurait dû commencer dix secondes plus tôt, soit environ un kilomètre « . Selon les experts de la SNCF, dans une telle courbe, le renversement se produit à une vitesse théorique de 220 à 240 km/h.

Si la SNCF privilégie la vitesse, c’est que ses experts ont jugé que les autres causes d’accident possibles n’étaient pas probantes. Les auditeurs n’ont constaté aucune anomalie sur l’infrastructure, aucune défaillance de la rame et aucun élément notable dans la gestion des circulations. Devant le parquet de Strasbourg, qui enquête également sur l’accident, le conducteur avait cependant affirmé avoir respecté les vitesses prévues.

L’audit révèle également la présence de  » sept personnes dans la cabine de conduite « , ce qui a entraîné un  » positionnement des présents en cabine ne permettant pas une vue optimale  » et une certaine  » ambiance sonore  » qui aurait perturbé les opérations, notamment dans la communication radio entre la cabine et la rame. Habituellement, seulement trois ou quatre personnes sont présentes dans une cabine de conduite.  » Cela devra être expliqué par l’enquête judiciaire « , assure Christian Cochet, d’autant que toutes ces personnes ont survécu.

Conjoints, enfants, amis…
Depuis des années, il est d’usage dans l’entreprise d’organiser une fête lors de la dernière journée de test d’une nouvelle ligne à grande vitesse, la huitième en l’occurrence avec la LGV Est. Et d’accueillir des  » accompagnants « , conjoints, amis ou membres de la famille des cheminots. Si la direction de la SNCF réprouve officiellement la pratique, elle était bel et bien établie. Dans la rame accidentée, 11 accompagnants avaient ainsi été invités, dont quatre adolescents. Deux conjointes de cheminots auraient péri dans l’accident.

Pour Guillaume Pepy,  » cet accident n’aurait jamais dû arriver « . Selon le président du directoire de la SNCF,  » c’est à l’enquête judiciaire de détailler la séquence des événements ainsi que les facteurs organisationnels et humains. En clair, comment se fait-il que des personnes qui ne devaient pas être théoriquement dans la cabine s’y trouvaient ? Y a-t-il eu imprudence, une faiblesse d’organisation ou une erreur de comportement ? « 

A la lumière de cet audit, Guillaume Pepy et Jacques Rapoport, le président délégué du directoire, ont décidé de remettre à plat l’ensemble des procédures d’essais, en interdisant tout accompagnant par exemple. Ils ont également décidé de geler dans l’immédiat les essais organisés sur trois autres LGV en cours de finalisation (Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et Nîmes-Montpellier).

Suspensions conservatoires
Par ailleurs, un comité d’experts indépendants, présidé par André-Claude Lacoste, ancien patron de l’Autorité de sécurité nucléaire, doit approfondir les  » conditions d’organisation et les facteurs humains ayant pu concourir aux conditions de l’accident « . Un rapport est attendu sous six mois. Enfin, la SNCF a annoncé des suspensions conservatoires à l’encontre des membres de l’équipe de l’essai, après leur audition. Une mesure inédite dans l’histoire de la SNCF.

La CGT s’est indignée de ces premières conclusions et décisions.  » Il semble nécessaire de connaître un certain nombre de paramètres complémentaires avant de tirer toutes les conclusions.  » De plus, ajoute-t-elle,  » il n’est pas admissible, à partir de ce déficit d’éléments, de porter la suspicion sur les cheminots, sauf à vouloir tenter de dévier les -regards vers eux pour masquer des manques et jeter des professionnels en pâture à la vindicte populaire « .

Philippe Jacqué

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M. Guillaume Pépy doit partir ! (2/4)

Un courrier envoyé au Ministère des transports en date du 15 Novembre 2015

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Bonjour,

Suite à mon précédent message, j’apprends, en plus, qu’il y avait des gosses à bord de ce train ! Alors même que ce train était un train d’essai sur une ligne non-ouverte commercialement !

