Parfois, l’Europe peut servir à quelque chose…

On peut parfois se servir de l’Europe pour pouvoir bénéficier de quelques services. Entre les dentistes, les services funéraires, les retraites ou la protection de son argent, à chaque pays son avantage…

C’est un bon article qui nous est proposé ici, car il démontre que l’on peut bénéficier de l’intégration Européenne parfois et que l’Europe a du bon quand on oublie l’ingérence des bureaucrates Européens à imposer des Lois pas toujours utiles à tous les citoyens…

Un article du journal ‘Le Monde’ daté du 22 Mai 2014

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De la naissance à la mort, les  » bons plans  » européens
La libre circulation permet aux citoyens de profiter des meilleurs prix dans chaque pays

S’offrir un sourire éclatant en Hongrie La Hongrie est la première destination en Europe pour ceux qui veulent un sourire éclatant mais ont peu de moyens. Quelque 70 000 étrangers – Allemands, Autrichiens et, de plus en plus, Français – se font soigner chaque année les dents à Budapest ou dans les 280 cliniques spécialisées de l’ouest du pays. Le bon niveau professionnel des chirurgiens-dentistes hongrois, les salaires modérés du personnel médical et les lignes aériennes à tarifs réduits expliquent ce succès. Du transport à l’hébergement, en passant par les excursions touristiques, tout est organisé pour satisfaire les patients en un temps record : deux jours pour un implant dentaire, une semaine pour une prothèse complète. Les prix sont inférieurs de 50 %, voire davantage, à ceux pratiqués en Allemagne.

Mourir  » low-cost  » en Allemagne Au pays de Lidl, les services de pompes funèbres  » discount  » fleurissent. En Allemagne, près d’un enterrement sur cinq se fait à des tarifs  » low cost  » (moins de 1 200 euros, contre 3 000 à 3 500 euros en moyenne). Pour réduire les coûts, les entreprises éliminent certains services : convois funéraires plus rapides, pas de maître de cérémonie, pas de toilette du défunt, pas de mise en bière ni portage du cercueil. Une société berlinoise propose un enterrement à 479 euros ! A ce prix, pas de fioritures à attendre : les corps sont envoyés pour incinération en République tchèque et les cendres versées à la fosse commune.

Prendre une retraite dorée au Portugal

Une bande côtière, des terres brûlées par le soleil, du porto et un peuple  » d’une politesse incroyable « . En un mot ? Le Portugal. Pour vanter les mérites du pays aux yeux des seniors, le site Retraite-etranger.fr a recours aux stéréotypes. Et ça marche : 2 200 ménages français, en majorité des retraités, ont élu domicile dans le pays depuis 2013. Plus que par ce langage fleuri vantant les atouts du Portugal, les cheveux gris sont séduits par un pouvoir d’achat multiplié dans un pays brisé par la crise et, surtout, par l’attirail fiscal mis en place en janvier 2013 : les retraités européens du secteur privé sont exonérés d’impôt sur les pensions perçues dans le pays d’origine, à condition de justifier de six mois de résidence en louant ou en achetant une propriété.  » Ras-le-bol fiscal  » aidant, la chambre de commerce et d’industrie franco-portugaise espère accueillir 20 000 Français d’ici à la fin 2015.

Protéger son argent en Belgique

 » Paradis pour les fortunés, enfer pour ceux qui travaillent.  » La Belgique, vue par la dirigeante syndicale Anne Demelenne, est schizophrène : elle détient le record européen des charges sociales et de l’impôt sur le travail, mais ménage les (très) riches étrangers qui s’y installent. Pas d’impôt sur la fortune, des droits très faibles sur les successions et les donations (3 % si on crée une fondation privée pour une transmission du patrimoine aux enfants), une exonération sur les plus-values lors de la cession de titres, une faible taxation du capital : de nombreux Français ont décidé de profiter de ces largesses. Et d’acquérir ou de louer des biens immobiliers bien moins chers que chez eux. Les affaires Johnny Hallyday, Gérard Depardieu ou Bernard Arnault ont heurté une partie de l’opinion… mais n’ont rien changé.

Se faire payer ses études au Danemark Parmi les pays du programme Erasmus, le Danemark connaît la deuxième plus forte progression du nombre d’étudiants accueillis entre 2005 et 2009 – derrière le Portugal. Cet engouement tient autant à l’enseignement de qualité, dispensé en anglais, qu’à la qualité de vie : nature, culture sportive. Le Danemark a d’autres atouts, à commencer par une bourse d’Etat automatique, le Statens Uddannelsesstotte, accordée à tous les étudiants résidents permanents depuis plus de deux ans, quel que soit le niveau de revenu parental. De l’ordre de 675 euros mensuels, cette bourse s’apparente à un véritable salaire étudiant, modulé selon la situation personnelle (enfant à charge ou non, en couple, etc.).

Faire congeler ses ovocytes en Espagne A Barcelone, Madrid ou Valence, des cliniques se sont spécialisées dans l’accueil de couples étrangers infertiles. Etablissements cossus, personnel polyglotte, on y propose des formules tout compris : premiers rendez-vous par visioconférence, protocole de soins resserré, guide des hébergements et des transports… Le tout pour 5 000 à 8 000 euros (dont 1 500 pris en charge en France par la Sécurité sociale). L’Espagne s’est fait une autre spécialité : la congélation d’ovocytes. Cette technique, interdite dans d’autres pays, permet à des femmes de lutter contre l’ » horloge biologique « . Mais l’autoconservation a un coût élevé : 2 000 euros, sans compter le traitement (autour de 1 000 euros) ni la conservation au-delà des deux premières années  » offertes  » (250 euros annuels).

Service Europe


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