Quand la justice Espagnole se montre complice du dopage

La juge Julia Patricia Santamaria est une honte pour son pays. En effet, en demandant la destruction des poches de sang, elle demande à ce que la vérité ne se fasse pas en matière de dopage sportif en Espagne. In fine, elle n’oeuvre pas pour l’intérêt général en jetant la suspicion sur tous ses sportifs.

Son comportement jette l’opprobe sur tout un pays qui ne pourra qu’être suspect vis à vis de tous les autres.

Une honte assurément.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 17 Mai 2013

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Procès Puerto : le parquet espagnol veut sauver les poches de sang du Dr Fuentes
Le Monde.fr avec AFP | 17.05.2013 à 15h44 • Mis à jour le 17.05.2013 à 21h03

Le parquet espagnol a décidé vendredi de faire appel du verdict du procès de l’affaire de dopage Puerto, qui a débouché fin avril sur une condamnation à un an de prison du principal accusé, le docteur Fuentes, et sur l’interdiction de l’accès aux poches de sang demandé par plusieurs parties civiles.

« Le parquet espagnol va faire appel contre la destruction des poches de sang », a indiqué à l’AFP un porte-parole du parquet. La décision de la juge Julia Patricia Santamaria de refuser l’accès aux 211 poches de sang et de plasma saisies chez Fuentes en 2006 a suscité un tollé parmi les parties civiles, qui espéraient les utiliser pour identifier les anciens clients sportifs du médecin. L’Agence mondiale antidopage, l’Agence antidopage espagnole et l’Union cycliste internationale (UCI) ont annoncé leur intention de faire appel de cette décision. Le Comité national olympique italien (CONI), lui, a déjà déposé un recours.

« Par ailleurs, le parquet sollicite pour Fuentes une condamnation à deux ans et, comme le concept de ‘médecine sportive’ n’existe pas dans la loi espagnole, que son interdiction de l’exercice de la médecine sportive s’étende à toutes les pratiques médicales », a ajouté le porte-parole.

Lire : Procès Puerto : cachez ce dopage que l’Espagne ne saurait voir !

Fin avril, le docteur Eufemiano Fuentes, cerveau d’un réseau de dopage démantelé en 2006, avait été condamné à un an de prison et quatre ans d’interdiction de l’exercice de la médecine sportive pour un délit contre la santé publique, tandis que le préparateur physique Ignacio Labarta avait écopé de quatre mois de prison. Dans son appel, le parquet réclame aussi des peines de deux ans de prison contre le préparateur physique et l’ex-directeur sportif d’équipe cycliste Manolo Saiz, acquitté en première instance. Le parquet n’évoque pas en revanche les deux autres accusés, Yolanda Fuentes, la sœur d’Eufemiano, et l’ancien directeur sportif Vicente Belda, qui avaient bénéficié également d’un acquittement.


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