En un mot : « Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »

Quand est-ce que vous allez me virer ce tocard de Pépy ?

Il aurait dû être dégagé au lendemain de Brétigny, on a attendu Pau et maintenant Strasbourg…

Encore combien de morts avant de vous rendre compte que le boulot n’est pas fait dans cette boîte ?

En vous remerciant.

Très cordialement (mais avec colère non dissimulée)

Philippe NOVIANT

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M. Guillaume Pépy doit partir ! (1/4)

Un courrier envoyé au Ministère des transports en date du 14 Novembre 2015 suivi d’un article de « Le Figaro.fr » daté du 15 Novembre 2015

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Bonsoir,

J’apprends avec horreur, consternation et une immense tristesse que du personnel SNCF a trouvé la mort ce soir aux alentours de Strasbourg.

Ca fait 3 incidents majeurs impliquant la SNCF où des morts sont à déplorer !

Autant de familles brisées, de tristesse irréparable !

Combien vous faut-il de morts pour remettre en question la place de M. Guillaume Pépy à la tête de l’entreprise ferroviaire ? 100 ? 200 de plus ?

Dans une entreprise privée normalement constituée, Brétigny aurait donné lieu au remplacement immédiat du PDG tant ont été prouvés les manques de la SNCF en matière de sûreté !

Alors oui, une enquête est en cours, mais cette enquête n’a révélé, pour le moment, rien de suspect quant à un sabotage voulu et prémédité !

Bien au contraire, de nombreux témoignages, de la part même du personnel SNCF, révèlent que la sûreté a été mise de côté au sein de l’entreprise monopolistique pendant de nombreuses années !

M. Guillaume Pépy doit donc être écarté, au minimum à titre préventif !

Il y a eu Pau, et maintenant Strasbourg !

Attendez-vous la tournée nationale des morts sur le territoire Français ? La mort passera le 15 janvier à Brest ? Le 5 à Grenoble ? Et en tournée exceptionnelle à guichets fermés à Marseille le 3 mars ?

Quand allez-vous prendre vos responsabilités et virer ce tocard qui est à la tête de cette boîte où le véritable patron est le syndicalisme à deux balles qui la gouverne ?

Quand allez-vous vous rendrez compte que la SNCF est en crise et qu’il faut la remettre au boulot afin d’engager une véritable révolution en matière sécuritaire en son sein ?

Récemment, une communication télévisée a insisté sur un manque à gagner de 400 millions dus au fraude, mais dans le même temps, la plupart des agents de contrôle ne font pas leur métier et négligent ce même contrôle dans les TER de Rhône Alpes : est-ce normal qu’en prenant le train tous les jours, je ne sois contrôlé qu’une fois par mois ? Est-ce normal que je croise régulièrement des agents le cul assis sur leur siège à lire des romans et jouer au Sudoku alors même que personne n’a été contrôlé dans le train ?

Rien qu’en Région Rhône Alpes, ces 3 dernières années, on a eu à déplorer 4 incidents d’ampleurs, dont un incendie, qui aurait pu encore augmenter le triste nombre de victimes dont le personnel de la SNCF fait malheureusement partie !

Je pense qu’il vous faut prendre à présent vos responsabilités afin d’écarter M. Guillaume Pépy de ses responsabilités, néfastes à l’image et à la sécurité de l’entreprise.

Je vous remercie de prendre les mesures adéquates de manière à ce que la mort quitte les lignes de notre entreprise monopolistique nationale !

L’objectif doit être de redonner une sécurité et une sûreté en son sein, ce qui n’aurait jamais dû être abandonné pour donner des privilèges, régimes spéciaux en tête, ce, en dépit de l’intégrité physique de son personnel.

