Est-on obligé de relâcher des types dans la nature quand les institutions merdent ?

Sans déconner : c’est quoi cette connerie ?

On n’a pas d’escorte alors on relâche le type dans la nature ? Elle est où la protection de l’ordre public dans cette affaire ? Le pénal, c’est pas son rôle ?

Il est temps d’abandonner l’idéologie à deux balles pour bien se remémorer que les politiques et les institutions sont financées avec de l’argent public et moi, je ne file pas du pèze à des types qui remettent des voyous dans la rue !

Si le multirécidiviste n’a pas d’escorte et ben il reste en taule, point barre ! A la limite on lui file 20 euros pour le dérangement, mais pas plus !

Dans ce cas, on marche sur la tête : bientôt les voyous seront mieux considérés que les gens honnêtes : où va-t-on ?

Filer ce genre d’histoire au citoyen ne peut les conduire qu’à voter FN et après, fini les abus et la liberté !

Donc, messieurs les tocards de politiques qui nous gouvernent : que vous dédommagiez les voyous par manque de moyens, pourquoi pas, mais que vous risquiez la vie de vos concitoyens par démagogie en donnant des Droits de l’Homme exacerbés à ceux qui ont niqué la société, je dis simplement NON !

Un article du journal ‘Le Parisien’ daté du 6 septembre 2016

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Poitiers : libéré d’office faute d’être escorté au tribunal

Faute d’escorte disponible pour l’extraire de la prison, un multirécidiviste soupçonné d’avoir donné un coup de couteau à un homme en Vendée en août a été libéré d’office, mardi matin, par des magistrats de Poitiers (Vienne). 

Le jeune Vendéen de 25 ans, placé en détention provisoire au centre pénitenciaire de Fontenay-le-Comte (Vendée), n’a pu être conduit au palais de justice de Poitiers pour s’expliquer de vive voix, comme la loi le prévoit. Et la chambre de l’instruction de la cour d’appel a donc été contrainte de le libérer d’office sans aucune mesure de contrôle judiciaire. Il reste toutefois mis en examen pour coups et blessures volontaires avec arme.

Déjà condamné neuf fois, le jeune homme est soupçonné d’avoir donné un coup de couteau dans le dos d’un homme à Challans (Vendée) le 13 août. Après sa mise en examen, le suspect avait été placé en détention provisoire, mesure qu’il contestait. Il aurait donc dû comparaître physiquement devant les magistrats pour faire entendre ses arguments. Mais l’administration pénitentiaire n’a pas pu organiser son transfert via l’Autorité de régulation et de programmation des extractions judiciaires (Arpej) de Rennes (Ille-et-Vilaine). «Nous sommes bien conscients du risque de mise en liberté mais nous n’avons pas la possibilité de programmer cette extraction», indiquait un mail de l’Arpej lu à l’audience mardi.

Les syndicats pénitentiaires dénoncent les sous-effectifs

Quant aux gendarmes de Vendée, ils n’ont pas souhaité «pallier les carences de l’Arpej» malgré les réquisitions du procureur général. «C’est une situation de plus en plus fréquente qui donne un surcroît de travail aux greffes et au parquet général», a déploré le président de la chambre, Pierre-Louis Jacob.

L’avocat général Jean-Paul Garraud a pour sa part estimé que «la réforme mise en place ne fonctionne pas», en référence au processus engagé depuis 2011, et qui voit progressivement, par régions, le transfèrement des détenus passer des gendarmes ou policiers à l’administration pénitentiaire.

Les syndicats pénitentiaires, eux, dénoncent régulièrement les sous-effectifs pour mener à bien cette tâche tandis que les parquets se plaignent de «libérations intempestives» de plus en plus fréquentes.


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