Il faut cesser de faire du populisme en laissant déraper le nombre d’emplois dans la fonction publique !

C’est vrai que c’est facile de dépenser l’argent des autres ! Pendant que les salariés et surtout les artisans et indépendants se cassent le citron à bosser, pendant ce temps là, on a une bande de politicards à deux balles qui dépensent l’argent du citoyen à embaucher des potes ou des amis histoire qu’ils votent pour eux pour les prochaines élections !

Ca, ça s’appelle du POPULISME ! A l’arrivée, on en est à 5.6 Millions de fonctionnaires et ça plombe le budget de l’Etat d’un point de vue extraordinaire car, en plus, les fonctionnaires ont un avancement qui est très loin d’être négligeable !

Comment se fait-ce qu’il y a de plus en plus de fonctionnaires et que, dans le même temps, on soit toujours aussi nuls en matière d’éducation, de défense Nationale et Internationale et que notre économie soit toujours à la ramasse ? Parce que l’on passe son temps à embaucher du personnel à faire le boulot de leurs potes ! Résultat : une perte de productivité extraordinaire et une économie au bord du marasme !

Merci les politicards à deux balles !

En attendant, voici deux articles qui remettent les choses dans leur contexte !

L’image est cliquable pour être agrandie…

Un article du journal ‘Le Figaro économie’ daté du 18 décembre 2014

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Le gouvernement ne parvient pas à enrayer la hausse des dépenses publiques

Par Marc Landré
Mis à jour le 19/12/2014 à 10:01
Publié le 18/12/2014 à 18:37

L’un des seuls moyens de contenir la masse salariale publique est de réduire les effectifs des trois fonctions publiques.
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D’après le pointage arrêté au 31 décembre 2013 par l’Insee, les effectifs dans les trois fonctions publiques ont enflé de 92.500 (44.300, sans les contrats aidés) sur un an. Ce résultat, en période de forte contrainte budgétaire, démontre la difficulté de l’État non seulement à contenir l’inexorable progression de l’emploi public, notamment dans les collectivités territoriales (+ 38.600 postes en 2013) et la sphère hospitalière (+ 19.400). Mais également à réaliser des économies conséquentes.

Or, le gouvernement a promis de réduire de 50 milliards d’euros sur trois ans le niveau des dépenses publiques, dont 11 milliards rien que dans les collectivités territoriales. Et cette nouvelle hausse de l’emploi public, cinq fois plus forte que celle enregistrée en 2012, va à rebours de ce qu’il lui faudrait faire pour atteindre son objectif. Car si l’on en croit les calculs assez fiables de la Cour des comptes, une hausse de 1% du nombre d’agents publics représente une dépense nette pour l’État de 560 millions.

Pour la Cour des comptes, le seul moyen pour l’État de tenir ses engagements en matière d’économies – et donc de faire baisser la masse salariale publique – est notamment de tailler dans les effectifs. Ses préconisations, sur ce point, sont assez claires. Geler tout d’abord, au niveau de l’État, les effectifs dans les ministères prioritaires et poursuivre au même rythme qu’actuellement la suppression du nombre de postes dans les autres.
Un effort substantiel

Gain pour les finances publiques? 450 millions par an. Plus globalement, la Cour estime qu’il faudrait supprimer 10.000 postes de fonctionnaires par an dans la fonction publique de l’État, c’est-à-dire ne remplacer qu’un départ à la retraite sur… six. Mais face à l’ampleur de la tâche, les magistrats de la rue Cambon suggèrent également de contraindre les fonctions publiques et territoriales à faire un effort substantiel et ne remplacer, elles, qu’un départ à la retraite sur trois. Et ce, pour dégager chaque année 400 millions d’économies supplémentaires.

Le résultat de cette coupe en règle, dans les trois fonctions publiques, serait conséquent mais pas insurmontable: 30.000 postes par an, soit un effort équivalent à celui porté entre 2008 et 2012 par la seule sphère de l’État…

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Un article du journal ‘Le Figaro économie’ daté du 18 décembre 2014

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Le nombre de fonctionnaires continue toujours d’augmenter

Home ECONOMIE Conjoncture
Par Christine Lagoutte
Mis à jour le 19/12/2014 à 17:00
Publié le 18/12/2014 à 18:18

INFOGRAPHIE – Fin 2013, la France comptait quelque 5,60 millions d’agents publics. Les effectifs ont augmenté cinq fois plus vite que l’année précédente.
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En juin, la Cour des comptes invitait le gouvernement à réactiver «le levier de la baisse des effectifs, porteur d’économies importantes» dans la fonction publique. Les magistrats de la rue Cambon devraient réitérer ce conseil à l’exécutif, après la publication par l’Insee des chiffres concernant l’évolution de l’emploi public en 2013. Et pour cause: les effectifs ont augmenté de 1,5 % l’année dernière, en raison principalement de la progression importante du nombre de contrats aidés (+ 48.000 sur la période). Cette hausse, cinq fois plus forte qu’en 2012, porte à 5,60 millions le nombre d’agents publics en France. Un record!

C’est dans la fonction publique hospitalière que le dérapage est le plus net, avec une croissance des effectifs deux fois plus rapide qu’en 2012. Dans la fonction publique d’État, où le candidat Hollande avait pris l’engagement de stabiliser les effectifs sur la durée du quinquennat, le compte n’y est pas non plus. Au contraire même puisque le nombre d’agents y est reparti à la hausse, après avoir diminué en 2012. Seul point positif, la décroissance des effectifs se poursuit dans les seuls ministères (de 0,3 %). Même signal négatif dans la fonction publique territoriale où, année préélectorale oblige, les recrutements sont repartis fortement à la hausse, notamment via une dose massive de contrats aidés.

Mesures insuffisantes

Ces chiffres, qui marquent une nette accélération de l’emploi public, compliquent un peu plus la tâche de l’État, contraint de surveiller comme le lait sur le feu sa masse salariale. Elle représente en effet aujourd’hui plus de 23 % de la dépense publique totale et près de 13,5 % du PIB, des niveaux parmi les plus importants des pays de l’OCDE. La contenir constitue même, pour la Cour des comptes, «un enjeu central pour atteindre les objectifs de baisse du déficit public» que la France s’est fixés.

Des mesures ont bien été engagées par l’État (gel du point d’indice, réduction de l’enveloppe des mesures catégorielles…), mais elles restent largement insuffisantes. Car, selon la Cour des comptes, même avec ces mesures et à effectifs constants, la masse salariale de l’État augmente mécaniquement de 750 millions par an. Soit trois fois plus que l’objectif fixé dans le budget triennal 2013-2015.

Il est donc urgent de trouver d’autres solutions. Dans son rapport de juin 2014, la Cour des comptes a – et ce, pour la première fois – émis plusieurs préconisations détonantes. «La seule mesure qui aurait un impact budgétaire très important à court terme serait le gel temporaire des avancements», avancent ainsi les Sages. Dit autrement, stopper les augmentations automatiques à l’ancienneté – le GVT -, un casus belli pour les fonctionnaires. Avant d’être évincé en mars 2014 du ministère de l’Éducation nationale, Vincent Peillon avait même suggéré à Jean-Marc Ayrault – qui cherchait alors à identifier 50 milliards de baisse de dépenses sur trois ans – une telle mesure afin de réaliser… 1,2 milliard d’économies par an.

Outre de tailler dans les effectifs, la Cour préconise encore d’augmenter «la durée effective du travail» des fonctionnaires, par exemple en l’alignant sur la durée légale ou en réduisant leur nombre de jours d’absence. Des mesures là encore restées lettre morte…


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