A vous lire,

Très cordialement,

Philippe NOVIANT

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Guillaume Pepy : «Personne n’est en mesure de déterminer les causes du déraillement»
Par Mathilde Siraud Mis à jour le 15/11/2015 à 10:56 Publié le 15/11/2015 à 01:35

REPORTAGE – Des enfants étaient présents à bord de la rame d’essai qui a déraillé près de Strasbourg qui a fait 10 morts et de nombreux blessés. «Ce n’est pas une pratique que la SNCF reconnaît», a déclaré Guillaume Pepy. Trois enquêtes vont être lancées.

De notre envoyée spéciale,

La nuit noire est tombée sur les prairies de la petite commune d’Eckwersheim, à 22 km au nord de Strasbourg.

Les plongeurs, aidés de lampes torche, sont toujours en opération sur le lieu du déraillement du train. A 21 heures samedi soir, cinq personnes étaient toujours recherchées, les 12 blessés très graves et 17 blessés légers transférés à la cellule de crise du CHU de Strasbourg. Les 10 corps défunts sont en cours d’évacuation.

La zone de déraillement du train, sous le pont du canal de la Marne du Rhin, est bouclée par la gendarmerie et seulement accessible aux équipes techniques. Une partie du train est submergée dans le canal. Un PC mobile de sécurité a été monté à proximité, où stationnent aussi de nombreux camions de pompier et un véhicule d’identification criminelle.

Beaucoup de questions persistent sur les circonstances de ce drame, survenu vers 15 heures sur une rame d’essai non-commerciale sur la ligne à grande vitesse Paris-Est, encore en construction. Selon les premiers éléments, une vitesse excessive pourrait être à l’origine de la catastrophe. «L’analyse des boîtes noires devrait rapidement déterminer la vitesse de circulation», précise Roland Ries, maire PS de Strasbourg, le regard tragique.

«Toute conclusion hâtive a toutes les chances de se révéler fausse»

Equipés de chasubles orange «SNCF LGV Est», Guillaume Pepy, président de la SNCF, et Jacques Ropoport, président de SNCF réseau, sont venus exprimer leur «détermination à aller au fond des choses». «La douleur de la famille cheminote est immense ce soir», a plusieurs fois répété le patron de la SNCF, rappelant qu’il n’y avait «jamais eu d’incident sérieux pendant des phases de test».

À ce stade, le dirigeant refuse de dire si le déraillement entraînera un report de la mise en service de la nouvelle ligne, initialement fixée à avril 2016. «Personne n’est en mesure de dire ce qu’il s’est passé», a-t-il poursuivi devant la presse et les équipes, contraint à une grande prudence sur le dossier. Trois enquêtes devraient éclaircir les circonstances du déraillement: celle des experts sécurité de la SNCF, qui sera livrée dans les 48 à 72 heures, celle du ministère des Transports et l’enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du procureur de la République. «Toute conclusion hâtive a toutes les chances de se révéler fausse», a souligné Guillaume Pepy, excluant, comme l’Elysée, la piste terroriste, un temps évoquée.

Selon les informations connues, un enfant a péri dans le déraillement, alors que le dirigeant de la SNCF a précisé que seuls les techniciens, les experts et les ingénieurs en charge de réaliser les essais sont habilités à monter à bord de ces rames non-commerciales. «La SNCF ne reconnaît pas ces pratiques», a-t-il déclaré. L’enquête devrait également déterminer les raisons de la présence de ces enfants.

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On voit la police ferroviaire dans les trains !

Victoire ! Depuis 6 mois, ça fait déjà 3 fois que je vois la police ferroviaire (SUGE) dans les trains ! Et la dernière fois : pas plus tard qu’hier soir !

Très franchement, il était temps !

La fin 2014 avait été catastrophique d’un point de vue sécurité, mais malgré de multiples agressions, incluant des agents de contrôle, la police ferroviaire brillait par son absence : à cette date j’avais vu 3 fois les agents… en 10 ans !

