Les problèmes lancinants de la France sont-ils bien gérés ?

On le voit dans les multiples dossiers Français : les problèmes s’accumulent pendant que le politique constate sans rien faire. Il ne fait d’abord que constater sa propre impuissance. Face aux problèmes, sa lâcheté lui commande son immobilisme de peur de perdre les futures élections. Son incompétence ne le pousse pas à agir dans l’intérêt général car il ne sait que faire de peur de le faire mal.

A quand une véritable remise en cause de nos politiques ? Quand les Français vont-ils se dire qu’il ne sert à rien de voter pour des incompétents sortis de Science-Po et de l’ENA, tant éloignés de la véritable formation dispensée par la vie réelle ?

Il est temps de voter pour des gens qui connaissent la vie réelle, des gens qui sortent de la société civile et qui sont prêts à défendre l’intérêt général. On en est loin quand on voit les résultats du FN actuellement.

La France va mal, et pourtant, elle ne change pas de voie. Cela est plus que préoccupant.

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 24 Juin 2014

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Ecotaxe, intermittents, budget : la contestation permanente
Les concessions de Manuel Valls, évaluées à 4 milliards d’euros, ne suffisent pas à régler les dossiers brûlants

La France est en passe de devenir la championne du dialogue de sourds. Ainsi du conflit des intermittents du spectacle qui menace de paralyser les festivals de cet été. Depuis plusieurs jours, le gouvernement tente de le désamorcer, décide de compenser la mesure la plus pénalisante de l’accord d’indemnisation du chômage pour les artistes et technicienset propose des discussions immédiates pour réformer ce dispositif à bout de souffle, tandis que les directeurs des principaux festivals appellent les intéressés à ne pas céder à  » l’ivresse du chaos « . Pour l’heure, rien n’y fait : les intermittents les plus radicaux récusent toute transaction.

De même pour l’écotaxe, destinée à appliquer le principe pollueur-payeur et qui avait provoqué la colère des  » bonnets rouges  » bretons à l’automne 2013. Le gouvernement vient d’y renoncer, pour la remplacer par un  » péage de transit « , beaucoup plus léger et qui épargne l’essentiel de la Bretagne . Peine perdue : le porte-parole des bonnets rouges réclame la gratuité totale des routes bretonnes.

Quant à la fronde d’une minorité des députés socialistes contre la politique budgétaire, elle ne désarme pas davantage, en dépit des gestes d’apaisement – coûteux –, faits par le gouvernement, notamment en matière de fiscalité.

Ces pénibles dialogues de sourds témoignent de la difficulté de gouverner un pays aussi rétif au compromis politique.

Gérard Courtois


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