Les temps changent et je suis très content ! A ce titre, il est évident que je me dis beaucoup moins que la SUGE est inutile…

Il ne reste plus qu’à continuer sur cette voie afin d’assurer la sécurité de tous (agents et clients) et pouvoir faire en sorte que les contrôles soient correctement effectués afin de gérer au mieux l’argent du contribuable…

En un mot : MERCI LA SUGE !

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Un petit courrier à Madame Rachida Dati concernant Madame Elise Lucet

Voici un petit courrier envoyé à Madame Rachida Dati.

Quant à son faux diplôme voici un article de Liberation.fr daté du 31 Octobre 2007

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Diplôme de Rachida Dati : le «Canard enchaîné» sort le document
31 OCTOBRE 2007 À 07:00
Le curriculum vitae de la Garde des Sceaux indique pour l’année 1993 «MBA du groupe HEC» avec la mention «ancienne élève de l’Institut supérieur des affaires». Dati se défend d’avoir fait état d’un diplôme qu’elle n’avait pas

«Elève Rachida, au piquet !» L’injonction est du Canard Enchaîné, qui publie aujourd’hui l’extrait du curriculum vitae qui figure au dossier administratif de Rachida Dati. Un CV qui indique, pour l’année 1993, «M.B.A. du groupe H.E.C.» avec la mention «ancienne élève de l’Institut supérieur des affaires». En réalité, comme L’Express l’a révélé, la Garde Sceaux n’a jamais obtenu le diplôme. Rachida Dati l’a d’ailleurs confirmé, tout en soulignant qu’elle n’a jamais prétendu l’avoir…Le «Canard» écrit que «le document (…) a provoqué un véritable branle-bas de combat (…) au ministère de la Justice», provoquant le coup de fil du porte-parole du ministère. Il a expliqué au journal que «la formule “ancien élève de l’Institut supérieur des affaires” signifiait clairement qu’elle n’avait pas obtenu le diplôme final». Le Canard Enchaîné se demande alors pourquoi mentionner «M.B.A du groupe H.E.C.», soulignant «l’ambiguïté» cultivée par la ministre.

Une ministre qui s’est elle-même fendue d’un coup de fil au «Canard» pour lui reprocher de s’intéresser à son parcours en raison de ses origines. Et le journal de répondre «refrain connu. Seule solution, ne parler de la ministre qu’en termes élogieux et pratiquer la discrimination ministérielle positive.» La question de ce «faux diplôme» n’est pas anodine. Il aurait facilité l’entrée en 1996 de Rachida Dati à l’Ecole nationale de la magistrature, qu’elle a intégrée par la voie parallèle ouverte aux personnes ayant déjà connu une expérience professionnelle.
Rachida Dati, qui nie les accusations, compte bien donner sa vérité dans le livre Je vous fais juge, qu’elle doit publier prochainement. «Je corrige quelques rumeurs ou des choses qui sont fausses. Je corrige des incorrections. Quand on parle de faux diplômes, il faut une matérialité», s’est elle défendue mardi sur Europe 1. C’était avant la publication de son CV.
F.V.

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Ce que vous avez dit sur Elise Lucet
1 message
Philippe Noviant philippenoviant.com 5 septembre 2015 15:35
À : DATI Rachida <rachida.dati@europarl.europa.eu>
Bonjour Madame Dati,

Tout d’abord, permettez-moi de vous adresser mes plus sincères félicitations quant à votre carrière et à votre engagement sans faille en politique. Des gens qui, comme vous, mettez autant d’énergie à défendre l’intérêt général ne sont pas légion. Dès lors, je vous adresse mes plus vifs remerciements et ma plus profonde gratitude.

Cependant, Madame Elise Lucet vous a posé des questions précises et motivées quant à votre engagement. Elle vous a demandé si vous aviez des conflits d’intérêt avec GDF Suez. Je me serais attendu, vu votre professionnalisme, à une réponse polie et circonstanciée.

Or, quelle n’a été ma surprise que de constater que vous vous êtes contenté de dire que cette question était dixit « une question à la con » alors même qu’elle avait tout son sens. De plus, vous avez dit que Madame Elise Lucet avait eu une carrière « pathétique ».

Malgré tout l’estime que je vous porte, je me permets donc de m’inscrire en faux vis à vis de cette remarque en vous rappelant que malgré le professionnalisme avec lequel vous exercez vos fonctions, vous avez dû votre ascension politique uniquement à M. Nicolas Sarkozy et que avez obtenu une partie de vos fonctions passées en mentant sur vos formations et diplômes.

Je ne dis pas que votre carrière est pathétique, loin s’en faut, mais ce qui est sûr c’est qu’elle l’est beaucoup plus que celle de Madame Lucet. Comme dirait Einstein : « tout est relatif », et en portant un jugement de valeur sur Madame Lucet vous portez uniquement une valeur sur votre personne quand on compare vos deux carrières.

Ne doutant pas un seul instant, connaissant votre valeur, que vos mots ont dépassé votre pensée et que ces paroles indignes ont été proférées pour cause de surmenage dû à votre engagement excessif pour l’intérêt général, je vous saurais extrêmement gré de bien vouloir présenter vos excuses publiques à Madame Elise Lucet.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations distinguées.

Philippe NOVIANT (philippenoviant.com)
Candidat aux élections législatives en 2012 sur la neuvième circonscription de l’Isère

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Une lettre à l’ADTC pour le remboursement des billets SNCF en cas de grève

Voici une petite lettre écrite en date du 1er Mars 2015 qui demande un dédommagement à la SNCF en cas de grève et de non-utilisation du titre de transport.

La SNCF a toujours refusé de rembourser un titre acquis mais qui n’a pas pu être utilisé.

Cela n’est pas normal et c’est la raison pour laquelle j’en appelle a des associations de transport pour faire valoir ce droit.

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Bonjour,

Je trouve plus qu’anormal que la SNCF ne rembourse pas systématiquement les abonnements hebdomadaires et mensuels lorsqu’il y a des grèves au sein de l’entreprise et que le client ne peut pleinement utiliser un titre qu’il a payé à ce titre.

Même un remboursement partiel n’est pas possible.

Je trouve cela proprement scandaleux et ces faits forment des raisons pour lesquelles le voyageur se détourne du train pour reprendre la voiture.

Je pense qu’une partie de la solution serait que la Région rembourse le client par elle-même et qu’elle prélève ce remboursement sur ce qu’elle verse à la SNCF. On pourrait même penser à ce que la Région verse moins au client que ce qu’elle va prélever à la SNCF, histoire de bien signifier à l’entreprise que c’est à elle à dédommager des clients lésés à cause d’affaires internes à la SNCF et à des conditions sociales pour le moins douteuses.

Qu’en pensez-vous ?

Cordialement,

Philippe NOVIANT

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Rien à faire ce soir ? Une petite réunion sympa ça vous dit ?

Marre de ces politiques incompétents qui nous gouvernent depuis 30 ans ?
Marre de cette démagogie, de ce populisme à deux balles où ce sont toujours ceux qui râlent le plus qui ont raison ?
Marre de gaspiller l’argent et de faire gérer à des incompétents l’argent public ?
Marre des 320 Milliards d’Euros de dépensés pour 240 Milliards d’Euros d’entrée ?
Marre de ce spectre du FN qui monte élections après élections ?
Marre de cette abstention qui fait le jeu d’un populisme et d’une démagogie abjecte et dangereuse ?
Marre de ce refus de Démocratie permanente où l’élection de nos élus masque une non consultation permanente du peuple ?

Pour un renouvellement, il y a « Nous Citoyens » !

Ca se passe au Restaurant L’Endroit, et c’est ce soir, le 3 Mars 2015, au 15 bis rue Lakanal à Grenoble à 19h pétante.

Et si vous n’en avez pas marre, il y aura à bouffer !

Bref, pas de quoi se priver !

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